Discussion:Jean Goujon

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Raisons de la demande de vérification[modifier le code]

L'article wikipédia allemand et anglais ne mentionne pas la date de 1572 comme date de décés de Goujon. Il serait mort probablement en Ialie vers 1567-69. Que vient donc faire cette histoire d'assassinat au moment du massacre de la Saint Barthélemy ? Quelle est la source ?--Châtillon 6 novembre 2006 à 13:02 (CET)[répondre]

Discussions[modifier le code]

Bonjour, vous demandez dans la page de discussion de l'article Jean Goujon la source de "cette histoire d'assassinat au moment du massacre de la Saint Barthélemy". Sans doute n'avez-vous pas lu l'article jusqu'au bout : la citation a une note en bas de page indiquant : Paris ou le Livre des Cent-et-Un, Paris, Ladvocat, 1831-1834, p. 91. En références, Édouard Mennechet, Le Plutarque français, vies des hommes et femmes illustres de la France est mentionné. Que demander de plus ? L'article anglais ne donne, quant à lui, aucune source. Le lieu et la date de la mort de Goujon sont suivies d'un point d'interrogation. Si l'article anglais affirme qu'il est mort en Italie – parce qu'il aurait quitté la France pour des raisons religieuses en 1562 – je ne demande qu'à le croire, un Huguenot chercher refuge en… Italie, cela ne serait pas ordinaire, mais à moi de demander : quelle est la source ? Jaucourt 21 décembre 2006 à 04:01 (CET)[répondre]

Il y a deux problèmes:
  1. La crédibilité de la source qui date de 1830, soit d'époque Louis-Philippe.
  2. Les sites qu'on trouve sur le web sur Goujon le fait mourir vers 1567.
Depuis quand la date d'une source en entache-t-elle la crédibilité ? Ou est-ce l’« époque » (Louis-Philippe) qui fait problème ? Là encore, problématique nouvelle, mais totalement inconnue. Le site insecula mentionne Paris comme lieu de décès. WGA donne 1565 comme date de décès, mais le musée protestant et photo.rmn donnent 1567. Mais aucun n'est sourcé de toute façon, ce qui m'amène, une fois de plus, à demander : quelles sont leurs sources ? Et pourquoi des sites non sourcés doivent-ils servir de référence ? La Revue de l'art chrétien de la Société de Saint-Jean, dirigé par l'abbé J. Corblet, Édouard Champion, 1868, p. 621 mentionne l'épisode de la Saint Barthélemy. Plus près de nous, l’Algemeines Künstler Lexikon évoque Paris, 1572 comme lieu de décès (p. 300, 1. 4). Jaucourt 4 mars 2007 à 07:24 (CET)[répondre]

L'histoire du meurtre le jour de la Saint-Barthélémy me semble suspecte, à cause des querelles religieuses et politiques ; on trouve un bel exemple d'histoire à fins morales dans le Musée Universel, 1857. Quoi qu'il en soit il faut des sources. En voici quelques unes prises sur Gallica.

  • L'oeuvre de Jean Goujon gravé d'après ses statues et ses bas-reliefs : accompagné d'un texte biographique et de tables explicatives des planches (Nouvelle édition) / par Réveil ; [Lecoq et J. Sulpis sculpt.] -A. Morel, libraire-éditeur (Paris)-1868 : cite d'Argenville et Lenoir à l'appui de la thèse de la mort d'un coup d'arquebuse sur son échafaudage le jour de la Saint-Barthélémy 1572. Mais quatre ans après, dans Musée de peinture et de sculpture ou Recueil des principaux tableaux, statues et bas-reliefs des collections publiques et particulières de l'Europe. VOL10 / dessiné... par Réveil ; avec des notices descriptives, critiques et historiques, par Louis et René Ménard... -Vve A. Morel (Paris)-1872, p. 13, on lit « bien qu'une opinion populaire le fasse mourir à la Saint-Barthélémy, ce fait, dénué de preuves, est aujourd'hui contesté ».
  • Vies des fameux architectes depuis la renaissance des arts : avec la description de leurs ouvrages. T. 2 / par M. D***,... [Dezallier d'Argenville] -chez Debure l'aîné (A Paris)-1787 : Jean Goujon pp. 109-115, mort à la S.t Barth. p.114
  • Description historique et graphique du Louvre et des Tuileries / par M. le Cte de Clarac,... ; publiée dans son Musée de sculpture de 1826 à 1828, précédée d'une notice biographique sur l'auteur, par M. Alfred Maury -Impr. impériale (Paris)-1853 : mort à la S.t Barth. p.403
  • Charles Picard, "Jean Goujon et l'Antique", Journal des Savants, 1951 (lecture de Pierre du Colombier Jean Goujon) : « Il est bien possible (... que ...) Jean Goujon fût allé finir ses jours obscurément à Bologne, entre 1564 et 1569 » (p.29).

Les autorités plus modernes donnent Jean Goujon pour mort en Italie:

  • La notice d'auteur de la Bibliothèque nationale de France donne la mort en 1567 en Italie.
  • Dans la notice des Archives de France, Alain Erlande-Brandenburg écrit « Il s’enfuit en septembre 1562, à Bologne. Laurent Penni l’y a rencontré et le désigne comme tailleur de reliefs. », fondé probablement sur Dominique Cordellier "Primaticcio, Lorenzo Penni et Jean Goujon, tra Bologna e Francia: andata e ritorno" au colloque « Crocevia e capitale della migrazione artistica: forestieri a Bologna e bolognesi nel mondo (XVI secolo) », Bologne, 11-13 mai 2009 (actes publiés à Bologne, Bononia University Press, 2010).

Je serais d'avis de donner le meurtre au cours du massacre de la Saint-Barthélémy pour une « légende » ou une « tradition », qui a en tant que telle son importance, mais il faudrait citer l'opinion savante actuelle. PolBr (d) 15 novembre 2012 à 18:44 (CET)[répondre]

Je supprime la référence

« Il travaillait sur son échafaud au vieux Louvre lorsqu’un coup d’arquebuse vint lui fracasser les reins : « ses amis chéris, ses élèves, Germain Pilon, Pierre Lescot, Bullant, passant par là, versèrent quelques larmes sur le cadavre de leur maître ; mais le courage leur manqua pour lui creuser un marbre. Le restaurateur de la sculpture de France ne trouva pas un ciseau ami pour graver son nom sur une pierre, et son épitaphe ne fut tracée que sur le registre des dépenses de la ville, avec celle des douze cents victimes qu’on tira de la rivière, et pour lesquelles on inscrivit dans ce livre une quittance de vingt écus aux fossoyeurs qui les ensevelirent. » Paris ou le Livre des Cent-et-Un, Paris, Ladvocat, 1831-1834, p. 91. »

  1. Référence insuffisante. Il y a sous le titre Paris, ou Le livre des cent et un au moins quinze volumes d'historiettes sur Paris. Voir sur Gallica
  2. J'ai effectué une recherche électronique dans le texte des 15 volumes en ligne sans résultat.
  3. La légende est suffisamment bien documentée dans les autres références.

PolBr (d) 7 janvier 2013 à 23:05 (CET)[répondre]

date de naissance[modifier le code]

il est né en 1510 pas en 1520

Naissance et mort[modifier le code]

Bonjour à tous, selon le cours cours d'histoire de l'art que je viens d'avoir, Jean Goujon est effectivement né en 1510. Quant-à la date de sa mort, il y a désaccord sur le sujet, en effet, nous ne disposons pas d'archives pour nous éclairer. Notre prof nous a donc dit de considérer qu'il est mort vers 1565. En ce qui concerne la thèse d'un assassinat, je n'ai pas d'informations, mais la citation de Paris ou le Livre des Cent-et-Un : "ses amis chéris, ses élèves, Germain Pilon, Pierre Lescot, Bullant, passant par là, versèrent quelques larmes sur le cadavre de leur maître ; mais le courage leur manqua pour lui creuser un marbre." ça me semble un petit peu trop emphatique et romancé pour être vraiment sérieux... Warpsychosis (d) 27 novembre 2007 à 17:10 (CET)[répondre]

Effectivement. Je pense qu'il ne serait pas mauvais de préciser que nous ne connaissons pas sa mort.--Châtillon (d) 27 novembre 2007 à 20:26 (CET)[répondre]

Voici le texte du cartel de la Fontaine de Diane au Louvre: « Fontaine de Diane --Milieu du XVIe siècle -- Partie supérieure de la fontaine de la cour du château d'Anet (Eure-et-Loir), demeure de Diane de Poitiers, favorite d'Henri II. La sculpture a été successivement attribuée de façon erronée à Benvenuto Cellini, Jean Goujon et Germain Pilon. Mais il est difficile de juger de l'oeuvre qui a été largement complétée par le sculpteur Pierre-Nicolas Beauvallet en 1799-1800 ». Il y a lieu d'être moins affirmatif.

PolBr (d) 15 novembre 2012 à 17:34 (CET)[répondre]

Par ailleurs, la version du Louvre est sur Wikimedia Commons:DianeLouvre.jpg PolBr (d) 15 novembre 2012 à 19:38 (CET)[répondre]

Il est écrit « Représentatives du maniérisme français, les figures de Goujon sont ovales, sensuelles et fluides. (...) Sa réputation connaît, à la fin du XVIe siècle, une légère éclipse au profit de tendances plus maniérées, avant d’être de nouveau appréciée par le baroque et le classicisme français. » N'y-at-il pas une contradiction entre le début et la fin du paragraphe? Ne serait-il pas nécessaire aussi de mettre des liens avec des autres articles, sur les artistes « de tendances plus maniérées ». Pierre de Francqueville?

PolBr (d) 15 novembre 2012 à 18:50 (CET)[répondre]