Droite républicaine

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L'expression « droite républicaine » désigne, dans le langage politique français, un courant de la droite rallié à la République.

Troisième République[modifier | modifier le code]

Cinquième République[modifier | modifier le code]

Sous la Cinquième République française, l'expression « Droite républicaine » est parfois employée pour qualifier les mouvements politique de droite libérale[réf. nécessaire] et néo-gaulliste, par opposition aux mouvements d'extrême droite et principalement au Front national, considéré comme un parti d'opposition au régime républicain en raison de sa filiation (partielle) avec la « droite contre-révolutionnaire » théorisée par René Rémond[1]. Le même terme est utilisé avec le même sens dans l'expression plus ancienne de « Front républicain ».

Selon Michel Winock, Nicolas Sarkozy, président de 2007 à 2012, est le premier président de la Ve République à se réclamer de la « droite républicaine », sans toutefois définir ce terme, alors que les partis issus du gaullisme avaient traditionnellement revendiqué le « rassemblement » plutôt que l'appartenance à la droite[2]. En , Guillaume Peltier fonde La Droite forte, un courant de l'Union pour un mouvement populaire (UMP). Il dépose en même temps une marque « La Droite républicaine » auprès de l'Institut national de la propriété industrielle[3], alors que plusieurs leaders de l'UMP font usage de l'expression dans la perspective d'un congrès du parti[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Winock, La Droite, Paris, Plon, 2008, p. 50.
  2. Gérard Courtois, « La droite répète : Nos valeurs, nos valeurs. Mais lesquelles ? », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. a et b François Krug, « À l’UMP, Guillaume Peltier s’offre le monopole de la droite républicaine », Rue89,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ve République