Clemente Damiano

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Clemente Damiano
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TurinVoir et modifier les données sur Wikidata
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Lieu de détention
Distinction

Clemente Damiano (conte de Priocca) né à Turin le et mort dans la même ville le est un écrivain et homme politique piémontais[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Clemente Damiano né à Turin en 1749 est le douzième enfant d'une famille aristocratique de Asti. Dès son plus jeune âge, il révèle une disposition précoce pour les études humanistes mais privilégie l'étude du droit obtenant sa licence en droit à Turin en 1771. En 1774, il est agrégé au Collège des juristes et le nommé référendaire du roi au Conseil. Le , il est nommé membre du Sénat du Piémont [2]. Il remplit successivement diverses charges importantes et est décoré de la Grande Croix de l'Ordre des Saints Maurice et Lazare. Le , il est nommé ministre plénipotentiaire auprès de la cour papale de Pie VI.

Avec le conflit que la France mène contre le Piémont, il est chargé d'obtenir une aide financière urgente du Saint-Siège qui s'accrochant à l'espoir que les armes de l'Autriche et des alliés suffiraient à dissiper la menace française, et invoquant le manque de moyens financiers, le pape Pie VI repousse sans cesse la réponse et l'aide demandée n'est pas accordée.

Après l'armistice de Cherasco () entériné par le traité de Paris (), il est rappelé à Turin et chargé du ministère des Affaires étrangères ()[1].

Faisant les frais du conflit lardé entre La France et le Roi du Piémont, il finit par se retrouver en prison (Cittadella) puis exilé successivement à Grenoble, Dijon et Barcellone puis rejoint le roi à Livourne. Lorsque la bataille de Marengo anéantit les espoirs d'un retour du souverain à Turin, le roi part pour la Sardaigne et Clemente Damiano s'installe à Pise, où il vit jusqu'en 1810. Il rentre à Turin où il meurt le [1].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Preparazione alla morte ed altre preghiere devote compilate da un illustre personaggio, traduit du latin en italien (Turin, 1813)
  • Les Tusculanes de Cicéron, traduites en italien (Florence, 1805).
  • Giunte, documenti, lettere su Cristoforo Colombo, un'aggiunta, all'opera del Napione Dissertazione della patria di Colombo (Florence, 1808),

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (it) Marco Gosso, « Damiano, Clemente in "Dizionario Biografico" », sur treccani.it, (consulté le ).
  2. les Sénats des États continentaux (Terra ferma), institués à l'imitation des anciens Parlements de France, constituaient la magistrature judiciaire suprême, réunissaient en eux l'autorité des tribunaux de dernière instance et avaient également compétence sur certains aspects du gouvernement civil

Liens externes[modifier | modifier le code]