Hôtel Angleterre

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Hôtel d'Angleterre
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Propriétaire
Rocco Forte Hotels (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gestionnaire
Rocco Forte Hotels (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Localisation
Localisation
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Carte
Façade de l'hôtel Angleterre donnant sur la place Saint-Isaac, avec le salon de thé du rez-de-chaussée.
Essénine en 1925

L'hôtel Angleterre (russe : Гостиница Англетер) est un hôtel cinq-étoiles de Saint-Pétersbourg, en Russie. Situé sur la place Saint-Isaac à proximité de la cathédrale Saint-Isaac et de l'Astoria, il vient de subir[Quand ?] une restauration importante au terme de laquelle il compte 193 chambres, dont cinq suites. Il est membre de Rocco Forte Hotels.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'hôtel se situe dans un immeuble construit en 1845-1846 pour servir d'immeuble de rapport à la famille Poggenpohl. Il est transformé en hôtel en 1876. Il est nommé au début hôtel Schmidt-Angleterre, d'après le nom de la première propriétaire, Thérèse Schmidt, puis Anglia (Angleterre en russe), et à partir de 1911, Angleterre (en français). Lorsqu'il est nationalisé en 1919, il devient l' hôtel International, mais reprend son nom d' hôtel Angleterre de 1925 à 1948, où il devient hôtel de Léningrad (Léningradskaïa). Il a failli être démoli en 1987 et la population de la ville s'en est émue. Ce fut l'une des premières manifestations de l'avant-perestroïka (du 16 au ). Il y eut ensuite des réunions publiques pendant plus d'un mois organisés par diverses personnalités du monde de la culture. Finalement l'hôtel garde ses façades extérieures et est reconstruit totalement à l'intérieur de 1987 à 1991. Il est alors réuni à l'hôtel Astoria, dans son prolongement.

Architecture[modifier | modifier le code]

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Clients notables[modifier | modifier le code]

Isadora Duncan y vécut pendant l'été 1921. Elle était la maîtresse de Serge Essénine qui se suicida le dans la chambre n° 5[1]. Il y laissa, écrit de son sang, son poème célèbre, Au revoir mon ami, au revoir.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La version du suicide est contestée par certains[Lesquels ?] auteurs et historiens.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]