Discussion:Langues polynésiennes

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Wikipédias en langues polynésiennes[modifier le code]

Ajoutez celles qui manqueraient:

test de WP en wallisien:

Apokrif 25 juillet 2006 à 16:09 (CEST)[répondre]

quelques remarques[modifier le code]

l'étymologie de Piti me paraît douteuse, existe-t-il des citations/références sur ce point ?

Non ce n'était qu'une hypothèse. Biggs a sans doute raison, voir ci-dessous Nevers

En ce qui concerne l'écriture de 'amu = manger, j'y mettrais une occlusive glottale (à vérifier)

Exacte Nevers

La date d'installation il y a deux milles ans est une vision ancienne, elle a toutes chances d'être vieillie par les recherches futures (c'est déjà le cas pour les Marquises)

Cela par contre moins sûr, tant qu'il n'y a pas de preuves archéologiques formelles. Mais je ne connais pas le résultat de toutes les fouilles. Que dit-on pour les Marquises ? Nevers
A ce propos, je viens de tomber sur cet article intéressant d'Ottino sur ces fouilles archéologiques sur Hiva Oa. Il évoque bien un abri sous roche datant de 150 BC mais rien de plus ancien. http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/b_fdi_51-52/010015375.pdf Nevers

"bien qu'il n'y ait aujourd'hui pas d'intercompréhension mutuelle nette entre la plupart d'entre elles" il est notoire au contraire que Cook a été frappé de la vitesse avec laquelle des Tahitiens embarqués sur son navire pouvait se mettre à comprendre et à être compris des Maoris ou des Hawaiiens, à des milliers de Km de leur île natale...

Cook écrit effectivement que Tupaia se fait comprendre des Maori des NZ. Il y aussi d'autres témoignages. Par exemple celui des Rarotongiens qui avait du mal à comprendre les évangélistes tahitiens venu les convertir, ces derniers ayant finalement appris le rarotongien. Tout dépend de ce que l'on entend par intercompréhension. Cela va dépendre de chaque individu et d'autres facteurs (registre, niveau de langue). S'agit-il de plus de la forme écrite, orale ? Je peux lire facilement l'italien sans l'avoir jamais appris et par expérience je sais que peux le comprendre à l'oral au bout de quelques jours sur place. Pas parfaitement, mais au moins le sens général de la discussion. Mais je serais bien incapable de le parler ou de l'écrire. Faut savoir que Cook ne connaissait rien des langues polynésiennes et aurait été bien incapable de saisir ce que Tupaia pouvait raconter à son interlocuteur. Discutaient-ils pour se faire comprendre dans une sorte de charabia mi tahitien mi maori? C'est tout à fait possible. Ce que je peux te dire c'est qu'aujourd'hui, des locuteurs de langues polynésiennes différentes vont sans doute se comprendre un peu et encore mais cela ne sera pas spontané et ne dépassera pas quelques mots. Ils passerons très vite à l'anglais s'ils sont anglophones ou le français s'ils sont francophones. Tout au moins à l'oral pour la lecture c'est sans doute plus simple. Pour conclure la phrase, "bien qu'il n'y ait aujourd'hui pas d'intercompréhension mutuelle nette entre la plupart d'entre elles" est certes quelque peu vague mais à mon avis rend le mieux compte de la réalité. Nevers

('enata], ['enana] ou [kenana] ces mots comprennent des longues en Marquisien, qui a des longues beaucoup plus fortes qu'en tahitien, il faudrait les noter (je n'ai jamais entendu parler de "Kenana", à Ua Huka peut être ?)

Surement vrai, je ne peux pas t'aider, ne connaissant rien au marquisien Nevers

--Motunono 29 septembre 2006 à 20:56 (CEST)[répondre]

L'étymologie de Piti[modifier le code]

Professor Bruce Biggs (N. Zélande) a reconstru le mot tahitien piti à PROTO-TAHITIC, avec la signification 'ajouter quelque chose':

.TA PITI :To add something@
  • 8 Note: TAH innovated meaning borrowed into EAS@
EAS <Piti. :Two (Fts) B.>@
MAO Piti. :Put side by side, add (Wms)@
MAO1 Aa/piti/. :To add something, supplement (Bgs)@
MQA Piti. :Lier, attacher (Dln)@
TAH Piti. :Two (Mte)@

Kahuroa 20 octobre 2006 à 03:57 (CEST)[répondre]

Cette hypothèse est surement la bonne. Ce que je supposais mais j'ai vraisemblablement tort et n'en ai de toute manière aucune preuve, c'est qu'il s'agissait d'un pi'i (mot tabou) à propos de Pomare II (te "rua"). Que donc "rua" qui était bien utilisé autrefois en tahitien (et cela est avéré) avait disparu de ce fait et remplacé par ce "piti". Or d'où peut-il venir? L'idée d'une racine proto-polynésienne ayant le sens "d'ajouter QC" est possible mais à moins d'avoir une machine à remonter le temps, je ne vois pas comment avoir des certitudes. Nevers

Juste une remarque. Après vérif et selon mes sources, 2 en EAS (eastern island-pascuan) n'a jamais été "piti" mais bien "rua". Connais-tu la source de Biggs pour cela ? Il y a beaucoup de descendants de Pascuans à Tahiti venus soit au XIXè travailler chez Brander ou plus récemment dans le phosphate à Makatea. Je persiste à croire (mais sans preuve formelle) que ce "piti" n'en déplaise aux puristes vient bien du français "petit" (au sens de "petite quantité", "pas beaucoup", "little" en anglais et non "small". Nevers
En continuant de chercher pour cette histoire de passif impératif en tahitien (voir ci dessous, je n'ai du reste pour le moment rien trouvé de nouveau à ce sujet), je suis tombé sur ces définitions en tahitien de 'ĀPITI  : conjoint, élément d'une paire, former un couple et même définition en Maori des îles Cook avec KĀPITI. Donc Biggs avait raison, ce serait bien à associer avec cette idée d'attachement de lien ou de paire. Nevers
There is a proverb used in speeches in NZ Māori: āpiti hono, tātai hono, tātou ki a tātou = 'let us all unite as one' where hono = join, āpiti = arrange side by side/add, and tātai = in order. Piti also means arrange side by side, or add Kahuroa 21 mars 2007 à 10:54 (CET)[répondre]
Very nice proverb Nevers
There is a second line too: āpiti hono, tātai hono, rātou ki a rātou. Let them all unite as one, where 'rātou' refers to the dead. When said this way the effect is that we the living should unite, and let the dead unite with themselves, that is, let the dead leave this world and unite into their own world. Kahuroa 21 mars 2007 à 20:34 (CET)[répondre]

On voit donc bien que Piti ne peut venir du français petit, il est loisible de se lancer dans des interprétations personnelles en étymologie car tout (ou presque)peut arriver mais il faut quand même faire précéder ses élucubrations de pas mal de recherches sérieuses et éviter de regretter les machines à remonter le temps ou encore de "persister à croire"

la machine à remonter existe en fait : c'est l'étude comparative des langues...maintenant il existe des mots en tahitien qui peuvent venir du français, je pense à Kikiriri (équivalent à KiriKiri)qui semble venir de ... guiliguili...--Motunono 8 août 2007 à 02:08 (CEST)[répondre]

Bonjour. Je suppose qu'en parlant de "machine à remonter le temps" tu fais référence à la glottochronologie. Si tu t'intéresses à la question, tu te rendras vite compte que des élucubrations là pour le coup tu vas en lire et qui en plus se disent "scientitifiques". Quant à l'etymologie que tu donnes de kirikiri/'iri'iri. Pas vraiment sûr mais au moins elle est marrante. Nevers

Oui, l'étymologie que je proposait (sous toutes réserves) pour Kirikiri = kikiriri est certainement amusante, j'en conviens. Elle est à replacer dans le cadre de l'étude des mots "exotiques" en tahitien, puisque contenant un K ou un autre son normalement disparu, ou n'ayant jamais existé. Reste que même si le témoignage de "piti" en Pascuan est effectivement à prendre avec des pincettes, le mot est bien attesté avec un sens de redoublement dans plusieurs langues. Il devait dont exister en Tahitien au moment où effectivement, un tabou a dû s'opérer sur le mot "rua" (plusieurs cas bien connus en tahitien) et être naturellement adopté à ce moment là ? par ailleurs cela s'est vraisemblablement passé avant le contact européen, ce que pourrait probablement confirmer une recherche sur les premières notations de mots tahitiens par les missionnaires.
— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 118.92.59.49 (discuter), le 7 mars 2008 à 01:17 (CET)[répondre]

Order of languages/marqueurs aspectuels: désidératif Hawaiien *kia[modifier le code]

Have shifted the languages in one of the tables to reflect the proper subgrouping of Eastern Polynesian languages. While doing this I noticed that kia is given as the Hawaiian desiderative. This seems to be an error - is there any justification or source for *kia as a Hawaiian désidératif??? One would expect Māori kia to appear in Hawaiian as 'ia - (but you would need to be careful you were not confusing this with the Hawaiian particle 'ia marking passive / imperative. Kahuroa 14 mars 2007 à 11:46 (CET)[répondre]

You are right, this is 'ia. Checking it on the online ulukau dictionary, i 've found this example. "ʻAi ʻia ka maiʻa" can mean "eat the banana" or "the banana was eaten". The construction is quite surprising ! I remember i saw an online phd thesis about ergativity in Hawaiian but i do not remember where. Do not hesitate to correct other errors. Ka kiteNevers
No, 'ai 'ia is NOT the particle in question as can be seen in your example where it FOLLOWS the verb rather than PRECEDES. That is the passive/imperative marker. Compare Māori tomo to enter, tomokia passive/imperative form, horo swallow, horomia pass/imp. In many Polynesian languages this marker has the form -Cia but Hawaiian has generalised all these to 'ia. This is not the desiderative. Kahuroa 14 mars 2007 à 19:50 (CET)[répondre]
You are probably right, I didn't know this type of marker except in what is classicaly described as the passive form (hia in tahitian 'ia in Mck). I 'll check if "Kai'ia te meika" can also mean "eat the banana" and not only "the banana was eaten" in Mck Hmm interesting, if it is also true in other polynesian languages ! Nevers

Here is the usage in Māori

- so called desiderative PRECEDES THE VERB: kia pai tō haerenga = may your journey be good. kia tae mai koe until you arrive. Kia atāahua tō wahine May your wife be beautiful. Kia tere - hurry up (be fast). Kia pau ngā kai, hoki mai. - When the food is finished, come back here. Kia tangi te pere, hoki mai - when the bell rings, come back.
- so-called passive FOLLOWS THE VERB (written as a suffix in Māori): Kainga ngā taro nā - Eat those taro. Inumia te wai - Drink the water. I kainga ngā taro e nga manuhiri - the visitors ate the taro. Tangihia te pere - Ring the bell.
so-called active versions of the above passives: E kai ana koe i ngā taro? - Are you eating the taro? Ka inu ia i te wai. - He drinks the water. E kai ana ngā manuhiri i ngā taro - The visitors are eating the taro. Ka tangi te pere - the bell rings. Ka tangi te tamaiti - the child cries.
inu > inumia but kia inu
kai > kainga = (Samoan 'aiga) but kia kai
horo > horomia but kia horo
tangi > tangihia but kia tangi

Kahuroa 15 mars 2007 à 00:33 (CET)[répondre]

Have added in some of the aspect markers from Clark 1976. He is a little unclear about Hawaiian, but seems to suggest that it is 'ia, so I have marked it with a '?'. This is not the passive/imperative 'ia that follows the verb, but that precedes it. By the way, Clark refers the desiderative as the subjunctive marker. Kahuroa 15 mars 2007 à 09:15 (CET)[répondre]
Thanks for the explanation. I've finally with your help, found few examples for Mck in Buse dictionary with -a and -mia "Tanu-a tena au va'arua" : "Fill those holes in" or ; Tanu-mia tena va'arua : fill that hole in. As far as i know (but i can be wrong), it doesn't seem to be a very usual construction to express a wish or an order. Constructions with the desiderative or prescriptive aspects seem to be more frequent. I can't find such an examples in tahitian but I keep on searching. There is what some tahitian linguists called pseudo-passive like in this book [1], but I don't think this is exactly the same thing. Anyway, it shows that the grammatical description of those languages is still in its infancy and that there is a serious problem with the metalanguage used for it. What is generally described as a "passive", "pseudo passive" or "passive/imperative" form... is probably much more more complex than that Nevers
Interesting. Māori also has tanu/tanumia. It may be that Māori has the 'imperative' usage more than related languages, its common in Māori - oh and I forgot to say there are two forms of the suffix - -Cia and -Ca where C can also be zero as in tuku/tukua or tuku/tukuna. This is one of the famous things about Polynesian linguistics since it preserves otherwise lost final consonants - compare Malay tangis (i think?), Samoan tagisia (i think?), Māori tangihia. You are right about the terminology being problematic - there is a school of thought here that ergativity or split-ergativity is involved - see this unpublished thesis from 2006. Kahuroa 15 mars 2007 à 19:23 (CET)[répondre]
I just found in Tai Carpentier and Clive Beaumont "Kai Korero : a cook islands maori language coursebook" this explanation (I should have a look in this book more often). "Commands have two forms in positive sentences. There are active and passive. Active is common construction (all the sentences in this book so far have been active)" (p.40). They give three eg for the passive command with the 'ia suffix "tata'ia to'ou ingoa" : "write your name !" ; "Orei'ia te Kapu !" : "wash the cup !" and "Mataipi'ia te taro !" : Peel the taro ! So it seems to be more frequent than i thought even if it's not the common way. I really can't find the same thing in tahitian. There is indeed probably something to see with ergativity. I'll read the link you indicated. Nevers
OK. re Tahitian "Orei'ia te Kapu !" - Māori is: Horoia te kapu - wash the cup! So similar. And by the way, Auraka is Māori too with the same meaning as kaua, but is rather archaic. Kahuroa 16 mars 2007 à 06:56 (CET)[répondre]
Just a hypothesis. I wonder if the "passive imperative" does not exist (or never has been described) in tahitian because it does not exist in french, or in the contrary if the passive imperative exists in Hawaiian, Maori and Cook Maori and perhaps other polynesian languages because it exists in english (have or get construction : eg have your cup washed!) ? It would be interesting to know if we can find the same passive construction for instance in wallisian to express command... Concerning 'auraka/'aua this is the contrary in Mck 'aua is rarely used just in some 'imene (songs), but not in everyday language. Nevers
Re your hypothesis - sounds impossible to me. How well has Tahitian been described? Kahuroa 16 mars 2007 à 12:55 (CET)[répondre]
There are heaps of studies on tahitian by french speaking linguists, native speaking linguists and even english speaking linguists (eg DT Tryon). All i can say is that I've checked all the documents I have or that can be consulted online (dictionaries, grammars, methods, including the grammar and dictionary of the fare vana'a and Tryon method) and I didn't see any examples or reference on a "passive" construction to express a command. This is why it would be interesting for comparison to see if it's also the case in other polynesian languages ???. We would see if it was an ancient contruction which disapeared because of the french language influence, (unless one of the tahitian ari'i decided one day to put a rahui on "passive-imperative" clause :) Nevers
What about this: E 'ori hia! "Dance!". From [2] Looks like an imperative/passive to me. And this explanation on the same page: (vb) hia Changes the verb to passive meaning, but can also be used as a command.
Thanks for the example. Indeed, it seems to be a "passive-imperative". But I confirm, that I didn't see such an explanation in what is generaly considered as reliable sources for tahitian. Perhaps a tahitian speaker could tell us if this construction is used in everyday language or if it is an archaic form ? Anyway it prouves that the language used for a grammar description have probably a great influence on the description itself Nevers


Sorry if I do not have time to read all of the above, but I think there are some confusions in the table concerning the hawaiian. My understanding (Hawaiian classes) is that ua is the past and i is the negative for the past (among other meanings). In Hawaiian there is present, past, future, continuing action and command, that's it. But I'm not a linguist, just living here... A hui hoi! Cosita

La négation en hawaiien est il me semble " 'a'ole "; " 'a'ole + PP + i", la négation avec l'idée d'accompli; " 'a'ole +PP + e..." pour l'inaccompli. Plus compliquée est la distinction entre "i" et "ua". C'est du reste le même problème pour l'ensemble des langues polynésiennes pour lesquelles ces deux marqueurs existent. La confusion dans l'article vient du terme cessatif, "ua" peut en effet aussi marquer l'accompli et pourtant cela n'a pas tout a fait le même sens que "i". "ua" est généralement décrit comme du perfectif, le terme est sans doute meilleur.
To Kahuroa. It seems that desiderative in hawaiian is in fact "ō". I've just found these examples : " ō ho'i ā 'ōlelo aku…" : Better go back and say… ; ō hele kāua ! : let's go ! (Hawaiian Grammar, Samuel H. Elbert, Mary Kawena Pukui, p.61) Nevers

à mon avis on ne peut laisser cette phrase :

"Ainsi, le tahitien est la langue du monde qui possède le plus faible nombre de phonèmes : 5 voyelles (sans compter la longueur) et 8 consonnes (à quoi s'ajoute néanmoins la glottale"

il est antiscientifique de préciser que les longues et les courtes ont bien une oposition phonologique pour ensuite compter la longue et la courte comme une seule voyelle (pour le plaisir d'affirmer la simplicité de la phonologie de la langue )

par ailleurs, il est clair que la glottale ne "s'ajoute" pas mais qu'elle fait intégralement partie des consonnes tahitiennes. Cette phrase entretien une longue histoire de malcompréhension de la glottale, qui est mal perçue par les européens non-entrainés (et même par ceux qui sont entrainés en début de mot...) et qui a conduit à ne pas la noter dans beaucoup de langues (pascuan, tahitien, rarotongien). Le fait de ne pas être noté a naturellement été un facteur primordial qui gêne encore aujourd'hui l'analyse. A Tahiti aujourd'hui, beaucoup écrivent encore les mots avec les glottales intérieures mais pas la glottale initiale : Ai'a (qui devrait s'écrire 'ai'a). Lemaitre a fait tout un dictionnaire dans lequel les mots commençant par une glottale sont rangés sous la voyelle qui suit ce qui est encore source de confusion.

on pourrait d'ailleurs faire une page de wiki sur l'histoire de l'évolution des consonnes dans les langues polynésiennes, notamment la glottale, ce pourrait être justement la page "proto-polynésien"

je vais m'y mettre un de ces jours peut-être...--Motunono 8 août 2007 à 02:27 (CEST)[répondre]

Bonne idée mais commencer par améliorer les articles tahitien et marquisien serait déjà un bon début. Fa'aitoito. Nevers

critique du tableau : Permanences et variations lexicales[modifier le code]

L'originalité phonologique de langues telles que le pascuan ou le Tongien serait mieux mise en évidence si on informait le tableau avec les descendants de mots protopolynésiens (comme *metu'a = parent au sens large) qui comprenaient une (ancienne) occlusive glottale, ce qui n'est pas le cas actuellement avec les mots choisis (je peux en fournir d'autres sur demande à mon mail). Par ailleurs, je signale une grossière erreur : le mot Ma'ohi, n'est PAS l'aboutissement en tahitien du mot qui a donné "maori" ou "maoli" ou "mao'i" respectivement dans la plupart des langues, en hawaien, en marquisien. L'aboutissement en tahitien de cet ancien mot *ma'oli (pardon je l'avais écrit de mémoire) est "maori" tout simplement et il a bien le même sens d'"indigène", banal, etc. Mais je sais que des gens persuadés du contraire sévissent sur ce site et je ne vais pas perdre mon temps à modifier quoi que ce soit. Bien à vous ! stephane.jourdan gmail
— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 212.234.218.194 (discuter), le 4 juillet 2008 à 01:40 (CEST)[répondre]

J'ai fait des corrections - ma source est Pollex (le lexique polynésienne) compilé par les linguistes Bruce Biggs, Ross Clark, et al. de l'Université d'Auckland. Pollex reconnaît les mots "Maori" et "Maa'ohi" comme réflexes tahitiennes de "* ma'oli".Kahuroa (d) 4 juillet 2008 à 11:20 (CEST)[répondre]

Merci pour ces aménagements, c'est déjà mieux à mon avis. Oui, je consulte le Pollex aussi, je suis en contact avec le pr. Clark. donc nous sommes d'accord : le réflexe le plus solide est "maori" et le fait que Ma'ohi soit un réflexe de la même racine est une hypothèse qui est arrivée dans le POLLEX mais beaucoup moins solide à mon avis, le Pollex comprenant de nombreuses erreurs, plutôt de notation en général (il reprend d'anciennes notations souvent). En l'occurence, pour que ce mot vienne du protopolynésien *ma'oli, il faudrait postuler en tahitien la survie de l'ancienne occlusive, ce qui serait un cas unique et en plus, l'évolution d'une liquide en aspirée, ce qui serait un deuxième cas particulier. Enfin, il faudrait expliquer la cohabitation de la forme régulière avec cette forme atypique ??? ça fait beaucoup pour un seul mot. Et en ce qui concerne l'idée de rajouter des mots ayant une OG primitive, je viens de m'apercevoir qu'en fait il y avait bien de tels mots : les mots *ma'oli justement dans le tableau, avec la glottale qui se maintient logiquement en Pascuan, ça m'étonne énormément qu'elle ne soit pas en Tongien aussi, peut-être devriez vous vérifier? ça serait bien de mettre aussi un autre exemple avec cette glottale primitive, mais un où elle se retrouverait aussi en Tongien, comme *metu'a par exemple

Pour finir, ma critique, la présence des réflexes pour le mot signifiant "français" n'est pas une bonne idée à mon avis, étant donné que ce sont des mots typiquement modernes et néoformés. La comparaison n'est intéresante que pour des mots anciens et formant bien des avatars de la même racine, que leur sens ait divergé ou non, d'ailleurs SJ— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 212.234.218.194 (discuter), le 4 juillet 2008 à 22:30 (CEST)[répondre]

Reo Maohi[modifier le code]

Avant de faire une bêtise, j'aimerais avoir votre avis concernant la mise en place d'une redirection de Reo maohi vers Langues polynésiennes. Il me semble bien que l'on parle de la même chose, même si ce n'est pas à 100% clair. Cf cet arbre des langues polynésiennes : http://www.farevanaa.pf/arbre.php. Le détail qui me fait douter étant que l'arbre comporte 40 langues, alors que Langues polynésiennes en parle de 38. Mon but principal est de supprimer la redirection de Reo maohi vers Tahitien qui me semble réductrice. Je voulais au départ créer une page à part entière pour Reo maohi en récupérant la mini-définition qui a été recopiée sur les pages Paumotu, Marquisien, Tahitien, Mangarévien. Qu'en pensez-vous ? Deelight (d) 1 mars 2009 à 02:31 (CET)[répondre]

L'expression "reo maohi" est-elle effectivement utilisée pour désigner des langues polynésiennes autres que le tahitien ? Apokrif (d) 9 septembre 2010 à 19:42 (CEST)[répondre]

Ma'ohi n'est légitime que pour désigner le tahitien, et encore... EN TAHITIEN, pas en français (qui n'a pas le mot ma'ohi, cqfd). Ce mot n'a aucune légitimité en marquisien, en mangarevien, en paumotu, notamment parce dans ces langues le rôle de l'occlusive glottale et du h sont historiquement différents. Donc si le mot existait dans ces langues, ce qui n'est pas le cas, il y aurait une forme différente. Il faut bien voir que ce mot a toujours eu des connotations politiques, donc même pour désigner le tahitien, il n'est pas neutre. C'est un peu le "kanak" de PF; Si vous parlez des langues mélanésiennes, vous les nommez scientifiquement, si vous commencez à parler de langues kanak, ça devient orienté, pareil à Tahiti. Donc puisque c'est déjà abusif de vouloir réunir toutes les langues de Polynésie française sous la bannière ma'ohi, ça le serait évidemment encore plus si vous vouliez englober toutes les langues POLYNESIENNES qui ne sont pas lea langues parlée dans la sus-dite PF mais dans le triangle polynésien ! stefjourdan

Malgache?[modifier le code]

Qu'est-ce que fait le malgache ici? Le malgache n'est pas une langue polynésienne. Selon l'Ethnologue et aussi selon l'article de Wikipédia sur le malgache, celle-ci est une langue qui appartient au groupe barito des langues malayo-polynésiennes.
— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 82.159.136.235 (discuter), le 25 juin 2009 à 10:43 (CEST)[répondre]

Meaning of "kanaka"[modifier le code]

The discussion of this word contains a number of errors and obscurities, not to say absurdities.

  1. "Kanaka" is certainly of Polynesian -- specifically Hawaiian -- origin. It is not, however, derived from "Kané" (Hawaiian /kaane/ 'man, male').
  2. Some appear to have understood the parenthetical (Mamaka Kaïo)as some ancient form of "Kanaka", but in fact it is a mis-spelled reference to _Mamaka Kaiao: A Modern Hawaiian Vocabulary_ (University of Hawaii Press, 2003). If any reference were necessary to establish the well-known fact that Hawaiian /kanaka/ means 'person', it would be more useful to refer to the standard dictionary of Elbert & Pukui.
  3. There is no explanation of where the supposed "nouvelle acception en 2005" comes from, or in what language it is supposed to apply. The only possible clue is in a reference at the end of the "Nota" below, to "rés. no. 5195 A.P.E./Forum de Langues Océaniennes-2005; in Osservatore Romano, éd.interna no.52". This would appear to be a rather obscure publication of the Vatican, hardly accessible to most readers. As far as I know, the Catholic Church does not issue pronouncements about the correct meaning of words in Hawaiian, or French, or any other language. Unless this refers to Latin??
  4. The parenthetical "(dans lequel certains chercheurs voient des origines grecques)", without any reference to who these "chercheurs" might be, is pure absurdity.
  5. Finally, the "Nota", which attempts to demonstrate that "Kanaka" and "Français" have the same meaning, depends entirely on the extremely dubious claim that "Kanaka" means (since 2005?) "free man".

Ross Clark 27.252.122.203 (d) 18 juin 2012 à 01:42 (CEST)[répondre]

  • syntaxe/morphosyntaxe : la langue est-elle agglutinante ? flexionnelle ? isolante ?
  • la phrase est-elle VOS ? VSO ? OSV.... (6 cas)
  • une phrase commentée du genre "sur la plage, le chien poursuit le ballon" ? peut-être comparée au tahitien équivalent ?

Merci. --Lf69100 (discuter) 14 septembre 2013 à 12:38 (CEST)[répondre]

le tableau des consonnes[modifier le code]

Ce tableau est très critiquable

Il n'a en effet aucune valeur pédagogique : si quelqu'un se demandait si le son [h] par exemple existe en maori des îles Cook, il aurait intérêt à consulter un tableau d'EVOLUTION. Ces tableaux bien connus, reproduits dans de nombreux ouvrages, repartent d'un son primitif reconstitué en proto-polynésien (ou à un autre niveau d'ancienneté) et nous renseignent sur leur devenir dans les langues actuelles. Il y apprendrait que dans les langues Cook, les anciennes consonnes reconstituées comme *H ainsi que *F ont évolué en occlusives glottales et que la langue ne peut donc en contenir, aucune autre consonne primitive n'ayant donné non plus ce résultat [h]. Cette conclusion serait à modérer car la langue SUR LE TERRAIN contient certainement en pratique des mots anglais, le colonisateur, donc des mots d'emprunt certes, mais d'emploi quotidien (je n'ai pas d'exemple mais je peux en chercher. (hum, après une brève recherche, il semble que les mots anglais d'emprunts soient dépouillés de leur h, et soient rendus "phonologiquement corrects" avec une occlusive glottale"). Le son [h] pourrait exister aussi dans des mots tahitiens (les Cook Islanders écoutent des chansons tahitienne toute la journée à la radio). Bien avant la radio, les contacts existaient en permanence entre ces archipels d'ailleurs les premières personnes que Cook a rencontré sur une plage des îles... Cook étaient des tahitiens, si je ne déforme pas trop l'histoire. Il faudrait donc toujours redire que ces présences/absences se réfèrent à une langue IDEALE, jamais réalisée en pratique. (il est probable après exament que ces mots subissent le même sort que les mots anglais en fait)

Deuzio, le tableau sous-entend l'équivalence des sons dans différentes langues, un [l] du samoan serait le strict équivalent d'un [l] hawaiien, ce qui n'est pas prouvé phonétiquement. De même pour la stricte distinction du tableau entre l et r, certaines langues ont plutôt un [l] ( pour une oreille européenne) tandis que d'autres plutôt un [r] (toujours pour la même oreille) mais c'est une distinction empirique. Des explorateurs qui seraient venus d'un autre horizon linguistique auraient pu y entendre le même son (les japonais par exemple).

Un autre fait malencontreux est qu'en étudiant la présence d'un son donné (plus ou moins bien délimité comme je viens de le dire) on fait le terreau d'une confusion : l'occlusive glottale actuelle par exemple, est le résultat dans les différentes langues d'une histoire complètement différente, qui peut être la survivance d'un son primitif comme en Tongien ou en Pascuan ou au contraire, ce son primitif ayant disparu, sa réapparition comme résultat d'une évolution à partir d'un autre son (différent pour le tahitien, le marquisien, le Cook island maori). En admettant que l'OG a une identité phonétique, on court le risque de passer à côté de sa diversité phonologique.

Le petit plus de ce tableau, enfin des notes qui y sont attachées, c'est qu'il signale des exceptions qui ne sont pas notées en général dans les tableaux d'évolution, comme par exemple la présence du [h], contrairement à la norme, dans les dialectes nordiques des îles Cook (ouf on a fini par en trouver des h)... mais je ne suis pas sûr que ce petit plus suffise à rattraper l'absence de méthode scientifique dans ce tableau, qui est descriptif seulement (soit phonétique) alors que pour devenir une science la linguistique a dû devenir structuraliste (soit phonologique).

Je terminerai sur ce point en posant cette simple question : un pareil tableau se trouve-t-il seulement dans la littérature ou est-il une improvisation propre à cette page ?

D'une manière générale, j'ajoute que sur cette page dédiée au langues polynésiennes, le malgache (?) gagnerait à être remplacé par une colonne sur le mangarévien, par exemple, ou le Niue. La comparaison avec le malgache étant intéressante (à condition de produire des cognats, pas des traductions comme j'en vois : pour donner un point de comparaison, chien correspond à "hound" en anglais, pas à "dog") mais trouvant mieux sa place sur une page "langue malayo-polynésiennes". stefjourdan
— Le message qui précède a été déposé par l'IP 218.100.77.68 (d · c), le 15 mars 2015 à 00:33 (CET). Il est recommandé de signer en cliquant sur Exemple du bouton signature ce qui ajoutera les quatre tildes de signature (~~​~~).[répondre]

Situation sociolinguistique[modifier le code]

Bonjour à tous, j'ai enrichi l'article avec une nouvelle section sur la situation sociolinguistique des langues polynésiennes, en recensant notamment les différentes langues en danger, ainsi qu'un paragraphe sur le statut juridique de ces langues. Peut-être faudrait-il également donner quelques statistiques sur les locuteurs ? N'hésitez pas si vous avez des suggestions ou des remarques ! Skimel (discuter) 30 mai 2016 à 14:57 (CEST)[répondre]