Gerold Bührer

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Gerold Bührer
Illustration.
Portrait officiel, 2003.
Fonctions
Conseiller national

(16 ans et 7 jours)
Législature 44e à 47e
Groupe politique radical (R), puis libéral-radical (RL)
Commission CdF (1995-2001), CER (1999-2007), CPE (2003-07)
Président du Parti radical-démocratique

(1 an et 7 mois)
Prédécesseur Franz Steinegger
Successeur Christiane Langenberger
Député au Conseil cantonal de Schaffhouse

(9 ans)
Biographie
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Hofen (SH)
Nationalité Suisse
Parti politique Parti radical-démocratique
Conjoint Elisabeth Zölch

Gerold Bührer, né le à Hofen (originaire du même lieu et de Bibern), est une personnalité politique suisse du canton de Schaffhouse, membre du Parti radical-démocratique (PRD). Il est député au Conseil national de fin 1991 à fin 2007 et président du PRD de 2001 à 2002.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gerold Bührer naît le à Hofen, dans le canton de Schaffhouse[1]. Son père est imprimeur et syndicaliste[2].

Il fait des études d'économie à l'Université de Zurich et y obtient une licence en 1972[3].

Il commence sa carrière professionnelle en 1973 à la Société de banque suisse, où il gravit les échelons jusqu'à devenir membre de la direction. Il quitte la banque au début 1991 pour prendre un poste au sein du comité de direction de l'entreprise Georg Fischer[3], où il est responsable des finances[4].

Il a le grade de capitaine à l'armée[1].

Il est marié pendant 35 ans à Elisabeth Bührer, avec qui il a deux enfants[5]. Il épouse en secondes noces en 2012[6] la conseillère nationale bernoise Elisabeth Zölch[7].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il siège au Conseil cantonal de Schaffhouse de 1982 à 1991, puis au Conseil national du au . Il y est membre de la Commission des finances (CdF) de 1995 à 2001, et la préside de fin 1999 à fin 2001, de la Commission de l'économie et des redevances (CER) à partir de 1999 et de la Commission de politique extérieure (CPE) à partir de 2003[1].

Il préside le Parti radical-démocratique (PRD) du canton de Schaffhouse à partir de 1989[2], puis le parti national d'[1] au [8]. Il en démissionne pour se concentrer sur son mandat de membre du conseil d'administration de la Rentenanstalt[9] (qu'il exerce alors depuis deux ans[10]), menée au bord de la faillite à la suite d'une expansion coûteuse fondée sur une stratégie de bancassurance[11] et ébranlée par un scandale de spéculations privées par certains de ses dirigeants[9].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Il fait partie de l'aile droite de son parti[12]. Grand admirateur de Ronald Reagan et Margaret Thatcher, proche des milieux économiques, il défend le moins d'État et la réduction des impôts et promeut la concurrence[2].

En matière de politique étrangère, il se dit admirateur du conseiller fédéral Friedrich Traugott Wahlen[2].

Également conservateur sur le plan des valeurs, il joue notamment un rôle décisif dans le rejet par son parti de l'assurance-maternité[2], qu'il juge trop chère[13].

Autres mandats[modifier | modifier le code]

Il est président d'Économiesuisse de fin 2006[14] à 2012[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Biographie de Gerold Bührer », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c d et e Stéphane Zindel, « Gerold Bührer, aux confins de la droite fréquentable », Le Temps,‎ , p. 12
  3. a et b (de) « Gerold Bührer », sur www.munzinger.de (consulté le )
  4. Gian Pozzy, « Avec Gerold Bührer, les radicaux vont devoir apprendre la discipline », La Liberté,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  5. (de) Marcel Odermatt, « Bührer & Zölch: Junge Liebe », sur Blick, (consulté le )
  6. a et b (de) kpn, « Gerold Bührer nimmt womöglich am Dienstag den Hut », sur Tages-Anzeiger, (consulté le )
  7. (de) André Häfliger, « Gerold Bührer » Accès payant, sur Die Weltwoche, (consulté le )
  8. Philippe Rodrik, « Grands marchandages à la tête du patronat helvétique », Tribune de Genève,‎ , p. 7
  9. a et b Edgar Bloch, « Les radicaux perdent leur président », L'Express,‎ , p. 1 et 18 (lire en ligne)
  10. Denis Barrelet, « Le président du Parti radical jette l'éponge », 24 heures,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  11. Bernard Degen (trad. André Naon), « Rentenanstalt » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  12. Marie Abbet et Benoît Couchepin, « La saison des amours romandes de Gerold Bührer », L'Hebdo,‎ , p. 31-32 (lire en ligne)
  13. Michel Zendali, « Gerold Bührer ne pense pas, il compte », L'Hebdo,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  14. (de) « 10 vor 10 - Neuer Präsident von Economiesuisse: Gerold Bührer », sur srf.ch, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]