Discussion:Abduction (logique)

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L'article est une traduction de l'article allemand et anglais (mais très nettement abrégés!)

Apierrot 29 juillet 2006 à 18:20 (CEST)[répondre]

J'avais vu des présentations de l'abduction qui m'avait déplu, mais je trouve cet article très bien. Pierre de Lyon 18 août 2006 à 15:46 (CEST)[répondre]

très bonne idée de commencer cet article. Je pense qu'on peut nettement l'améliorer : l'abduction est un thème crucial chez Peirce, et en général c'est le thème central d'une philosophie des sciences, puisque comme tu le fais remarquer dans l'article, c'est finalement la partie du raisonnement qui est la plus créative, et pour laquelle on ne dispose d'aucune règle ! Sanders 15 septembre 2006 à 22:05 (CEST)[répondre]

Mise en doute d'un point affirmé sur Peirce[modifier le code]

Je me demande si Peirce a vraiment dit que son abduction était vraiment différente de l'induction et de la déduction. En fait il ne s'agit jamais que d'une forme de raisonnement hypothético-déductif connu depuis longtemps en mathématiques : plutôt qu'autre chose, c'est en fait un mélange d'induction (on suppose une règle générale à partir de plusieurs observations), de déduction (on en tire des conséquences logiques susceptibles d'être testées expérimentalement) et d'apagogie : soit A, B, et C ainsi obtenues, et qu'à l'épreuve de l'expérience A et B sont falsifiées, alors C est vraie au sens pragmatique, c'est-à-dire la proposition la plus vraisemblable jusqu'à ce qu'on prouve le contraire. Donc merci aux lecteurs de Peirce de bien vouloir vérifier cette affirmation. --Henrique 20 septembre 2006 à 17:40 (CEST)[répondre]

salut Henrique,
c'est moi qui ait écrit ceci. Mes sources sont la Standford encyclopedy: [1] et plus particulièrement la paragraphe: "3. Deduction, Induction, and Abduction". L'auteur écrit même: "About this time, Peirce began to hold that there were two utterly distinct classes of probable inferences, which he referred to as inductive inferences and abductive inferences (which he also called hypotheses and retroductive inferences)." Cet article est en outre traduit de l'article de la wiki allemande qui lui aussi affirme la même chose. Et si tu veux tout savoir c'est mon directeur de mémoire qui m'a indiqué que Peirce distingait trois formes de raisonnement et je n'ai fait que reprendre ses infos. Cordialement, Tryphon Tournesol
Hello Tryphon,
Des références de première main au texte de Peirce seraient souhaitables. Quant au passage de la Standford que tu cites, il ne me semble pas clairement affirmer que l'abduction soit foncièrement différente des deux autres. Et s'il a vraiment dit cela, il faudrait voir de près quels sont ses arguments pour dire qu'il s'agit d'un mode de raisonnement réellement distinct des deux autres et non pas, comme c'était le cas chez Aristote, un mixte de déduction et d'induction (voire de généralisation simple), pour voir ce qui peut être critiqué. Il me semble que Peirce a surtout voulu montrer que le mode de raisonnement réellement productif qu'il appelle abductif ne conduisait qu'à des conclusions vraisemblables, tandis que les autres ne nous renseignaient que sur des choses que l'on connaît déjà, encore que cela aussi peut être critiqué d'un point de vue épistémologique, si on ne précise pas qu'on en reste ici uniquement au domaine des sciences des phénomènes naturels. --Henrique 20 septembre 2006 à 19:16 (CEST)[répondre]
"About this time, Peirce began to hold that there were two utterly distinct classes of probable inferences, which he referred to as inductive inferences and abductive inferences (which he also called hypotheses and retroductive inferences)" me semble clair je reconnais. Le passage en en gras dit meme: "deux classes d'inferences profondement (utterly) differents". Sinon Peirce ecrit par exemple: „Deduction proves that something must be; Induction shows that something actually is operative; Abduction merely suggests that something may be.“ (Collected Papers, CP 5.171) et je n'ai pas l'impression qu'il fasse de l'abduction un mixe de l'induction et de la dedution. Si tu parles allemand je te renvoie au bel article que les collegues de :de ont ecrit. Je te renvoie aussi a CP 5.189 et a CP 5.171. Les CP (collected Papers sont disponibles en ligne). Mais tu sais, si tu veux vraiment affirmer que selon Peirce il n'y a que deux formes de raisonnement alors que me profs m'ont dit le contraire et bien que je cite une encyclopedie de reference tu peux le faire, je m'en moque. Cordialement, --Tryphon Tournesol 20 septembre 2006 à 19:50 (CEST)[répondre]
A.H.

Ayant lu un tout petit peu de Peirce, li me semble que ce paragraphe est simplement faux, et notamment la fin de cette citation : "Dans cette perspective, l'abduction (warranted assertion) est le processus de formation d'une hypothèse générale sans l'assurance qu'elle réussisse; elle est ainsi de l'ordre de la priméité. La priméité, dans la conception triadique du modèle mental initié par Peirce, c'est la catégorie du sensible, de l'expérience sensible."

référez vous à http://www.signosemio.com/peirce/semiotique.asp pour plus de détail sur Peirce ! Alexandre de Lausanne

Article abscons[modifier le code]

Cet article me parait particulièrement abscons, voir pédant. Avec ses néologismes "secondéité" et "faillibilisme" entre autres, qui ne sont pas expliqués, il m'est incompréhensible. Je ne sais pas comment l'améliorer. J'ai l'intention de lui apposer le bandeau à recycler. Qu'en pensez-vous ? --Pierre de Lyon (d) 18 septembre 2010 à 22:04 (CEST)[répondre]

Je suis tellement d'accord que j'ai commencé à le recycler... Manque de tout... structure, clarté, définition...

--Philogik (discuter) 29 avril 2018 à 01:37 (CEST)[répondre]

Explications de deux paragraphes supprimés[modifier le code]

J'ai supprimé deux paragraphes et je vous dois peut-être des explications.

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La raison de cette distinction est qu'être mortel est une propriété et être un homme est une appartenance à la collection "homme", ce qui n'est pas de même nature puiqu'on s'autorise dans le raisonnement des propos généralisants sur "les hommes".

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En effet, il n'y a pas de différence fondamentale entre une « collection » et une propriété. D'ailleurs en théorie des ensembles cette assimilation est ce que dit le schéma de compréhension. On voit bien que l'on peut aussi bien parler de la propriété « être un homme » que de la collection de tous les mortels.

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Dans les phénomènes observés, ces "collections" ne sont ni des "ensembles", ni même des "classes" aux sens mathématiques. On ne peut en fournir a priori ni la liste constitutive, ni une condition nécessaire et suffisante d'appartenance. C'est le but des modèles que l'on construit de le faire. Le policier ne sait pas à l'avance à quoi ressemblera le "coupable" qu'il essaie de démasquer.

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Je ne comprends pas ces trois phrases et de plus je doute que d'autres lecteurs les comprennent. Je ne vois d'ailleurs pas ce que viennent faire les ensembles mathématiques quand on parle de règles de raisonnement. Cela ne fait que compliquer les choses et emmêler le lecteur. --Pierre de Lyon (discuter) 30 septembre 2013 à 20:08 (CEST)[répondre]


Rien à dire sur les suppression faites par PIerre.Lescanne (aka, Pierre de Lyon ci-dessus), car clairement :
La raison de cette distinction est qu'être mortel est une propriété et être un homme est une appartenance à la collection "homme", ce qui n'est pas de même nature puiqu'on s'autorise dans le raisonnement des propos généralisants sur "les hommes".
ne tient pas la route car "être mortel" ou "être un homme" sont à la fois (selon qu'on se place côté calcul des prédicats ou côté thie des ensembles) des propriétés ou des appartenances.
Par contre merci à Petit-mathurin (d · c · b) pour le reste de son intervention, où par son "exemple circulaire" je comprends enfin la notion d"abduction" comparée à celles de "déduction" et d'"induction".
Sans doute, Petit-mathurin, qui n'a pour l'instant que 2 (!) éditions sur wp:fr, deviendra un très Grand--mathurin.
--Epsilon0 ε0 30 septembre 2013 à 20:35 (CEST)[répondre]

Merci de vos remarques, je vais reformuler de manière moins technique, ce qui rendra peut-être le raisonnement plus acceptable. Car il faut bien justifier le fait que l'abduction N'EST PAS une simple "affirmation du conséquent". Je vais rajouter aussi un paragraphe qui contrebalancera mon exemple, car ce n'est PAS VRAIMENT ce que Peirce a voulu dire.--Petit-mathurin (discuter) 30 septembre 2013 à 22:24 (CEST)[répondre]

Je m'associe à Epsilon0 pour remercier Petit-mathurin pour ses contributions. En effet, ses explications sont claires et j'aime son exemple commenté et le fait qu'il enfonce les points sur les "i". --Pierre de Lyon (discuter) 1 octobre 2013 à 08:52 (CEST)[répondre]

Travail personnel[modifier le code]

Il me semble que le passage suivant, ci-dessous en rouge, est un travail personnel. Merci de vous manifester si vous n'êtes pas de cet avis.

Exemple commenté[modifier le code]

À titre d'exemple, considérons l'inférence classique:

Tous les hommes sont mortels,

Or Socrate est un homme,

Donc Socrate est mortel.

est une déduction.


Par permutation circulaire, elle devient:

Socrate est un homme,

Or Socrate est mortel,

Donc tous les hommes sont mortels.

qui est une induction.


Enfin après une nouvelle permutation, on obtient:

Socrate est mortel,

Or tous les hommes sont mortels,

Donc Socrate est un homme.

qui est une abduction.


Bien sûr, seule la déduction est correcte. C'est le procédé mathématique par excellence. Malheureusement il est inexploitable dans les sciences basées sur l'observation des phénomènes, car les prémisses ne peuvent être valides que dans le cadre d'un modèle dont la dite validité est inconnue a priori (et que l'on cherche justement à valider). On ne l'utilise donc dans les sciences de la nature que dans la mesure où on se situe à l'intérieur de ce modèle.

L'induction est largement utilisée dans les sciences de la nature, par l'accumulation des "Socrates" qui vérifient les prémisses. Du coup cela devient "On a rencontré beaucoup de Socrates qui étaient des hommes et qui étaient mortels. On fait le pari que tous les Socrates qui feront partie de la collection "hommes" et que l'on rencontrera à l'avenir, seront mortels." L'induction est une généralisation.

L'abduction est incorrecte, mais le pari est d'une autre nature que dans l'induction. Il s'agit d'un procédé largement utilisé dans les sciences (en archéologie et en biologie par exemple, mais aussi en physique) et dans les enquêtes de police. Sa valeur vient de ce que l'implication de la seconde prémisse est quasiment une équivalence, c'est du moins le pari qui est fait. Cela s'obtient en ajoutant des propriétés observées sur Socrate et possédées par la collection "homme" : mortel, bipède, intelligent, etc. Cela devient "On a observé sur Socrate toute une série de propriétés qui sont par ailleurs possédées par ce que l'on rassemble sous le nom "d'homme". Donc Socrate fait partie de cette collection." L'abduction est une classification.

On voit ainsi qu'elle fournit une nouvelle information sur l'élément observé, à la différence de l'induction qui n'énonce qu'une propriété générale.

L'abduction n'est pas une déduction fautive, car le résultat qu'elle obtient ne peut pas être obtenu de manière déductive

Bien à vous, GordjazZ …… 11 août 2015 à 21:57 (CEST)[répondre]

Cet "exemple" me semble très hasardeux. La notion de fait particulier inhérente à l'abduction n'apparait pas du tout. Outre le fait qu'il s'agisse, à mon avis, d'un travail personnel, je trouve qu'il complique plus la compréhension qu'autre chose, voire qu'il est erroné. Aussi, je propose de le supprimer. GordjazZ …… 17 août 2015 à 21:31 (CEST)[répondre]

Autrement dit[modifier le code]

  • Polya considère l'abduction comme heuristique :

Si A entraine B, alors B entraîne la possibilité de A.

Plus précisément, si A, B, C sont les différentes causes possibles de D :

  • selon l' hypothèse du monde clos, D implique nécessairement A ou B ou C : il ne peut y avoir de cause inconnue ; le chainage arrière est alors un moyen suffisant pour la démonstration automatique ;
  • par contre, dans un monde ouvert, D propose A ou B ou C au titre de l'abduction ; les difficultés commencent quand A, B, et C s'avèrent faux -- le chainage arrière n'est alors plus suffisant.

NB - des exemples à la Sherlock Holmes pourraient intéresser le lecteur. --Lf69100 (discuter) 16 juin 2016 à 16:50 (CEST)[répondre]