Frédérique Guétat-Liviani

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Frédérique Guétat-Liviani
Naissance (60 ans)
Grenoble
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Frédérique Guétat-Liviani (née le à Grenoble[1]) est une poète, plasticienne et éditrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études à l'école des Beaux-Arts d'Avignon, elle travaille d'abord comme galeriste d'art à Marseille[1]. Elle crée avec d'autres artistes un « non-lieu de création artistique », Intime Conviction, en 1988[2].

Elle dirige depuis 1995 les éditions Fidel Anthelme X[1].

Elle publie ses poèmes dans plusieurs revues telles que Doc(k)s, Banana Split, Petite, If, Action Poétique[3], Sitaudis[4], revue Toute La Lire[5].

Réception critique[modifier | modifier le code]

Pour la revue québécoise Liberté, « La poésie de Frédérique Guétat-Liviani offre un refuge aux plus vulnérables[6] ».

Pour Remue.net, « L’écriture de Frédérique Guetat-Liviani […], ainsi que ses actions poétiques, les installations, les performances et ses travaux publiques (éditer, publier les autres, écouter et écrire avec les autres) ont toujours étonné par leur singularité et la marque du collectif[7] ».

Pour Trish Salah et le Writers' Trust du Canada, « son œuvre est aussi dévastatrice qu'émouvante[8] ».

Pour Étienne Faure, Frédérique Guétat-Liviani écrit « Des textes qui tracent peu à peu des esquisses aux traits légèrement estompés, et cependant affirment lentement, d’une main sûre et d’un regard ferme, cette dureté sans emphase qui fait la force de ce recueil[9] ».

Œuvres[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Bourse d'encouragement du CNL (2001)
  • Prix des Collégiens 2015 de la Biennale des Poètes de Val de Marne pour Le premier arrondissement
  • Bourse de création du CNL (2019)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Frédérique Guétat-Liviani », sur Marché de la poésie, (consulté le ).
  2. Intime Conviction était un regroupement d’artistes, de poètes, qui refusaient la fixité d’un lieu et tentaient d’interroger l’espace intime de la création, de toute création. Ce qui nous intéressait, ce n’était pas de montrer, d’avoir un lieu d’exposition, une maison d’édition. Ce qui nous guidait, c’était de poser la question : « Comment faire une poésie si totale qu’elle déborde partout ? » « Comment lui faire mener une guérilla urbaine afin qu’elle envahisse tous les domaines, du mystique au politique ? » « Frédérique Guétat-Liviani », sur Maison des écrivains et de la littérature (consulté le ).
  3. Alain Paire, « Henri Deluy, animateur d’Action poétique, revue du Poétariat international », sur La Marseillaise, (consulté le ).
  4. « La naturalisation par Frédérique Guétat-Liviani », sur Sitaudis, (consulté le ).
  5. Frédérique Guétat-Liviani "Oeil" dans Toute la Lire ,Cahier de poégraphie N°2 et "Plans d’évasions nocturnes" (dessins) dans le Cahier N°4
  6. Anne-Renée Caillé, « Ce qui a été ravi », sur Liberté, (consulté le ).
  7. Roxana Paez, « Frédérique Guétat - Liviani », sur Remue.net, (consulté le ).
  8. « Recommended Reading Lists », sur Writers' Trust of Canada, (consulté le ).
  9. Étienne Faure, « Frédérique Guétat-Liviani, Il ne faudra plus attendre un train, éditions LansKine », sur Phoenix, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]