Discussion:Pâté chinois

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J'ai enlevé le bandeau car aucune explication n'a été données concernant le motif de son apposition -- Phetu 29 jun 2005 à 17:21 (CEST)

J'ai toujours appris qu'on appelait ce mets de la sorte à cause des travailleurs asiatiques des chemins de fer, qui aidèrent à construire la route pancanadienne. La seule chose qu'on leur donnait à manger était ce pâté, constitué de viande, de maïs et des pommes de terre, denrées facilement trouvées tout le long du trajet. Est-ce que quelqu'un peut confirmer? Iniminimagimo 14 septembre 2005 à 06:12 (CEST)[répondre]

Je me confirme moi-même : [1]

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La légende des travailleurs chinois du chemin de fer a eu la vie longue pour ce pâté dit "chinois". Imaginer ces travailleurs le long de la voie ferrée avec un four. Faute de four, les paysans font des galettesà la place du pain. Cette légende ne résiste pas longtemps à un examen anthropologique.

Le qualificatif "chinois" lui donne un attrait éxotique pour un plat paysan très simple que l'on peut retrouver dans beaucoup d'endroits différents dans des études en Anthropologie alimentaire. le hachis parmentier est un nom pompeux par l'ajout de Antoine Parmentier pour un plat paysan robuste et roboratif.

Les relations entre la Nouvelle-France et la Nouvelle Angleterre étaient intenses par le "chemin de Boston", reliant Québec (ville) à Boston, par où passaient les immigrations dans les deux sens.

En Nouvelle Angleterre, ce "pâté chinois" porte le nom de "Sheepherd Pie", ainsi que dans les familles anglo-protestantes de l'Estrie, Eastern "Townships" ou "Cantons de l'Est", en zone parfaitement bilingue et biculturelle.

Pour un travail sur le terrain en Anthropologie, cette expérimentation est simple: aller dans une des régions de la Chine, au Nord avec le fleuve jaune, au Sud avec le fleuve bleu et donner à quelques habitants des "patates", du boeuf haché, une boite de "blé d'Inde" (maïs) à la crème et observer ce que ces gens font avec.

Réponse: N'importe quoi, sauf du pâté chinois. Pourquoi?

1 - Le mode de cuisson au four est la dernière option pour un Chinois par son côté énergivore et l'encombrement du four. Les modes de cuisson les plus répandus dans la civilisation chinoise sont la friture, la grillade et la vapeur qui sont économiques

2 - La viande hachée sera préparée e boulettes comme on les trouve dans les restaurants et les épiceries sous forme de "meat balls" de boeuf, porc, poisson, crevette et tuti quanti

3 - Les "patates" se retrouverons sous formes de galettes juives ("verennike"), de boulettes frites comme les "pommes dauphines" françaises, une fois réduites en purée.

4 - Le "blé d'Inde servira à faire une sauce pour napper le tout. CQFD (Ce Qu'il Faut Démontrer)

Takima 22 mai 2006 à 06:51 (CEST)[répondre]

__________

Sans vouloir offenser personne, je voudrais juste savoir si la théorie (ou bien commentaire) du fait que le boeuf ait pu être remplacé par du chat tient vraiment. Je veux dire, est-ce qu'on ne tombe pas un peu (beaucoup) dans les préjugés ou whatever ici???

--Protectr 23 avril 2007 à 23:10 (CEST)[répondre]

Étendue géographique de l'appellation anglaise, et la légende de l'origine...[modifier le code]

En réponse à Takima… Le terme "shepherd's pie" ne se rencontre pas qu'en Estrie ou en Nouvelle-Angleterre. Les anglophones de la région de Montréal l'utilisent aussi. Je sais pour avoir travaillé avec plusieurs et vécu avec une...

Quant à la légende de l'origine… Via indique bien: « selon une version de l'origine […] ». De plus, bien des organismes respectables publient des articles sans vérifier leurs sources… Un client au travail, organisme venant en aide aux personnes malades, allait récemment publier dans son bulletin d'information les résultats d'une recherche effectuée « par un professeur de l'université Johns Hopkins »… À la recherche d'une image pour illustrer cet article (je suis graphiste dans une imprimerie), j'ai trouvé sur le site Web de l'université Johns Hopkins elle-même, une page indiquant clairement que cette supposée étude n'originait pas de leur institution, et que ses supposés résultats étaient tous faux…

Morale de cette histoire : toujours vérifier nos sources ! (D'ailleurs, un canular à propos de l'apparence de Mars le 27 août circule depuis quelques années sur Internet (en modifiant l'année à chaque fois), ayant pour base le rapprochement de cette planète avec la Terre en 2003, mais les faits tous fortement déformés. Peu de gens vérifient les faits, et renvoient le message à leurs contacts ; une station de radio montréalaise en a récemment parlé, sans vérifier, et a dû se rétracter le lendemain, après que des astronomes amateurs l'aient contacté pour rectifier les faits.)

Met québécois ou canadien-français?[modifier le code]

Loin de moi de vouloir faire un long débat sur cette question mais il m'apparaît que l'utilisation "met canadien-français" est plus approprié pour désigner le Pâté chinois, et cela pour 2 raisons. Le nom (peut importe la version) origine du XIXe s. où l'on utilisait peu le terme québécois. Mais surtout, il me semble que c'est un plat aussi reconnu aujourd'hui par les francophones des autres provinces canadiennes. D'autant plus, que peut importe la version, il a été implanté soit par une expérience dans l'ouest canadien ou aux É.U. (donc hors-Qc). Bon cela étant dit, je vous laisse le soin de trancher. Merci--Ancien et moderne (d) 11 avril 2009 à 18:37 (CEST)[répondre]

Pour moi, c'est assez simple. Il existe le Québec et le Canada. Le caractère régional d'une spécialité n'est pas la région de consommation mais la région d'origine. Le pâté chinois est donc un met canadien. S'il est originaire du Québec, c'est un met québécois, donc canadien, aussi, mais s'il on dit qu'il est québequois, inutile de dire qu'il est canadien, vu que le Québéc est canadien. Ainsi va le monde en 2009. Cordialement. --Bruno des acacias 11 avril 2009 à 19:16 (CEST)[répondre]
Je ne connais pas l' origine du Pâté chinois donc je parle en pure hypothèse mais si c'est un mets typique des communautés francophones (mais pas du tout des anglophones) partout au Canada (et pas seulement au Québec) que faut-il mettre ? Nakor (d) 11 avril 2009 à 19:36 (CEST)[répondre]
réponse : met canadien-français. Le volet "origine" de l'article explique bien le tout--Ancien et moderne (d) 11 avril 2009 à 20:11 (CEST)[répondre]
Vous déplacez la question. A l'occasion de mes travaux sur les spécialités culinaires, les plats, les mets, appelons-les comme celui qui lit le souhaite, peu importe, j'ai constaté deux approches pour spécifier la région d'une spécialité. Il y a les tenants de l'origine, pour qui une « spécialité d'ici » est une « spécialité née ici ». Il y a les tenants de la culture, pour qui une « spécialité d'ici » est une « spécialité de la culture d'ici », la dite culture pouvant s'être déplacé ailleurs qu'ici. En ce qui concerne le pâté chinois, ceux qui considèrent que c'est une spécialité de la culture des canadiens-français, et qui considèrent que la culture prévaut sur le lieu d'origine, doivent dire « le pâté chinois est une spécialité canadienne-française ». Ce qui n'a rien à voir avec le « au XIXème siecle, on ne disait pas Québecois mais Canadiens-Français ». Sur ce, je conseille de ne pas préciser en introduction d'où est le pa^té chinois. --Bruno des acacias 11 avril 2009 à 20:35 (CEST)[répondre]