Discussion:Jacques Saint-Cère

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Passage de l'« écrivain Pierre Michel » collé ici car il y défend sa thèse, contestée par l'ensemble des historiens : des propos non neutres et manquant de sources secondaires[modifier le code]

« De son vrai nom Armand Rosenthal, [...] Ambitieux et sans scrupules, mais dépourvu de moyens, il commence sa carrière par de petites escroqueries - genre grivèlerie au détriment de cochers de fiacre... - qui lui permettent de vivoter, mais qui lui valent d'être condamné par défaut à 13 mois de prison le 7 avril 1879. [...]
On le retrouve à Nuremberg, où il se fait appeler Armand et passer pour un journaliste français venu étudier la peinture de Dürer, puis à Leipzig, où il entre en contact avec le célèbre écrivain galicien Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895). Depuis le 1er octobre 1881, celui-ci y fait paraître une grande revue à vocation internationale, Auf der Höhe ("Au sommet", ou "Sur les hauteurs"). Notre aventurier joue de son charme et de sa séduction, [...] et devient rapidement rédacteur en chef, dès le mois d'avril 1882 !
Parallèlement à cette ascension journalistique, il a jeté son dévolu sur l'épouse de Sacher-Masoch, la célèbre Wanda von Dunajew, de son vrai nom Aurora von Rumelin, qui ne tarde pas à devenir sa maîtresse - « Elle devient sa maîtresse sous mes yeux, mais je n'y participe pas » . Six mois plus tard, il découvre que l'infidèle ami est doublé d'un escroc, qui a détourné à son profit la bagatelle de 3.000 marks, et il s'en plaint dans une lettre du 28 janvier 1883. Par la suite, si l'on en croit Bernard Michel[1], le prétendu Armand, passé en Suisse avec Wanda, aurait même cherché à émettre une lettre de change de 30.000 francs contre de fausses reconnaissances de dettes sur Sacher-Masoch[2] »

Un de ses collègues, du Figaro, l'honnête et scrupuleux André Maurel, dit de lui : « Il manquait au-delà de tout tact, de prudence et modération. Il était snob, invraisemblablement puéril, n'imaginant pas qu'une vie peut être agréable sans parade ni poussière. Il lui fallait éblouir, par goût d'abord, par la conviction ensuite, que le faste était une nécessité et le signe d'une carrière épanouie[3] ».

Il rencontre Max Lebaudy, un jeune héritier innocent et très riche. Bernard Michel parle d'un cible idéale pour maître chanteur.
Saint-Cère attaque perfidement Lebaudy dans Le Figaro, et dans la Vie parisienne. Il extorque des sommes considérables au jeune Lebaudy pour cesser ses écrits. Max Lebaudy, meurt en 1895.

À sa mort ses frères découvrent le chantage, et portent plainte. Armand Rosenthal alias Jacques Saint-Cère est arrêté le . Il est emmené à la prison se Mazas. Les héritiers n'arrivent pas à prouver leur accusation, les sommes ayant été versées en liquide. Et Armand use d'intimidation auprès du seul témoin, l'ex-maîtresse de Lebaudy, Mlle Marsy sociétaire du Français. « N'avait-elle pas besoin constamment de la presse  ? Elle battit en retraire »[4].

Le plagiaire[modifier le code]

Lorsqu'il se présente comme journaliste français Leopold von Sacher-Masoch est séduit :
« Quel Charmant homme ! S'écria-t-il. Ces Français comme on s'entend aisément avec eux[5] » !
Dans la rédaction de la revue Au sommet tout le monde admire Armand et le félicite pour l'article qu'il a consacré à Albrecht Dürer Armand apparaît comme un précieux collaborateur. Il devient le rédacteur en chef de la revue aux cotés de Sacher-Masoch. Cependant ce fameux article qui serait suivant Armand le fruit de longues recherches à Nuremberg, ne serait qu'un simple plagiat de la Revue des deux Mondes. C'est Hulda Meister, collaboratrice de la revue et qui deviendra la deuxième épouse de l'écrivain, qui le découvre[6].

Le personnage d'Armand Rosenthal est évoqué en détail par Pierre Michel spécialise de Mirbeau. Octave Mirbeau aurait connu Armand Rosenthal sous le prénom de Guy[2]

remise en état urgente de l'article[modifier le code]

Je vous remercie de bien vouloir remettre en page les 1 127 octets) (-5 148)‎ que vous avez supprimés. En effet pour moi il importe peu que tel historien soit non neutre, j'applique les sources secondaires notamment celles de Bernard Michel historien, à vous de les contredire par d'autres sources. Or vous avez bloqué l'article qui ne comporte désormais plus aucune source, ni les miennes ni les vôtres. Bien cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 28 janvier 2015 à 08:21 (CET)[répondre]

Françoise Maîtresse, l'article a été retitré et refondu car il devenait incompréhensible. Libre à vous d'ajouter des éléments. Cordialement, --Spiessens (discuter) 28 janvier 2015 à 22:06 (CET)[répondre]
  1. Bernard Michel, Sacher-Masoch, Robert Laffont, p. 264
  2. a et b Pierre Michel, « MIRBEAU, JACQUES SAINT-CÈRE ET L'AFFAIRE LEBAUDY » [PDF].
  3. André Maurel, souvenir d'un écrivain, Hachette 1895 p. 123-126.
  4. Bernard Michel, Sacher-Masoch, Robert Laffont, p. 282-283.
  5. Bernard Michel, Sacher-Masoch, Robert Laffont, p. 255
  6. Bernard Michel, Sacher-Masoch, Robert Laffont, p. 257