The Street Fighter

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The Street Fighter

Titre original 激突! 殺人拳
Gekitotsu! Satsujin ken
Réalisation Shigehiro Ozawa
Scénario Kōji Takada
Motohiro Torii
Acteurs principaux

Sonny Chiba
Goichi Yamada
Tony Cetera

Sociétés de production Tōei
Pays de production Drapeau du Japon Japon
Genre film d'action
Durée 91 minutes
Sortie 1974

Série The Street Fighter

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

The Street Fighter (激突! 殺人拳, Gekitotsu! Satsujin ken?) est un film japonais réalisé par Shigehiro Ozawa, sorti en 1974. C'est le premier volet d'une trilogie avec Sonny Chiba en vedette. Le film est inédit en France au cinéma ; seul le deuxième volet, Return of the Street Fighter, a été distribué en salles en avril 1977 sous le titre Autant en emporte mon nunchaku[1],[2].

À sa sortie aux États-Unis, il crée la sensation en étant le premier film classé X pour sa violence et non pour un contenu érotique[3].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le mercenaire Takuma Tsurugi organise l'évasion d'un karatéka condamné à mort grâce à un subterfuge. Mais les commanditaires, le frère et la sœur de l'évadé, n'ont pas les moyens de payer le truand. Ni une ni deux, Tsurugi tue le frère par accident et vend la sœur comme prostituée. Par la suite, Tsurugi refuse la proposition de l'organisation des Cinq Dragons de Hong-Kong d'enlever la jeune héritière de la société pétrolière Vernera. Dès lors, les Cinq Dragons n'ont d'autre choix que de l'éliminer pour ce qu'il sait. Le karatéka évadé apprend la mort de son frère et s'associe à la triade pour tuer Tsurugi. Ces péripéties émaillées de luttes au corps à corps nous amènent au clou du spectacle : le combat final sur un pétrolier où le "Street Fighter" se bat seul contre tous. Les comptes se solderont définitivement sur le pont sous la pluie battante.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Sonny Chiba : Takuma Tsurugi, un malfaiteur professionnel
  • Goichi Yamada : « Chameau » Zhang, le collaborateur du précédent
  • Yutaka Nakajima : Sarai Hammett, l'héritière d'une compagnie malaise spécialisée dans l'extraction d'énergie fossile
  • Tony Cetera : Abdul Jadot
  • Masafumi Suzuki : Kendo Masaoka, l'oncle de Sarai
  • Etsuko Shihomi : la sœur du karatéka, une jeune fille reconvertie contre son gré dans le travail du sexe
  • Chiyoko Kazama : Mlle Yang, membre de l'organisation des Cinq Dragons
  • Tatsuo Endo : Bayan, un administrateur de la société Vernera

La série Street Fighter[modifier | modifier le code]

Le film connaitra deux suites avec Sonny Chiba en vedette, toutes deux sorties en 1974. La saga est ensuite enrichie de films dérivés centrés sur un personnage féminin incarné par Etsuko Shihomi.

Suites avec Sonny Chiba[modifier | modifier le code]

Films dérivés avec Etsuko Shihomi[modifier | modifier le code]

Film dérivé avec Sonny Chiba[modifier | modifier le code]

Hommage[modifier | modifier le code]

En 1993, le film et ses deux suites font reparler d'eux après la sortie du film True Romance de Tony Scott. Le scénariste Quentin Tarantino, grand fan de la saga et de Sonny Chiba, lui rend hommage dans son script. Le personnage de Clarence va voir les trois films à la suite au cinéma pour son anniversaire[6].

Tarantino classe ce film 13e de ses 20 films grindhouse préférés[7]. Il offrira un rôle à Sonny Chiba dans Kill Bill.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nolwenn Le Minez, Histoire du cinéma asiatique en France (1950-1980) : étude d'une réception interculturelle et réflexion sur l'exotisme cinématographique, Université Paul Verlaine - Metz, 2009, p.244 et Annexes p.78
  2. La Revue du Cinéma : La Saison cinématographique 77 (Longs métrages sortis en France du 1 juillet 1976 au 30 juin 1977), Paris, UFOLEIS (no 320-321), , 352 p., p. 25
  3. Patrick Macias, Tokyoscope, p.42
  4. a et b (ja) The Street Fighter sur la Japanese Movie Database
  5. (en) Stuart Galbraith, Japanese Filmography : A Complete Reference to 209 Filmmakers and the Over 1250 Films Released in the United States, 1900 Through 1994, Mcfarland, , 509 p. (ISBN 978-0-7864-0032-4), p. 373
  6. (en) FILM; Charting the Tarantino Universe - The New York Times
  7. (en) Quentin Tarantino's Top 20 Grindhouse Classics - GrindhouseDatabase.com

Liens externes[modifier | modifier le code]