Discussion:Abraham Geiger

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L'article, dans les limites de mes connaissances, est moins complet dans l'en:wiki que dans la JE, et celui-ci est fortement biaisé, ayant été écrit par un disciple. Je compte faire un peu de ménage, donc--Nathan m'écrire 6 juillet 2009 à 13:12 (CEST)[répondre]

contradiction avec article sur Abraham Tiktin[modifier le code]

Il est écrit qu'en 1835 il a la rabbin Tiktin comme opposant à sa nomination à Breslau, dans l'article sur Tiktin celui-ci est mort en 1820. Hibou erudit [Hououuu] 12 avril 2020 à 02:21 (CEST)[répondre]

Déplacement de code en commentaire (traduction) présent depuis 2009[modifier le code]

Bonjour 'Inyan Émoticône Je déplace ici du code en commentaire dans l'article :

TRAVAIL EN COURS, MAIS UTILISATEUR EN WIKISLOW MERCI DE NE PAS EFFACER

The first years in his new field of activity were disturbed by agitations against him on the part of S. A. Tiktin and his partizans (see "Nachgel. Schriften," i. 52-112), who resorted to all sorts of schemes to induce the government to depose Geiger. This led to the publication of a number of "Gutachten" (expert opinions) by other (Reform) rabbis in defense of Geiger ("Rabbinische Gutachten über die Verträglichkeit der Freien Forschung mit dem Rabbineramte," Breslau, 1842 and 1843). Tiktin died March 20, 1843, and Geiger paid him a glowing but just tribute ("Der Israelit," 1843, p. 64). Geiger now became the first rabbi; H. B. Fassel, elected as the second, would not accept the election. Nevertheless, the conditions in the congregation continued on a war-footing until 1849, when two congregations ("Kultusverbände") were constituted, one with Geiger as rabbi, the other with G. Tiktin (first with the title "Landrabbiner in Schlesien," and finally, in 1856, when this second congregation became again a part of the Breslau congregation, with the same title as Geiger's)—an arrangement that at last overcame all friction. Geiger's congregation willingly sustained their leader in his efforts to reconstruct the ritual on a modern basis. In 1854 his prayer-book ("Israelitisches Gebetbuch," Breslau, 1854), carrying out his "Grundzüge und Plan zu einem Neuen Gebetbuche," formulated in 1849 ("Nachgel. Schriften," i. 203-229), was adopted.

, S.R. Hirsch étant le fondateur de la néo-orthodoxie, qui circonscrit prudemment les apports de la modernité acceptables pour la tradition juive, tandis que Geiger prônera une dissolution de la tradition dans la modernité. À Bonn, Geiger étudie intensivement l'arabe et le Coran sous la férule de Freytag, obtenant un prix pour son essai Was hat Mohammed aus dem Judenthume aufgenommen? (originellement publié en latin), qui lui vaut un doctorat à l'Université de Marbourg. Il y démontre qu'une grande partie du Coran a été empruntée à la littérature rabbinique ou se fonde sur elle.
Ce livre représente en outre le premier pas de Geiger vers un projet intellectuel beaucoup plus vaste, où il cherche à démontrer l'influence capitale du judaïsme sur le christianisme et sur l'islam qui ne présentent, selon son opinion, aucune originalité religieuse, et ne seraient qu'un moyen pour transmettre au monde païen la conviction monothéiste du judaïsme.

, où il continue ses publications érudites surtout dans des revues savantes qu'il crée et dirige, comme la Wissenschaftliche Zeitschrift fuer juedische Theologie (1835-39) et la Juedische Zeitschriftfuer Wissenschaft und Leben (1862-75). Ces revues deviennent à leur tour d'importants organes de diffusion de l'érudition juive et de ses propres idées.

Geiger demeurera à Wiesbaden jusqu'en 1838, consacrant le meilleur de son temps à la préparation de ses sermons ainsi qu'à d'autres charges liées à sa fonction, comme l'enseignement.

Dans l'Allemagne du XIXe siècle, les Juifs militent, depuis Moses Mendelssohn, pour obtenir leur émancipation, à l'instar des Juifs de France. Gagnés aux idées universalistes, pratiquant un judaïsme fortement amoindri par l'atmosphère de libéralisme et imprégnés de romantisme allemand, ils souhaitent ardemment s'intégrer à la société, sans pour autant franchir le cap de la conversion. C'est dans ce contexte et pour ces Juifs qu'Abraham Geiger, Samuel Holdheim, Israel Jacobson et Leopold Zunz jettent les bases du judaïsme réformé. Geiger fut l'âme du mouvement, convoquant plusieurs synodes de rabbins d'esprit réformateur dans l'intention de formuler un programme de judaïsme progressiste.

Les contributions de Geiger à la réforme du judaïsme se trouvent non seulement dans ses écrits savants, mais dans l'établissement de la doctrine réformée du milieu du XIXe siècle, dont le judaïsme réformé moderne a en grande partie conservé l'esprit. Pour l'historien juif réformé Michael A. Meyer, « si quelqu'un doit être appelé le fondateur du judaïsme réformé, c'est bien Geiger[1]. » Par rapport aux radicaux comme Holdheim, Geiger est un réformateur plus modéré et plus éclairé, qui cherche à définir cette nouvelle branche du judaïsme grâce à l'étude scientifique de l'histoire, et en partant du principe que tout texte juif n'a pas été écrit par inspiration divine. Il ne veut pas, à la différence de Samuel Holdheim, créer une communauté séparée ; son objectif est plutôt de changer le judaïsme de l'intérieur[1]. Par ailleurs, il sera souvent plus conventionnel dans ses actes que dans ses écrits et sermons.
La plupart des changements qu'il introduit relèvent du domaine de la liturgie ; ils visent à rapprocher le culte juif du modèle protestant d'une part, et à le dénationaliser d'autre part. Geiger introduit par exemple la langue vernaculaire au sein du culte et abolit les prières de deuil pour le temple de Jérusalem : du fait, pensait-il, que les Juifs étaient des citoyens allemands, de telles prières pourraient sembler un manque de loyauté envers le pouvoir, et susciter l'antisémitisme.

Geiger entreprend la publication d'une revue de théologie juive, la Wissenschaftliche Zeitschrift für Jüdische Theologie dont trois volumes paraissent à Wiesbaden, tandis que les dernières parties paraîtront à Breslau. Ces revues, comportant pour la plupart des articles de sa plume, sur des sujets variés de théologie et d'histoire juive, comprenant études savantes mais aussi des polémiques en défense du judaïsme et contre la tentation de la conversion, et un plaidoyer pour la reconnaissance de la science du judaïsme (Wissenschaft des Judentums),

cordialement. 88.163.219.2 (discuter) 13 août 2021 à 11:09 (CEST)[répondre]

  1. a et b Meyer, Michael A. Response to Modernity: A History of the Reform Movement in Judaism. Oxford: Oxford University Press, 1988, pp. 90 & 419,note 109 (conclusions fondées sur une correspondance publiée entre Abraham Geiger et Joseph Derenbourg).