Gaston Saint-Paul de Sinçay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gaston Saint-Paul de Sinçay
Gaston Saint-Paul de Sinçay
Fonction
Président ou présidente
Chambre française de commerce et d'industrie de Belgique
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Père
Louis-Alexandre Calley Saint-Paul de Sinçay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Alfred Calley Saint-Paul de Sinçay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Henri Calley Saint-Paul de Sinçay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Sport
Distinction

Adrien-Gaston Calley Saint-Paul de Sinçay, né le à Angleur et mort le à Bruxelles, est un industriel et cavalier belge, d'origine française.

Famille[modifier | modifier le code]

La famille Calley Saint-Paul de Sinçay est une famille subsistante de haute bourgeoisie parisienne, originaire de Bretagne, fixée ensuite en Limousin, puis en Belgique[1]. Pierre-François Calley (1737-1782) était bourgeois de Paris. Paul Calley Saint-Paul (1771-1840), était avocat, chevalier de la Légion d'honneur ; il ajoute à son patronyme le nom de jeune fille de sa belle-mère, née Alexandrine-Madeleine-Julie de Sinçay (1763-1840), à charge à ses descendants de le perpétuer.

Biographie[modifier | modifier le code]

Neveu d'Adrien-Charles Calley Saint-Paul, Adrien-Gaston Calley Saint-Paul de Sinçay entre à la Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille-Montagne en 1877 et obtient sa licence en droit à la Faculté de droit de Paris en 1879. Secrétaire du conseil d'administration de la Société de la Vieille-Montagne depuis 1884, il y succède en 1890 à son père comme administrateur et directeur général.

Il concourt aux Jeux olympiques d'été de 1900.

Il devient président de la Chambre de commerce française et vice-président de l'Union française de bienfaisance.

Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1928[2].

Il est le beau-père du baron Josse Allard et du prince Albert de Ligne (1874-1957).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, 2012, p.176
  2. « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

  • Augustin Hamon, Les maîtres de la France, Volume 3, 1938
  • Éric Meuwissen, Richesse oblige: la Belle époque des grandes fortunes, 1999

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]