Environnement au Costa Rica
L'environnement au Costa Rica est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Costa Rica. Pays d'Amérique Centrale, c'est l'un des pays les plus écologiques au monde, avec des périodes d'autonomie énergétiques grâce aux énergies renouvelables.
Petit pays de 51 100 km² et de 4,8 millions d’habitants, il abrite à lui seul 6 % de la biodiversité mondiale. Depuis la fin des années 1990, la protection de la biodiversité et le développement d'un tourisme durable sont devenus la priorité[1].
La biodiversité du Costa Rica
Petit pays de 51 100 km² et de 4,8 millions d’habitants, il abrite à lui seul 6 % de la biodiversité mondiale[1].
Milieux
Les forêts occupent 52 % du territoire[2].
Faune et flore
Installé sur trois chaînes volcaniques, le pays est riche de 850 espèces d’oiseaux, 180 d’amphibiens et 220 de reptiles, 34 000 insectes et 230 mammifères, sans compter les 12 000 espèces de plantes, selon l’Institut national de la biodiversité[1].
Activités humaines
Agriculture et forêts
Dans les années 1980, 100 000 hectares de forêt étaient abattus chaque année pour cultiver du café et des bananes, piliers des exportations nationales. Ces exploitations devenant moins rentables au début des années 1990, le gouvernement a encouragé le reboisement[1].
Le Costa Rica est un des pays au monde, avec la Colombie, le Japon et le Mexique à utiliser les plus fortes concentrations de pesticides[2].
Énergie
L'électricité du pays est produite en quasi-totalité à partir d'énergies renouvelables (à hauteur de 98 % en 2016)[3].
Gaz à effet de serre
Depuis 2007, le Costa Rica s'est fixé comme objectif de devenir le premier pays à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2021[4],[5].
Pression sur les ressources non renouvelables
Pollutions
Les émissions de gaz à effet de serre (GES)
Le réseau électrique n'émet à 95 % pas de gaz à effet de serre[2].
La pollution de l'air
La pollution de l'eau
La gestion des déchets
Le Costa Rica s'est fixé comme objectif de devenir le premier pays à abandonner le plastique à usage unique, d'ici 2021[6].
Impacts de l'urbanisation
L'exposition aux risques
Le Costa Rica est exposé à de multiples aléas naturels : inondations, tempêtes, incendies, glissements de terrain, séismes, ouragans, coulées de boue...
Politique environnementale au Costa Rica
Protection de la biodiversité
La protection de l’environnement et de la biodiversité est en tête des objectifs nationaux. En 1997, le pays est devenu l’un des premiers à créer son label de tourisme durable. Un virage écologique couronné par le vote de la loi sur la biodiversité, en 1998, qui a conféré à l’État une souveraineté complète en la matière[1].
Plan climat
Dans le cadre de son plan national de décarbonation, le Costa Rica annonce en 2019 l'objectif de renoncer au pétrole d’ici à 2050. Le pays souhaite « devenir un des leaders mondiaux du zéro carbone dans l’économie ». Il lance ainsi le plan climat le plus ambitieux au monde, détaillé à court, moyen et long terme avec trois étapes intitulées : « le commencement » pour 2018 à 2022, « le virage » pour 2023-2030 et « le déploiement massif » de 2031 à 2050[2].
Le plan d’action développe dix piliers, comme le transport, l’agriculture, l’énergie, l’immobilier et la gestion des déchets. Entre autres mesures, il prévoit que 100 % des bus et des taxis seront à zéro émission d’ici le milieu du siècle, avec un quota de 70 % visé pour 2035[2].
Évaluation environnementale globale
En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que le Costa Rica a un déficit en biocapacité. La biocapacité s'élève à environ 1,5 gha (hectare global par habitant), l'empreinte écologique à 2,2 gha. C'est notamment le bilan carbone qui est également légèrement négatif[7].
En 2014, Le Costa Rica est classé 3e pays le plus performant en matière d'économie verte[8].
Le jour du dépassement (date de l’année, calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) du pays[Note 1] est le [9].
Notes et références
Notes
- Le jour du dépassement calculé par pays est le jour où le dépassement mondial se produirait si toute la population mondiale consommait comme la population du pays en question.
Références
- Laure Dubesset-Chatelain, « Costa Rica : le pays où la vie est plus verte », Géo, (lire en ligne, consulté le ).
- Aude Massiot, « Le Costa Rica présente le plan climat le plus ambitieux au monde », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Jeanne Pouget, « En 2016, le Costa Rica a fonctionné à 98 % grâce aux énergies renouvelables », sur Konbini.fr (consulté le ).
- « COP21 : « Le Costa Rica sera “le premier pays neutre”en carbone d’ici à 2021 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Anne-Cécile Bras, « Costa Rica : le défi de la neutralité carbone », sur rfi.fr, (consulté le ).
- Corentin Chauvel, « Le Costa Rica, premier pays à abandonner le plastique à usage unique? », sur vegemag.fr, (consulté le ).
- Nicolas Enault, « CARTES. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », francetvinfo.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Quels sont les 10 pays les plus écologiques du monde ? », sur www.sudouest.fr, (consulté le ).
- Frédéric Mouchon, « Jour du dépassement : quelles solutions pour la planète ? », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).