Grégoire-Joseph Chapuis
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Grégoire-Joseph Chapuis, médecin, philosophe et homme politique, est né à Verviers le et mort décapité le [1]. Verviers fait alors partie de la principauté de Liège.
Biographie
À la suite de la révolution liégeoise de 1789, le prince-évêque François-Antoine-Marie de Méan quitte le territoire, territoire où il revient une première fois en . La bataille de Jemappes (1792) assure la victoire des idéaux de la Révolution française, notamment auprès des Liégeois, qui votent leur rattachement à la République Française le . Mais en mars, les Autrichiens réoccupent Liège et ramènent le prince-évêque, en une seconde restauration qui est de courte durée : la bataille de Fleurus () a pour conséquence l'exil définitif du prince-évêque le .
Chapuis, qui est chirurgien et un des promoteurs de l'éducation ouvrière, devient officier de l'état civil dans la ville de Verviers sous le régime français. À ce titre, il est un promoteur du mariage civil (le premier est célébré le ). Lors de la seconde restauration du prince-évêque de Méan, il est arrêté et détenu à Liège pendant 9 mois durant lesquels on cherche en vain à prouver sa culpabilité, puis condamné à mort sans préciser le chef d'accusation[1]. Ramené de Liège à Verviers, il est exécuté publiquement par décapitation sur la place des Récollets (aujourd'hui place du Martyr) le [1]. Après sept coups, le bourreau termine la décapitation à la scie[1].
Un monument est érigé à sa mémoire sur la place du Martyr en 1880 (la phrase écrite sur ce monument est "mort pour l'indépendance du pouvoir civil"). Chapuis devient alors le symbole de la libre-pensée.
Il est inhumé sous son monument érigé sur cette même place du Martyr.
Notes et références
- Nouvelle biographie universelle depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter: Casenave - Charost, Firmin Didot, (lire en ligne), p. 709-710