Federico Badoer

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Federico Badoer
Fonction
Ambassadeur
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
VeniseVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Activité
Père
Alvise Badoer (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partenaires
Paul Manuce, Girolamo Molin (d), Domenico Venier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Federico Badoer né à Venise le et mort dans la même ville le (à 74 ans) est un noble, diplomate et écrivain vénitien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de l’illustre sénateur Alvise Badoer, Federico Badoer naquit en 1519. Il se distingua dans la carrière des lettres et dans celle des affaires publiques. Il fut deux fois ambassadeur de la République de Venise, auprès de Charles Quint et de Philippe II. Aidé de son ami Domenico Venier, il institua, en 1556, la fameuse académie vénitienne. Elle était composée des hommes les plus distingués de ce temps ; et, ayant pris pour emblème une Renommée, elle prit aussi le titre d’académie della Fama. Elle devait imprimer avec soin une collection des meilleurs auteurs ; il en était déjà sorti plusieurs de ses presses, et Badoer y avait la plus grande part, lorsqu’une affaire désagréable arrêta cette utile entreprise. Badoer fut mis en prison, par ordre du Sénat, le  ; et, par un autre décret, l’académie fut supprimée. On n’avait rien de certain sur la cause de cette disgrâce ; seulement, une lettre de Luca Contile, t. 1er, p. 184, portait que Badoer avait fait, sous le nom de l’académie, quelque chose qui devait lui coûter l’honneur et peut-être la vie ; mais, selon ce qu’un patricien très-instruit de l’histoire littéraire de Venise fit connaître au savant Mazzuchelli pendant son séjour dans cette ville (voy. Gli Scritt. d’Ital., t. 3), Badoer avait commis une infidélité grave dans l’administration de la caisse de l’académie. On ignore s’il parvint ensuite à se justifier ; il survécut longtemps à cette honteuse affaire, et ne mourut qu’en 1593. On lui attribue plusieurs ouvrages, la plupart historiques et relatifs à ses deux ambassades, qui n’ont point été imprimés ; un recueil de ses harangues latines et italiennes l’a été, selon quelques auteurs ; mais ils ne citent ni le lieu de l’édition, ni la date.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]