Discussion:Gardes suisses (France)

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

En 1671 est levé le premier régiment suisse de ligne permanent. Le roi envoie Pierre Stoppa à Berne pour s’acquitter de cette mission. Le conseil de la ville lui accorde l’autorisation de recruter parmi ses sujets pour la formation d’un régiment entier et permanent[1].

Louis XIV passe le Rhin (1672).

En 1672, pendant le règne de Louis XIV, les troupes suisses sont constituées en régiments permanents avoués, c'est-à-dire recrutés officiellement par les cantons. Il existe des régiments non avoués, c'est-à-dire constitués par des agents recruteurs, qui ont l'autorisation de lever des troupes dans les cantons. Entre 1672 et 1792, date à laquelle tous les régiments suisses sont licenciés, il y a jusqu'à douze régiments suisses permanents au service de France (sans compter les Cent-Suisses et les Gardes Suisses). Chaque régiment prend le nom du colonel qui en assume le commandement et a en tout cas deux drapeaux, un emblème blanc, avec généralement des fleurs de lys d'or, appelé drapeau colonel et marque de commandement du chef du corps et un drapeau d'ordonnance flammé à croix blanche traversante.

À la création du premier régiment permanent, le régiment d'Erlach, on prend l'habitude de donner les couleurs des armes du colonel aux flammes des drapeaux. Elle rassemble un grand nombre d'unités, tant de cavalerie que d'infanterie, servant autant de garde personnelle au souverain que de troupes d'élites lors des conflits.

  1. Voir S.H.A.T., X g 13-1 (1)