Dodzi Komla Kokoroko

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Dodzi Komla Kokoroko
Fonction
Ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l'Artisanat
Gouvernement Victoire Tomegah Dogbé I
depuis le
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (47 ans)
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique
Directeur de thèse
Dominique Breillat (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Komla Dodzi Kokoroko, né en 1976, est un homme politique togolais et actuel ministre des Enseignements primaire, secondaire et technique depuis le . Il fut également président de l'université de Lomé de mai 2016 à septembre 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Juriste, professeur titulaire en droit public et sciences politiques[1], il soutient une thèse de doctorat portant sur l'étude de l'observation internationale des élections en 2005 à Poitiers[2].

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière à l'université de Lomé comme assistant en 2006[3]. Il obtient un an plus tard le grade de professeur agrégé et devient directeur du centre de droit public (CDP) de la faculté de droit en 2009[4].

Il dirige l'école doctorale de cette même faculté dans la période allant de 2010 à 2012[réf. nécessaire] et est promu vice-doyen en 2012[4]. Il obtient le statut de professeur titulaire en 2014 et est élu doyen de la faculté de droit à l’issue des élections décanales d'.[réf. nécessaire]

Par décret pris en conseil des ministres du gouvernement togolais le , Kokoroko est nommé président de l'université de Lomé[5].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il est professeur associé à l'université catholique de l'Afrique occidentale (UCAO/UUT Togo)[4] ainsi qu'à la faculté de droit et de science politique de l'université d’Abomey-Calavi et à la faculté de droit de l'université de Ouagadougou.

Il est invité à l'université Montesquieu Bordeaux IV, à l'université de Poitiers, à l'Institut international des droits de l'Homme de Strasbourg et à la cour de justice de la CEDEAO.

Il est le consultant évaluateur dans le projet d'appui à la réconciliation nationale au Togo de 2011 à 2014.

En , il exerce comme expert constitutionnel auprès de la mission CEDEAO de médiation et de bons offices au Mali.

Il a occupé la fonction de directeur de programme dans plusieurs projets notamment le programme de la mise en place des comités locaux de paix dans les préfectures togolaises et le programme de renforcement des capacités des acteurs socio-politiques en prévention des conflits, médiation, négociation, communication non violente et leadership transformationnel (tous deux pour le compte du projet d’appui à la mise en place d’une infrastructure durable de paix). Il est également directeur du programme de renforcement des préfets, des présidents de délégation spéciale et de chefs de cantons sur le processus électoral (projet d’appui PNUD au processus électoral 2015).

En tant que consultant, il a participé à plusieurs missions à savoir :

  • Consultant national, facilitateur principal pour la conduite du dialogue sur la contribution du Togo aux discussions sur la mise en œuvre des Objectifs de l’Agenda de Développement post-2015 (PNUD Togo)
  • Consultant international auprès du Département Fédéral des Affaires étrangères (suisse) sur la justice transitionnelle dans le cadre de l’appui au Tchad, Niger et Mali
  • Consultant international auprès du Département fédéral des Affaires étrangères de la Confédération suisse pour l’atelier Traitement du passé : bilan et perspectives

Koloroko a également été rapporteur du comité technique chargé de la réforme électorale conformément aux recommandations des missions d'observation électorale de l'Union européenne pour le compte du gouvernement de la République du Togo.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Après la nomination de la Première ministre Victoire Tomegah Dogbé en , Dodzi Komlan Kokoroko devient ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l'Artisanat, en remplacement de Affoh Atcha-Dédji qui se retrouve aux commandes du ministère des Transports routiers, aériens et ferroviaires[6],[7].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Les Grands Thèmes du droit administratif, Presses Universitaires de Lomé, , 237 p. (lire en ligne)
  • « L'Universitaire, le pouvoir politique et la démocratie », dans Mélanges, Presses de l’Université Toulouse I Capitole,
  • « Avons-nous encore besoin du droit international de la démocratie ? », dans Mélanges en l'honneur de François Hervouët, Pedone-PUP,
  • Ch. Desouches (dir.), « L'Organisation internationale de la francophonie et la démocratie : variations optimistes sur un couple légitime ? », dans De Dakar à Dakar, OIF,
  • « La politique devant l'administration publique du Togo », dans Mélanges Jean du Bois de Gaudusson, Presses universitaires de Bordeaux,
  • J.-P. Vettovaglia (dir.), « Éléments communs des codes nationaux de l’observation électorale et mise en perspective avec les codes de l’Union africaine et la Déclaration de l’UNEAD du 7 juillet 2005 », dans Études en l'honneur du Président Abdou Diouf, Bruxelles, Bruylant, (lire en ligne)
  • J.-P. Vettovaglia (dir.), « La portée de l'observation internationale des élections », dans Études en l’honneur du Président Abdou Diouf, Bruxelles, Bruylant, (lire en ligne)
  • « Conclusions générales », dans Le service public de la justice en Afrique, Colloque de Bordeaux, IDESUF-CAMES, .

Articles[modifier | modifier le code]

  • « La nécessité devant le Conseil de sécurité des Nations Unies », Revue Béninoise des Sciences Juridiques et Administratives,‎ , p. 43
  • « Révolution et droit international », Revue togolaise des Sciences juridiques,‎ , p. 71
  • « Le rôle du Secrétaire général des nations Unies dans les mécanismes de sécurité collective », Revue congolaise de Droit,‎ , p. 21
  • « L’idée de constitution en Afrique », Afrique contemporaine, Les tabous du constitutionnalisme en Afrique, no 242,‎ , p. 117 (lire en ligne)
  • « Le bulletin de santé du contrôle de la légalité des actes des collectivités territoriales au Togo. Virée décentralisatrice aux termes de la loi n°2007-11 du 13 mars 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales », Revue togolaise des sciences juridiques, no 2,‎
  • « Les élections en Afrique : Réussites et échecs », Pouvoirs, La démocratie en Afrique, Paris, PUF, no 129,‎ , p. 115-125 (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Togo/Existence légale ou non du Set : Le professeur Kokoroko parle de charlatanisme et de comédie juridique », sur togoactu.com, (consulté le ).
  2. « Contribution à l'étude de l'observation internationale des élections par Dodzi Kokoroko », sur theses.fr (consulté le ).
  3. « Pr Komla Dodzi KOKOROKO », sur alome.com (consulté le ).
  4. a b et c « Université de Lomé : Gbéassor fait place à Kokoroko », sur news.icilome.com (consulté le ).
  5. « Pr. Komla Dodzi Kokoroko, nouveau président de l'Université de Lomé », Université de Lomé, (consulté le ).
  6. Pascal Soklou, « Kokoroko Komlan Dodji, nouveau patron du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l'artisanat. », sur edunews.tg, (consulté le ).
  7. « Le Professeur Dodzi KOKOROKO prend les rênes du Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire », Ministère des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l'Artisanat, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]