Comte de Wiltshire

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Le titre de comte de Wiltshire a été créé de nombreuses fois dans la pairie d'Angleterre. Il est actuellement utilisé comme titre de courtoisie par les héritiers apparents des marquis de Winchester.

Histoire du titre[modifier | modifier le code]

Le titre a été créé la première fois en 1140 pour Hervé II de Léon ou Hervé le Breton, vicomte de Léon, un Anglo-Breton au service du roi Étienne d'Angleterre dans la guerre civile pour la couronne d'Angleterre qui l'oppose à Mathilde l'Emperesse[1]. Hervé a probablement épousé une fille d'Étienne[2]. Il reçoit l'important honneur d'Eye, qui appartenait à Étienne avant son accession[3]. Il est investi de la garde du château de Devizes dans le Wiltshire, mais est chassé par les partisans de l'Emperesse en 1141, et perd donc ses possessions[1] et son titre. Il préfère alors quitter le pays[1].

Après la chute d'Hervé de Léon dans le Wiltshire, Mathilde l'Emperesse créé l'un de ses partisans, Patrick de Salisbury, comte de Salisbury ou de Wiltshire, entre 1144 et 1147[4].

Liste des comtes[modifier | modifier le code]

Première création (1140)[modifier | modifier le code]

Deuxième création (entre 1144 et 1147) ou Comte de Salisbury[modifier | modifier le code]

Troisième création (1397)[modifier | modifier le code]

Quatrième création (1449)[modifier | modifier le code]

Cinquième création (1470)[modifier | modifier le code]

Sixième création (1510)[modifier | modifier le code]

Septième création (1529)[modifier | modifier le code]

Huitième création (1550)[modifier | modifier le code]

  • 1550-1572 : William Paulet (v. 1483-1572), créé marquis de Winchester en 1551.

Le titre devient un titre de courtoisie des marquis de Winchester.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c David Crouch, The Reign of King Stephen, 1135-1154, Harlow ; New York : Longman, 2000, p. 168.
  2. David Crouch, The Reign of King Stephen, 1135-1154, Harlow ; New York : Longman, 2000, p. 117n.
  3. C. P. Lewis, « The King and Eye: A Study in Anglo-Norman Politics », The English Historical Review, vol. 104, no 412 (1989), p. 569-589.
  4. David Crouch, op. cit., p. 214-215.
  5. Medieval Lands cite pour référence Robert de Torigny.

Sources[modifier | modifier le code]