Francisco Vargas Fontecilla
Doyen Faculté de philosophie et d'humanités de l'université du Chili (d) | |
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Francisco Solano Astaburuaga y Cienfuegos (en) | |
Sénateur chilien Valparaíso | |
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Rafael Sotomayor (en) | |
Président de la Chambre des députés | |
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Miguel Luis Amunátegui Aldunate (en) Maximiano Errázuriz Valdivieso (en) | |
Président de la Chambre des députés | |
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Manuel Antonio Tocornal (en) Miguel Luis Amunátegui Aldunate (en) | |
Député Santiago | |
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Député Putaendo | |
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Député suppléant (d) San Felipe | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Francisco Antonio Vargas Fontecilla |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Parti politique |
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Francisco Antonio Vargas Fontecilla, né le à Santiago et mort dans la même ville le , est un avocat, homme de lettres et homme politique chilien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Benito Vargas Prado et de Manuela Fontecilla y Rozas, Francisco Vargas étudie à l'Institut national, où il prête son serment d'avocat le [1] ; cinq ans plus tard, en 1852, il intègre la Faculté d'humanités de l'université du Chili[2].
Il épouse en Rita Laso Errázuriz ; de leur union naissent deux filles, Rita et Manuela. Il se remarie en 1866 avec Emilia Solar Valdés, qui lui donne deux enfants, Luis et Casimiro[3].
Membre du Parti libéral, il est élu député de San Felipe, Putaendo et Los Andes pour la période 1858-1861, durant laquelle il fait partie de la commission permanente de l'éducation et de la bienfaisance[4]. Il est réélu dans ses trois circonscriptions pour la période 1864-1867, où il intègre la commission permanente de la Constitution, de la législation et de la justice. Il est chargé en 1863 par le gouvernement du président José Joaquín Pérez d'élaborer un « projet de loi sur l'organisation et les attributions des tribunaux du Chili (es) », qu'il présente en 1864[5] et qui sera finalement promulgué en 1875[6].
Au cours des législatures suivantes, il est réélu député, mais cette fois à Santiago ; durant son dernier mandat, il préside par deux fois la Chambre des députés du Chili, du au , puis du au [7].
En parallèle de ses fonctions parlementaires, le président José Joaquín Pérez le nomme aussi ministre de l'Intérieur et des Relations extérieures (de à ), puis ministre de la Justice, du Culte et de l'Instruction publique (du au ).
Il devient ensuite sénateur de Valparaíso de 1870 à 1879, intégrant la commission permanente du gouvernement et des relations extérieures. Il est aussi doyen de la Faculté d'humanités de l'université du Chili, secrétaire général de cette dernière, magistrat à la Cour d'appel de Santiago (es) (1872) et procureur à la Cour suprême du Chili (1882).
Il publie également quelques ouvrages — Constitución comentada (« Constitution commentée »), Gramática castellana (« Grammaire espagnole »), Ortografía castellana (« Orthographe espagnole »), Proyecto de Ley de Organización y Atribuciones de los Tribunales (« Projet de loi sur l'organisation et les attributions des tribunaux ») — et collabore avec la presse, écrivant dans les journaux El Museo et dans la Revista de Santiago (es)[8],[9].
Hommage
[modifier | modifier le code]Une rue située dans le quartier de la Quinta Normal à Santiago est nommée en son honneur.
Références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Francisco Vargas Fontecilla » (voir la liste des auteurs).
- (es) Biblioteca del Congreso Nacional, « Francisco Antonio Vargas Fontecilla », sur bcn.cl (consulté le )
- (es) Francisco Vargas Fontecilla, « Discurso de recepción pronunciado ante la Facultad de humanidades por Don Francisco Vargas Fontecilla el día 12 de julio de 1852 », Anales de la Universidad de Chile, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Familia Vargas », sur www.genealog.cl (consulté le )
- (es) Justo Arteaga y Alemparte et Domingo Arteaga y Alemparte, Los constituyentes chilenos de 1870, La Libertad, (lire en ligne)
- (es) Francisco Vargas Fontecilla, Proyecto de ley de organización y atribuciones de los tribunales, Santiago, Imp. Nacional, , p. XXXII
- (es) Fernando Orellana Torres, Manual de derecho procesal, t. I : Derecho Procesal Orgánico, Santiago, Editorial Librotecnia, , 2e éd. (ISBN 956-7950-26-1), p. 29-45
- (es) Los políticos de 1870 ante el tribunal de la opinion, Impr. del Mercurio, (lire en ligne)
- (es) El Delito Fuente de Inhabilidad Para Ser Abogado, Editorial Jurídica de Chile (lire en ligne)
- (es) Proyecto de código de enjuiciamiento civil, Impr. Nacional, (lire en ligne)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (es) Diccionario Biográfico de Chile, t. II, Santiago, Empresa Periodística “Chile”, ;
- (es) Virgilio Figueroa, Diccionario histórico, Biográfico y Bibliográfico de Chile : 1800-1928, t. III, Santiago, Establecimientos Gráficos “Balcells & Co.”,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance en avril 1824
- Naissance à Santiago
- Décès en décembre 1888
- Décès à Santiago
- Avocat chilien du XIXe siècle
- Écrivain chilien du XIXe siècle
- Personnalité politique chilienne
- Élève de l'Instituto Nacional General José Miguel Carrera
- Professeur à l'université du Chili
- Ministre chilien des Affaires étrangères
- Ministre chilien des Affaires religieuses
- Ministre chilien de l'Éducation
- Ministre chilien de l'Intérieur
- Décès à 64 ans