Francis Morane
Francis Morane ( - [1]) est un metteur en scène de grands spectacles en salles et en plein-air, également réalisateur de cinéma et de télévision.
Biographie
Fils de Jean Serge et de Jacqueline Morane, il est l'un des assistants de Jean Renoir sur le tournage du Déjeuner sur l'herbe.
Il a réalisé un unique court métrage pour le cinéma, sorti en 1966. Il travaille ensuite quelque temps pour la télévision.
Metteur en scène de théâtre, il participe pendant plusieurs saisons (de 1963 à 1971) au festival national Corneille de Barentin[2]. Il se fait connaître à partir des années 1970 en réalisant des comédies musicales et des spectacles de plein-air dont il devient un spécialiste[3].
Filmographie
- Cinéma
- 1966 : Vera (court métrage)
- 1972 : La Guerre d'Algérie, de Yves Courrière et Philippe Monnier (voix)
- Télévision
- 1967 : De Tarass-Boulba à Gagarine (coréalisateur : Claude Vernick)
- 1973 : Au théâtre ce soir : Le Million de Georges Berr et Marcel Guillemaud
- 1974 : Au théâtre ce soir : La Moitié du plaisir de Steve Passeur, Jean Serge et Robert Chazal
Théâtre
- 1963 : Don Bertrand de Cigarral de Thomas Corneille
- 1964 : La Tragédie de la vengeance, d'après La Tragédie du vengeur de Cyril Tourneur au Théâtre Sarah-Bernhardt (mise en scène de Francis Morane et Jean Serge)
- 1965 : Le Galant doublé de Thomas Corneille
- 1971 : Le Geôlier de soi-même de Thomas Corneille
- 1972 : Le Million de Georges Berr et Marcel Guillemaud
Spectacles
- Mayflower
- Starmania
- La Nuit des merveilles
- La symphonie historique du château de Bidache
- Paradisiac (1980), la revue du Paradis latin
- Spectacle son et lumières offert par la mairie de Paris au Trocadero à l'occasion des fêtes du Bicentenaire de la Révolution française (1989)
Bibliographie
- Antoine Andrieu-Guitrancourt, Le festival Corneille. Vingt ans de théâtre à Barentin 1956-1975, Éditions Médianes, 1994
Notes et références
- (BNF 14065915)
- Créé par ses parents en 1956, ce festival est consacré aux œuvres de Pierre et Thomas Corneille
- « Spécialiste inconstesté du spectacle « total » qui allie le son, la lumière, les interprètes, la pyrotechnie et toutes les audaces qui peuvent être mises au service du spectacle » (revue Autrement, 1984)