Grotte de la Loutinière
| Coordonnées | |
|---|---|
| Pays |
France |
| Département | |
| Vallée |
Vallée de la Loire |
| Localité voisine |
| Type | |
|---|---|
| Altitude de l'entrée |
70 m |
| Longueur connue |
564 m |
| Période de formation |
  |
 |
 |
La grotte de la Loutinère est une cavité naturelle de la commune de Rigny-Ussé, département d'Indre-et-Loire.
Spéléométrie[modifier | modifier le code]
La dénivellation[N 1] de la cavité est d'environ 10 m pour un développement[N 2] de 564 m[1].
Contexte géologique[modifier | modifier le code]
La grotte s'ouvre dans le tuffeau jaune du Turonien supérieur (Crétacé).
L'orifice de la cavité s'ouvre au fond d'une vallée aveugle qui draine une partie du bois d'Ussé. Les écoulements superficiels y sont rares, ce qui est caractéristique d'un drainage karstique. Le ruisseau qui parcourt la grotte a été jaugé par le Groupe spéléologique de Rennes[2] à 0,03 l/s. Plusieurs colorations ont été effectuées et ont permis d'identifier la résurgence dont le débit est de 0,04 l/s.
Risques naturels[modifier | modifier le code]
Le à la suite d'un orage, dix-sept enfants d’un institut médico-éducatif (IMP) du département des Deux-Sèvres se trouvent bloqués dans la grotte par une crue. Le groupe, réfugié dans les grandes salles de la cavité à environ 500 m de l’entrée, attend la décrue. En effet, la zone d’entrée de la grotte est constituée d’un laminoir assez bas d’une centaine de mètres, qui plus est parcouru par un ruisseau. Ce laminoir est impraticable pour des enfants atteints de troubles neurologiques légers[3]. Après pompage du ruisseau, les enfants peuvent enfin sortir.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Plissier Jean-François (1988) – Grotte de la Loutinière. L'Aven, bull. du S. C. de la Seine, n° 48, p. 6-7.
- Le Garrec Marie-José, Rehspringer Jean-Pierre & Rochette Philippe (1975) – Grotte du Gros Chillou ou de Loutinière. Rennes-Spéléo, n° 4, p. 23-25.
- Ad augusta per angusta, bulletin du S. C. Touraine. 1974, n° 3.
- Couderc Jean-Marie (1970) – Inventaire descriptif des phénomènes d'hydrologie karstique de Touraine. Ét. Ligér., 1970/03, n° 5, p. 29-56.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude.
- En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.
Références[modifier | modifier le code]
- Bigot Jean-Yves, « Spéléométrie de la France. Cavités classées par département, par dénivellation et développement. », Spelunca Mémoires n° 27, , p. 160 (ISSN 0249-0544).
- Le Garrec Marie-José, Rehspringer Jean-Pierre & Rochette Philippe (1975) – Grotte du Gros Chillou ou de Loutinière. Rennes-Spéléo, n° 4, p. 23-25.
- « Présentation du SSF 37 », sur CDS 37 (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste de grottes
- Spéléologie en France
- Liste des cavités naturelles les plus longues d'Indre-et-Loire
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (fr) « Grotte de la Loutinière », sur Lecrad.free.fr (consulté le )
- (fr) « A la limite de la spéléologie, la karstologie de la craie. », sur Researchgate (consulté le )
