Ferran Martínez Ruiz

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Ferran Martínez
Illustration.
Ferran Martínez en 2015.
Fonctions
Député au Parlement valencien

(4 ans, 1 mois et 10 jours)
Élection
Circonscription Valence
Législature Xe
Groupe politique Unides Podem
Sénateur aux Cortes Generales

(2 ans, 7 mois et 13 jours)
Élection
Circonscription Valence
Législature XIIe
Groupe politique Unidos Podemos
Biographie
Nom de naissance Ferran Martínez Ruiz
Date de naissance (36 ans)
Lieu de naissance Valence (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique Podemos
Diplômé de Université de Valence
Profession Économiste

Ferran Martínez Ruiz, né le , est un homme politique espagnol membre de Podemos.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

Il suit des études d'économie à l'université de Valence où il obtient une licence. En , après avoir enchaîné plusieurs contrats précaires et alors qu'il est étudiant en troisième année en sciences politiques et administratives à l'université nationale d'enseignement à distance (UNED), il demande à participer au programme Erasmus afin d'étudier et parfaire son français à Paris. Il indique vouloir y travailler dans la mesure où « cela n'avançait pas à Valence »[1]. Il fonde avec d'autres camarades une assemblée de jeunes à l'âge de 17 ans et participe aux manifestations contre le processus de Bologne, les coupes budgétaires et la loi LOMCE soutenue par le ministre conservateur de l'Éducation José Ignacio Wert et visant à améliorer le système éducatif espagnol[1].

Activités politiques[modifier | modifier le code]

Membre de Podemos dès ses origines, il participe à la fondation du parti dans la Communauté valencienne. Lors des élections internes de , il est élu au conseil citoyen de la Communauté valencienne après être arrivé en 21e position et obtenu l'appui de 3 788 votants sur 8 352, soit 47,73 % des suffrages[2]. Après les élections au Parlement valencien de , il participe aux négociations ayant permis la signature de l'accord du Jardin botanique et l'investiture du socialiste Ximo Puig à la présidence de la Généralité après 20 ans de domination du Parti populaire (PP)[1].

Après l'aboutissement des négociations entre Podemos et Compromís et la formation de la coalition És el moment, il est investi en troisième et dernière position sur la liste sénatoriale présentée dans la circonscription de Valence à l'occasion des élections générales de [3],[4],[5]. Il mène alors campagne entre Valence et Paris, étant aidé par le groupe de Podemos formé dans la capitale française[1]. Au soir du scrutin, il recueille 349 081 voix et arrive en sixième position ; un score insuffisant dans la mesure où seulement quatre sièges sont en jeu. La coalition fait toutefois élire Dolors Pérez Martí, la candidate de Compromís placée en deuxième position sur la liste[6].

Alors qu'un scrutin anticipé est convoqué pour le mois de en raison de l'impossibilité de former un gouvernement, Podemos, Compromís et EUPV forment une nouvelle coalition électorale dénommée A la valenciana[7]. Après le retrait de Josep Lluís Albiñana, premier président du Conseil du Pays valencien et tête de liste lors du précédent scrutin, Ferran Martínez est remonté à la première place sur la liste[8]. La montée de Podemos conjuguée à la débâcle des socialistes lui permettent de réaliser le quatrième meilleur score de la province derrière les trois candidats du PP et d'être élu au Sénat[9]. Il s'engage alors à lutter contre la corruption et le problème d'infra-financement dont souffre la Communauté valencienne[10]. Il siège comme porte-parole de son groupe parlementaire aux commissions de l'Économie et de l'Entreprise, des Finances et des Budgets. Il est également vice-porte-parole à la commission conjointe des relations avec le Tribunal des comptes. En , en raison de la tenue tardive d'une réunion de cette commission, il participe au vote avec son fils sur les genoux, rappelant l'opération similaire réalisée par Carolina Bescansa en à l'ouverture de la XIe législature[11].

Lors des élections internes de , Ferran Martínez soutient la liste d'Antonio Estañ qui rassemble les membres critiques de la gestion du secrétaire général sortant Antonio Montiel et qui fait face aux listes de Pilar Lima, soutenue pas le secrétaire général national Pablo Iglesias, et de Fabiola Meco[12]. Martínez est alors placé en quatrième position sur la liste présentée par Estañ au Conseil citoyen de la Communauté valencienne[13],[14]. Après la victoire d'Antonio Estañ, celui-ci le choisit comme secrétaire à l'Analyse politique et au Changement social[15].

À l'issue des primaires internes de visant à désigner le candidat du parti à la présidence de la Généralité en vue des élections au Parlement valencien de , il se trouve placé en deuxième position sur la liste conduite par Pilar Lima dans la circonscription de Valence[16]. Après divers ajustements et contrairement à la politique du parti qui impose d'alterner entre des candidats de sexe opposé, il est relayé à la troisième place derrière Lima et Rosa Pérez Garijo[17]. Au soir du scrutin, le parti obtient tout juste trois sièges sur les 40 à pourvoir, après avoir obtenu un score de 7,44 % des voix. Au Parlement valencien, il exerce les fonctions de porte-parole aux commissions de l'Économie, des Budgets et des Finances, et de l'Industrie, du Commerce, du Tourisme et des Nouvelles Technologies. Il est également membre suppléant de la députation permanente. En , après la naissance de son deuxième enfant, il sollicite un congé paternité et devient le deuxième député de l'histoire du Parlement valencien à pouvoir voter à distance. Le premier à en avoir fait usage était le non-inscrit Alexis Marí, qui avait obtenu du bureau du Parlement qu'il autorise et réglemente cette manière de voter[18].

Il réagit à l'annonce de la candidature de Pilar Lima en vue des élections internes de convoquées après la démission d'Antonio Estañ au mois de novembre précédent en indiquant que « les précipitations ne servent pas à construire en commun »[19].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est père de deux enfants.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (es) « El candidato al Senado de Podemos: economista, repartidor de pizzas y, ahora, de Erasmus. », sur valenciaplaza.com, (consulté le ).
  2. (es) « Antonio Montiel gana las elecciones internas de Podemos País Valenciano. », sur valenciaplaza.com, (consulté le ).
  3. (es) « Podemos y Compromís cierran su acuerdo para el 20-D en Valencia. », sur publico.es, (consulté le ).
  4. (es) « Josep Lluís Albiñana, presidente del Consell preautonómico, candidato de Compromís-Podemos al Senado. », sur valenciaplaza.com, (consulté le ).
  5. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 977/2015, de 26 de octubre. », sur BOE.es, (consulté le ).
  6. (es) « El PP mantiene la mayoría absoluta en el Senado. », sur larazon.es, (consulté le ).
  7. (es) « Pacto 'a la valenciana': ¿Quién manda en la coalición? », sur elmundo.es, (consulté le ).
  8. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 184/2016, de 3 de mayo. », sur BOE.es, (consulté le ).
  9. (es) « Resultados elecciones Senado: El PP y A la Valenciana se reparten los senadores de la C. Valenciana. », sur levante-emv.com, (consulté le ).
  10. (es) « Podemos llega al Senado para reivindicar mejor financiación y más inversion. », sur eldiario.es, (consulté le ).
  11. (es) « Conciliación laboral: el día que un bebé entró en el Congreso. », sur elperiodico.com, (consulté le ).
  12. (es) « Ferran Martínez: "La persona que debe liderar Podemos es Antonio Estañ". », sur valenciaplaza.com, (consulté le ).
  13. (es) « 230 personas eligen a Estañ y Mínguez para competir por la dirección de Podem. », sur eldiario.es, (consulté le ).
  14. (es) « Estas son las listas para dirigir Podemos en la Comunitat Valenciana. », sur valenciaplaza.com, (consulté le ).
  15. (es) « 12 mujeres y 5 hombres para el cambio: Quién es quién en la dirección de Podem. », sur eldiario.es, (consulté le ).
  16. (es) « Martínez Dalmau gana las primarias de Podem y se convierte en candidato a la Generalitat. », sur valenciaplaza.com, (consulté le ).
  17. (es) « Resolución 27/2019, de 1 de abril, de la Junta Electoral de la Comunitat Valenciana, por la que se ordena la publicación en el Diari Oficial de la Generalitat Valenciana de las candidaturas presentadas por las circunscripciones de Alicante, Castellón y Valencia que van a concurrir a las elecciones a Les Corts del dia 28 de abril de 2019 (DOGV núm. 8520, de 2 de abril de 2019). », sur Commission électorale centrale, (consulté le ).
  18. (es) « Ferran Martínez, el segundo papá diputado en votar a distancia en las Corts. », sur levante-emv.com, (consulté le ).
  19. (es) « Ferran Martínez tras anunciar Lima su voluntad de liderar Podem: "Las precipitaciones no sirven para construir en común". », sur europapress.es, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

  • Fiche sur le site du Sénat : XIIe législature.
  • Fiche sur le site du Parlement valencien : Xe législature.