Fadéla Boumendjel-Chitour

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Fadéla Chitour
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Fadéla Boumendjel Chitour, intervenant lors d'une conférence-débat sur les violences contre les femmes organisée en 2014 à Alger

Naissance (82 ans)
Blida (Algérie)
Nationalité Drapeau de l'Algérie Algérienne
Institutions Présidente d’Amnesty International Algérie
Diplôme Université d'Alger

Fadéla Boumendjel-Chitour, née le à Blida, est une endocrinologue, professeure à la faculté de médecine d'Alger et militante algérienne pour les droits humains .

Elle est l'ancienne cheffe de service du CHU de Bab El Oued. Issue d'une famille révolutionnaire, Fadéla Boumendjel-Chitour est la fille de Ahmed Boumendjel et la nièce de Ali Boumendjel.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fadéla Boumendjel étudie au lycée Jules Ferry, à Paris où son père était avocat. Elle a étudié le latin de la sixième au baccalauréat, tout en étant déterminée à devenir médecin. « Bien sûr, la philosophie était mon amour fou. Mais j’avais l’impression qu’il fallait que je puisse, d’une manière concrète et efficace, contribuer à la construction de mon pays. Je devais me mettre au service des autres d’où le choix de la médecine : choix que je ne regrette pas, puisque j’ai eu pour ce métier une véritable passion. » disait-elle[1].

Médecin endocrinologue depuis 1969[2], elle est professeur de médecine, et mariée à Slimane Chitour, lui aussi professeur de médecine, spécialisé en traumatologie[3].

Parcours associatif[modifier | modifier le code]

De 1988 à 1990, elle est la présidente du Comité médical contre la torture[4] avant d'aider à la fondation d'Amnesty International Algérie[5] qu'elle préside entre 1991 et 1993. Militante féministe, elle fonde le Réseau Wassila[6] qui lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants[7] qu'elle représente entre 2000 et 2009[8] puis en devient la vice-présidente en 2009[9].

Elle se prononce en 2020, après le féminicide de Chaïna qui marque l'opinion[10], pour un ensemble de mesures dont l'abolition du code de la famille, et l'abandon de la clause de pardon dans la loi contre les violences faites aux femmes, mais réfute l'idée de la peine de mort prônée par certains[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Portrait d'une femme extraordinaire, au cœur de tous les combats de l'Algérie : Fadhila Boumendjel - Maghzine », sur ert.tn (consulté le ).
  2. « Le cinquantenaire de l'Université d'Alger -1962-2012 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur univ-alger.dz, .
  3. Hocine Tamou, « L'homme d'action, l'intellectuel flamboyant », sur Djazairess, (consulté le ).
  4. « Torture et histoire - socialgerie », sur socialgerie.net (consulté le ).
  5. Amnesty International Algerie, « Qui sommes-nous? », (consulté le ).
  6. « Algérie - Droits des femmes : « les violences les plus fréquentes sont familiales et conjugales » », Le Point Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Dalila Iamarene Djerbal et Fatma Ousseddik, « Le réseau Wassila, un collectif algérien pour les droits des femmes et l'égalité », Nouvelles Questions Féministes, vol. 33, no 2,‎ , p. 136–140 (ISSN 0248-4951, DOI 10.3917/nqf.332.0136, lire en ligne, consulté le )
  8. « Un guide pour identifier les femmes victimes de violences », Djazairess,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Fadhila Chitour à Liberté », Djazairess,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Féminicide en Algérie : vague de colère après la mort de Chaïma, violée et brûlée », sur TV5MONDE, (consulté le ).
  11. liberte-algerie.com, « “Il faut abolir le code de la famille”: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberte-algerie.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]