Discussion:Galère (navire)

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Expliquez-moi[modifier le code]

« Le nombre de rangées de rames n'est plus indicatif pour les noms des galères plus grosses qui sont les hexères, heptères, etc » Comprends pas : hexère = six, heptère = sept, c'est toujours indicatif, sauf qu'on passe d'un préfixe latin à un préfixe grec. Morburre 15 juin 2007 à 10:12 (CEST)[répondre]

je comprend ceci : Le terme devient plutot un indice de grosseur, en dépit du nombre de ranger de rameur. Vincnet G 15 juin 2007 à 12:13 (CEST)[répondre]
Il semble que le nombre maximum de rangées de rameurs soit de 3 (pour des raisons techniques, comme la stabilité du navire ou la longueur des rames nécessaires). Une trière a 3 rangées de rameurs, maniant chacun une rame. Pour les navires avec des nombres supérieurs (hexères, heptères, etc), cela devient un nombre de rameurs et non plus un nombre de rangées de rames; il y a plus d'un rameur par rame. --Rled44 blabla 15 juin 2007 à 12:52 (CEST)[répondre]

Je ne comprends pas cette phrase de l'article : "La galère a été essentiellement employé en Méditerranée et l'Époque moderne par exemple à la bataille de Lépante." Merci --82.234.42.102 (d) 29 mars 2011 à 13:23 (CEST)[répondre]

Cette phrase, ambigüe, a été modifiée.--GDLX31 (d) 20 octobre 2011 à 10:47 (CEST)[répondre]

Gros problème avec la dernière mise à jour

Bonjour,

Est-ce normal que la dernière modification de l'article ait perturbé à ce point la mise en page ? En plus de la disparition des illustrations, la police, le sommaire et d'autres points sont profondément modifiés. Merci aux participants de l’article qui auront l'amabilité de me répondre, merci. --GDLX31 (discuter) 3 octobre 2013 à 07:30 (CEST)[répondre]

Récupération de texte HS de l'article Pierre André de Suffren[modifier le code]

Ci-dessous deux paragraphe HS de l'article sur Suffren qui pourraient être utilisés dans cet article

La galère fait partie du paysage méditerranéen depuis l’Antiquité, tout pays s’y revendiquant puissance navale se devant d’y posséder de nombreuses unités. La galère, qui a connu son apogée au XVIe siècle dans les grands affrontements entre les escadres turques et chrétiennes pour le contrôle de la Méditerranée — comme à la bataille de Lépante — n’est plus maintenant, sur le strict plan de l’utilité militaire, qu’une relique d’une autre époque. L’apparition au XVIIe siècle du vaisseau de ligne, haut sur l’eau, et portant des dizaines de canons sur les flancs alors que la galère n’en possède qu’une poignée sur l’avant, a progressivement déclassé cette dernière[1]. La France, puissance navale de plus en plus axée sur l’Atlantique a renoncé à ses galères, on l’a vu, depuis 1748, ces dernières n’ayant servi strictement à rien pendant la Guerre de succession d’Autriche (1740-1748). Mais curieusement, ce navire, qui peut être très avantageusement remplacé par des chebecs, fait de la résistance — si on peut dire — grâce au prestige qui lui reste attaché. Il est vrai que la galère reste un navire spectaculaire. Rutilante, couverte de dorures, de sculptures et de tentures sur ses boiseries, d’oriflammes et pavillons chatoyants sur sa mâture, elle porte fièrement les couleurs de l'État qui l'a armée, et ses déplacements majestueux attirent toujours immanquablement le regard et l’attention des foules, comme le note encore un voyageur anglais assistant au départ des galères de Malte en 1770[2].

Le San Antonio (galère de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem) embarque sur son étroite coque 480 hommes, dont 300 galériens[3]. Avec une telle masse d’hommes à nourrir sur un navire ayant fort peu de cale, l’autonomie est limitée à une semaine, même si on mange et on boit bien à bord de la galère (légumes frais, viande et vin en abondance), condition absolue pour que la chiourme ne s’épuise pas ou ne tombe pas malade… Cette faible autonomie est cependant compensée par la facilité à trouver rapidement des escales dans cette mer fermée et de petite taille qu’est la Méditerranée. La tactique au combat est restée sommaire, puisque la galère attaque toujours par une charge à toutes rames le flanc du navire adverse qui est pris à l’abordage après avoir essuyé le feu des trois ou quatre pièces d’artillerie placées dans l’axe avant de la galère.

Un rameur doit consommer 7 à 8 litres de liquide par jour pour soutenir ses efforts sous le soleil. Compte tenu de sa taille, la galère ne peut emporter que pour 7 jours d’eau fraîche. Contrairement à l’idée que l’on s’en fait sous l’effet des vieux films hollywoodiens, le fouet sur le dos de la chiourme enchaînée — même s’il est réellement présent à bord — n’est pas le moteur essentiel de la galère, mais c'est la qualité de la nourriture et de l’eau, même si le sort de la chiourme reste tout sauf enviable[4]. On ne meurt pas de scorbut à bord des galères. C’est sans doute le seul point positif que ce navire conserve par rapport au vaisseau de ligne.

--Alaspada (discuter) 13 novembre 2013 à 05:17 (CET)[répondre]

Genre des navires[modifier le code]

Bonjour, TitiBastia vient d'annuler ma modification relative au "genre" de la galère espagnole "La Reale" en précisant que le nom d'un navire est toujours au masculin en français. Curieuse remarque sachant qu'on dit, certes, un vaisseau mais une frégate, une corvette, une galère qui portent quasiment toujours des noms féminins. Prenez n'importe quel texte relatif à ces navires, vous verrez qu'ils sont toujours genrés en fonction de leur catégorie. Une galère est toujours féminin quoiqu’en disent les "règles dogmatiques de Wiki" et d'ailleurs l'article relatif à La Reale utilise systématiquement le féminin dans sa description. Par ailleurs, la manie qu'a Wiki de supprimer l'article avant le nom d'un navire est aberrante quand ce navire est ancien. "Le Commerce de Marseille" par exemple se nomme bien "Le Commerce de Marseille" et non pas "Commerce de Marseille", son nom, complet, est indiqué clairement sur son cartouche. --GDLX31 (discuter) 3 mai 2020 à 08:52 (CEST)[répondre]

Bonjour Gérard,
Merci d'avance pour ton initiative de passer par une discussion, je suis moi même étonné que cette règle t'interpelle car elle constitue un usage répandu en français (qui ne relève pas du "dogme" de wikipédia, de nombreuses page de navire utilise le féminin suivant la situation du nom de bapteme).
Sur l'exemple du/de la Real (1568), d'abord "une hirondelle ne fait pas le printemps" (puis l'auteur catalan, même s'il parle un français impeccable, peut être influencé par une différence linguistique, ca pourrait être le cas d'un anglo-saxon), ensuite il faut rechercher qu'elle est le nom du bateau est ce Real (comme indiqué sur la page) ou La Real auquel cas s'est différent. l'article "La" faisant partie du nom de bapteme et donc tu as entièrement raison (mais il faut corriger alors l'article Real (1568) en La Real(1568). Pour ton exemple sur Le Commerce de Marseille qu'est qui est écrit sur la poupe : Le Commerce de Marseille ou Commerce de Marseille ? Les deux sont possibles, il existe des bateau avec des articles dans leur nom de bapteme.

Concernant la discusion sur les genres de navires :
  • Certes les types comme tout les autres mots sont féminin ou masculin : une corvette, une galère, une frégate ou un trois-mât.
  • Mais pour simplifier les noms de navires sont toujours masculins1 (même pour certains noms féminins) quant on parle du bateau directement (à la différence en anglais)2, à l'exception de quelques cas pour compliquer un peu (nom de bapteme féminin ou incluant un article féminin, cas historique, prénom féminin)3 et quelques cela a put évoluer dans le temps et créer un joyeux bazar4 mais c'est un usage actuel courant (non systématique sur les navires historique il est vrai).
    • Exemple : on dira Le Sainte Anne indépendamment de comment on désigne son type (dont la désignation est variable) la goélette Sainte Anne, le deux-mât Sainte Anne, il est vrai qu'on peut lire parfois (et de manière variable suivant les sources) que le genre est lié au type, mais comme souvent il peut y avoir plusieurs types pour désigner un navire, lequel on prend pour l'accord ? on a : Le Charlotte Rhodes qui est une goélette et la "Belle Poule" (aussi une goélette de La Marine Nationale, dont les noms féminins ont tous un article féminin, mais pas les marines étrangères).
    • Autre exemple : Le France, Le Ville de Paris, Le Rose (frégate), Le Creoula (goélette) , Le Jolie brise (je viens de me rendre compte qu'il est par erreur au féminin sur wikipédia, j'ai un bouquin sur ce bateau pour l'attester), comme quoi il y a du chemin à faire..

Certains bateau ont toutefois un article dans leur nom : La Recouvrance par exemple, dans ce cas le genre est féminin (nom de bapteme) : c'est peut être le cas du Real : exemple Equipage du Real (si le nom du navire est Real, équipage de La Real (si le nom du navire est La Real)
Autre point : l'article utilisé devant le nom du bateau est toujours singulier (ça fait bizarre parfois, mais c'est la régle).

Après j'ai peut être mal compris, et quelques chose m'a échappé donc n'hésite pas me préciser ce que je n'aurais pas bien cerné, (tu es bien placé pour m'éclairer compte tenu de tes travaux".
Donc l'issue de cette conversation se situe, à mon avis, dans la vérification du nom de cette galère (statu-quo si confirmé, pris en compte de ta modif ici et correction de la page Real en La Real).
Compte tenu du bazar et des différences linguistiques et historiques, je ne doute pas que ce débat ai déjà eu lieu sur cette nouvelle fleuriture du français quand les anglo-saxon ont tranché : toujours féminin (ah qu'on aime ou pas la présence de l'anglais, leur l'efficacité grammaticale est quant même apréciable.

Je te laisse reprendre comme tu l'entend après avoir pris connaissance de ce message et des infos,
Bonne journée, cordialement,
--Titi Bastia (discuter) 3 mai 2020 à 09:33 (CEST)[répondre]
Tout est affaire d'époque car dans la marine à voiles, les navires anciens portent toujours l'article et par là même cet article oriente généralement le genre. Dans le cas de La Réale (j'insiste), il faut savoir que le terme indique une fonction, le véritable nom est : la galère réale de l'escadre car elle représente le roi, il n'y en a qu'une seule, et surtout elle ne porte pas de nom spécifique. Le terme s'est réduit d'usage à La Réale. Concernant "Le Commerce de Marseille", comme tous les navires anciens à voiles, il porte bien l'article "Le" sur sa poupe, voir ici https://i77.servimg.com/u/f77/15/23/25/06/cm10.jpg
Pour les navires modernes, ce n'est pas dérangeant mais pour les navires anciens c'est plus gênant car cette règle tronque leur nom donc leur identité. Enfin, c'est mon avis d'historien qui "navigue" depuis très longtemps dans les textes anciens qui genrent les navires. Mais tout cela n'est pas bien grave.
--GDLX31 (discuter) 3 mai 2020 à 11:02 (CEST)[répondre]
Même si le métier ou les connaissances de l'auteur est un formidable atout pour apprécier la pertinence d'une source, aborder tout les aspects d'un article, ou un esprit de synthèse dans la rédaction, elle ne vaut pas autorité sur wikipédia, ce qui est, ou a été, souvent mal vécu ou mal compris par beaucoup (moi compris). Seule le sourçage basé sur des sources indépendantes et variés permettent d'appuyer un texte ou un argument, ou comme c'est le cas ici sa complexité et ses contradictions. Et meme la bibliographie est analyser dans le détail, avec discernement : en science, mon domaine d'activité, certains concepts sont discutés par des spécialistes avec des sources fiables pour chacun des points de vue (et pourtant les ouvrages ne sont pas auto-publiés et sont relus et approuvés par des vérificateurs thématiques ou un éditeur), alors imagine un sujet linguistique, dont l'étude est plus subjective, ce n'est pas une mince affaire, juste un point de vue historique, sémantique ou linguistique ou suivant les documents, leur date ou leurs origines les éléments divergent (et diverge ... je laisse Pierre Desproges finir la phrase).

Comme indiqué en fin de mon message, fait comme il te semble bon de faire après avoir pris connaissance de notre échange (dans l'idéal avec une source moderne sur ce navire),
A bientôt Gérard, bon travail et toi, cordialement
--Titi Bastia (discuter) 3 mai 2020 à 11:40 (CEST)[répondre]

Notes et références[modifier le code]

  1. Les galères espagnoles sont expulsées de l’Atlantique au début du XVIIe siècle par les vaisseaux néerlandais, puis sont battues en Méditerranée pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648) et de Hollande (1672-1678) par les escadres de Louis XIII et de Louis XIV. (Villiers, Duteil et Muchembled 1997, p. 15, 21 et 25).
  2. « Ces immenses bâtiments manœuvrent tous à force de rames et on les fait mouvoir avec beaucoup de régularité. L’amiral marche le premier et les autres ensuite par ordre suivant leur rang. La mer était couverte par une multitude de bateaux et les murailles et fortifications de la ville remplis de spectateurs. Le port retentissait de tous côtés du bruit des canons auxquels répondaient les galères et les galiotes qui sortaient du havre (port). » John Brydon, cité par Monaque 2009, p. 74-75.
  3. Sur ces 300 hommes de chiourme, on compte 200 esclaves, 80 volontaires et 20 forçats. Au côté de Suffren se trouve aussi 24 chevaliers avec leurs laquais, 9 officiers, 4 conseillers de maistrance, 4 canonniers, 4 timoniers, 43 mariniers, 7 prouiers, 31 remplaçants pour la chiourme et 5 mousses. Composition donnée par Claire-Eliane Engel, « Les galères de Malte », Neptunia, no 73, 1964. La promiscuité est totale. L’odeur est épouvantable, presque tout le monde dors habillé, y compris chez les officiers.
  4. Calcul fait par René Burlet, « Les galères du musée de la marine », Neptunia no 174, 2e trimestre 1989