Fanny Bugnon
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Fanny Bugnon est chercheuse au laboratoire Tempora, maîtresse de conférences en Histoire contemporaine et études sur le genre à l’Université Rennes 2. Spécialiste de l’histoire des femmes et du genre, elle travaille notamment sur l’engagement politique des femmes[1].
Parcours[modifier | modifier le code]
De 1998 à 2003, Fanny Bugnon suit un cursus d’Histoire à Paris I. En 2011, elle obtient un doctorat d’Histoire à l’Université d’Angers. De 2012 à 2014, elle est postdoctorante à l'Institut d'Études Politiques de Bordeaux. En 2015, elle publie Amazones de la terreur, tiré de sa thèse (La violence politique au prisme du genre à travers la presse française)[2]. Elle devient maîtresse de conférences en Histoire contemporaine et études sur le genre à l'Université Rennes 2 et membre du conseil scientifique de l’Institut du genre (GIS du CNRS) jusqu’en 2023[3].
En 2016, elle est co-commissaire de l’exposition Présumées coupables dont le but est de restituer la voix des femmes du Moyen Âge au XXe siècle à travers des procès-verbaux d'interrogatoires. L’exposition se déroule autour de cinq archétypes, cinq imaginaires sociaux : la sorcière, l'empoisonneuse, l'infanticide, la pétroleuse de la Commune de Paris et la traîtresse[4]. A la suite de quoi, elle intervient sur Radio France pour une émission musicale sur la représentation des femmes[5].
Depuis 2022, elle est membre du prix du livre d'histoire de Bretagne. Cette même année, elle publie avec le chercheur Pierre Fournié Le Sexe interdit. La sexualité des Français et sa répression. Ouvrage dans lequel est dévoilée l'intimité des Français du Moyen-Age au début du XXe siècle à travers la reconstitution des diverses représentations de la sexualité[6].
Aujourd'hui, elle enseigne à l'Université de Rennes 2 sur l'égalité, l'histoire des femmes et du féminisme ou encore sur le corps et les politiques sexuelles. Elle continue d'animer de nombreux colloques sur ses thèmes de prédilection : Histoire des femmes et du genre, Histoire sociale, imaginaires et régulations de la déviance, citoyenneté et politisation, médias et représentations, violence politique et militantisme[3].
Publications[modifier | modifier le code]
- Amazones de la terreur, Essai sur la violence politique des femmes, de la fraction Armée rouge à Action directe, Payot & Rivages, 2015
- Territoires de la violence politique en France, de la fin de la guerre d'Algérie à nos jours (avec Isabelle Lacroix), Riveneuve, 2017
- Prolétaires de tous les pays, qui lave vos chaussettes ? Le genre de l’engagement dans les années 68 (avec Ludivine Bantigny et Fanny Gallot), PUR, 2017
- Réseaux de femmes, femmes en réseaux (XVIe – XXIe siècles), (avec Carole Carribon, Dominique Picot, Delphine Dussert-Galinat et Bernard Lachaise, PUB, 2018
- Le Sexe interdit. La sexualité des Français et sa répression (avec Pierre Fournié). L'Iconoclaste, 2022
- L'Élection interdite. Itinéraire de Joséphine Pencalet, ouvrière bretonne (1886-1972), Le Seuil, 2024
Références[modifier | modifier le code]
- « Fanny Bugnon - La Vie des idées », sur laviedesidees.fr (consulté le )
- « Fanny Bugnon, Les « amazones de la terreur ». Sur la violence politique des femmes, de la Fraction armée rouge à Action directe »
- « Fanny Bugnon | Pages personnelles Université Rennes 2 », sur perso.univ-rennes2.fr (consulté le )
- Archives nationales France, « Accueil », sur www.archives-nationales.culture.gouv.fr/ (consulté le )
- « Ensorceleuses ou catins ? De la représentation des femmes en musique, par Fanny Bugnon », sur France Musique, (consulté le )
- « « Le Sexe interdit. La sexualité des Français et sa répression » : l’histoire franchit le seuil de la chambre à coucher », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à plusieurs domaines :
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