Helene von Nostitz
Comtesse |
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Nom de naissance |
Helene Lina Olga Vera von Benckendorff und Hindenburg |
Nationalité | |
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Famille |
Von Beneckendorff und von Hindenburg (d) |
Enfant |
Oswalt von Nostitz (d) |
Instrument |
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La comtesse Helene Lina Olga Vera von Nostitz-Wallwitz, née von Benckendorff und Hindenburg le à Berlin et morte le à Bassenheim, est une aristocrate allemande qui fut également femme de lettres et ouvrit son salon aux personnalités du monde des arts et des lettres, de la politique et de la diplomatie. Son père était le cousin germain du maréchal von Hindenburg.
Biographie
Elle grandit à Berlin et à Florence, voyage à Paris et à Londres, dans un milieu aristocratique et cultivé, les Benckendorff ayant des ramifications dans toute l'Europe du Nord et comptant des mécènes ou femmes de lettres dans leurs ancêtres[1]. Sa mère, née Sophie von und zu Münster-Ledenburg (de)[2], était la fille du prince Georg von und zu Münster-Ledenburg, diplomate, et de son épouse, née princesse Galitzine (descendante de Souvorov). Elle est tôt en rapport avec l'élite culturelle européenne, étant la petite-fille d'un fameux diplomate de l'époque, puisque son grand-père maternel fut ambassadeur à Londres et à Paris et que sa mère, mélomane distinguée, recevait l'élite cultivée de Berlin. Elle-même joue remarquablement du piano. Elle épouse en 1904 le comte Alfred von Nostitz-Wallwitz (1870-1953), juriste et diplomate, futur ministre de la Saxe. Le jeune ménage habite d'abord à Dresde, puis à Weimar entre 1908 et 1910 et à Berlin à partir des années 1920.
La comtesse von Nostitz reçoit dans son salon de la Maaßenstraße (à Schöneberg), puis de la Goethestraße à Zehlendorf, des diplomates allemands et étrangers, ainsi que des écrivains. Son époux était président de la Société germano-française (Deutsch-Französische Gesellschaft) et avait de nombreuses relations à l'étranger. Madame von Nostitz comptait Rodin dans ses relations[3] qui fit plusieurs fois son buste dont celui de 1907, aujourd'hui à la Nouvelle Pinacothèque de Munich. Elle recevait Hugo von Hofmannsthal qui trouvait que c'était « la jeune femme la plus gracieuse et la plus belle » qu'il ait jamais rencontrée en Allemagne[4].
Rainer Maria Rilke s'inspire d'elle dans deux poèmes, après l'avoir rencontrée au cours d'un séjour au bord de la mer Baltique en 1913.
Son buste par Rodin a été le clou de l'exposition qui lui fut consacrée en 1999 à Munich.
Œuvre
- Aus dem alten Europa, 1924
- Rodin in Gesprächen und Briefen, 1927
- Berlin, 1929
- Potsdam, 1930
- Hindenburg at home, 1931
- Festliches Dresden, 1re éd. 1941, 2e éd. 2001, (ISBN 3-7684-4642-5)
Notes et références
- Son père, le baron Otto von Benckendorff (1839-1914) était général et diplomate
- Elle fait l'acquisition d'une villa somptueuse à Livourne en 1900, les Casini d'Ardenza, où Helene vient en séjour
- Elle fait sa connaissance encore jeune fille à l'exposition universelle de Paris en 1900, alors qu'elle était en visite avec ses parents chez son grand-père maternel, ambassadeur à Paris
- cf Gespräch über den Tasso von Goethe et ses souvenirs littéraires, Der Schwierige
Bibliographie
- (de) Oswalt von Nostitz (de), Muse und Weltkind. Das Leben der Helene von Nostitz, Piper, München 1991, (ISBN 3-492-03399-7)
- (de) Eine große Dame: article documentaire de Nicolaus Sombart (de), in: Die Zeit, no 40/1991.
- (de) Josef Matzerath , « Nostitz-Wallwitz, Helene von », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 19, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 356 (original numérisé).