Coulange (entreprise)

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Marins Français portant des vestes Coulanges
Marins Français portant des vestes Coulanges

Coulange est une entreprise qui connait le succès pendant une quarantaine d'années. Elle est emblématique des années 1960 à 1990 avec ses vestes de quart et blousons produits pour la Marine Nationale.

Historique

La manufacture de Confections Coulange[1] est une entreprise française fondée à Mayenne par la famille Caigné au XIXe siècle.

Madame Marie-Héloïse Klaiber, née Caigné, se passionne pour la confection de tissus et crée son entreprise à Mayenne. Elle dépose un premier brevet en 1853 dont le titre est « Réseau de dentelle point d’Alençon, dit réseau-rateau ou mieux réseau Klaiber ». Madame Marie-Héloïse Klaiber déposera un second brevet en 1860, « Tissu dit tissu Caigné ».

L’entreprise est nommée Coulange au début du XXe siècle quand Madame Coulange et ses fils reprennent la manufacture. Cette dernière s’établit rue de Jouvence à Mayenne. La manufacture employait 83 ouvriers en 1852.

L’entreprise de fabrication de vêtements se spécialise progressivement dans la production de vêtement de technique. Elle parvient à devenir la référence des vestes de quart produites pour la Marine Nationale[réf. nécessaire]. Sa griffe est l’étiquette grise posée à l’intérieur avec les mentions : « Coulange, Mayenne, Tissu extérieur Hydrofuge, Nettoyage à sec ».

Disparition

Dans les années 2000, poursuivie pour fuite en avant financière, le président de la Confections Coulange doit déposer le bilan. La chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté le dernier recours du patron de l'entreprise de Confections Coulange. Gérard Baumann, 48 ans, est condamné par le tribunal correctionnel de Laval le , puis par la cour d'appel d'Angers le à deux ans d'emprisonnement et cinq ans de faillite personnelle, ainsi qu'à reverser aux banques près de 900 000  de dommages-intérêts.

En 2003, il s'était lancé dans une fuite en avant de trésorerie. Sans empêcher pour autant le dépôt de bilan et la liquidation de l'entreprise. Avec 54 salariés mis à la porte à Noël 2004. Les juges l'avaient condamné parce qu'il avait employé des « moyens ruineux » pour éviter un redressement judiciaire inévitable. Pour rassurer les banquiers, il avait multiplié les créances fictives. Il s'agissait de commandes qu'il n'avait pas reçues mais sur lesquelles il comptait, se fiant à des clients habituels. Mais, selon les juges, dès , il avait conscience de l'état de cessation de paiements.

Dans l'affaire, les banques sont flouées de 76 000  pour la Banque populaire, 334 000  pour le Crédit agricole, 97 310  pour le CIO, 85 000  pour la Caisse d'Epargne, 166 962  pour le Crédit coopératif[réf. souhaitée]. Gérard Baumann a aussi détourné du matériel[réf. souhaitée] de confection loué à Ucabail et à Lofi-Ouest, représentant une valeur de 190 000 . Il a été retrouvé à l'île Maurice. La Cour de cassation a rejeté son pourvoi en refermant le dossier et en ajoutant qu'il verserait 2 000  supplémentaires au Crédit agricole, à la Banque populaire et au Crédit coopératif.

Le 2 octobre 2019[Quoi ?], est prononcé le jugement de la clôture de la procédure de liquidation judiciaire pour insuffisance d'actif.

Le président de Confections Coulange, Gérard Baumann, quant à lui a été condamné par le tribunal correctionnel de Laval le , puis par la cour d'appel d'Angers le à deux ans d'emprisonnement et cinq ans de faillite personnelle, ainsi qu'à reverser aux banques près de 1 000 000  de dommages-intérêts[2]

Notes et références

  1. Sophie DELAFONTAINE, « Article Ouest France », 27/05/2015,‎ (lire en ligne)
  2. « La peine de l'ex-patron de Coulange confirmée », sur laval.maville.com (consulté le )

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