Château du Puech Mascou

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Château du Puech Mascou
Image illustrative de l’article Château du Puech Mascou
Vue de l'Agout depuis le Puech Mascou.
Période ou style Médiéval
Type Château fort
Début construction XIe siècle
Fin construction XIIIe siècle
Propriétaire initial Vicomtes d'Albi
Destination initiale Forteresse
Destination actuelle Disparu
Pays Drapeau de la France France
Ancienne province Drapeau du Languedoc Languedoc
Région Occitanie
Département Tarn
Commune Giroussens

Le château du Pech Mascou, parfois simplement château de Giroussens, est un ancien château fort, aujourd'hui disparu, anciennement situé sur le Puech Mascou à Giroussens, dans le Tarn, en région Occitanie.

Historique[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Le château originel du Puech Mascou est construit sur ordre des vicomtes d'Albi, de la puissante maison Trencavel, avant ou durant le XIe siècle. Le village fortifié de Giroussens est ensuite créé au XIe ou XIIe siècle par les mêmes vicomtes, afin d'approvisionner et de défendre l'accès au château[1],[2],[3].

Forteresse royale et abandon[modifier | modifier le code]

Au XIIIe siècle, le château fort est entièrement reconstruit, sûrement après la croisade des albigeois, qui voit la défaite des cathares et de la maison Trencavel. L'édifice passe certainement dans le patrimoine de la couronne de France, puisqu'après 1437, il est utilisé comme prison royale.

Lors des guerres de Religion du XVIe siècle, les protestants s'en emparent et le détruisent par le feu en 1562[4].

L'ancien capitaine royal du château, Pierre de Nogaret, fait alors construire le château de Belbèze dans le village même.

Aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui, seul l'emplacement du château du Puech Mascou est encore visible[5]. Il ne demeure par ailleurs comme véritable archive qu'un inventaire de mobilier datant de 1413[6].

Description[modifier | modifier le code]

Le site du Puech Mascou est un éperon barré qui a pu, selon G. Mercadier, constituer une motte. Il subsiste une galerie souterraine de 13 m en pente assez forte vers la rivière dont l'entrée devait se situer à l'intérieur de la fortification[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Giroussens - Office de Tourisme Bastides et Vignoble du Gaillac », sur www.tourisme-vignoble-bastides.com (consulté le ).
  2. « Giroussens autrefois -1- sur notre blog », sur natifs50-graulhet.wifeo.com (consulté le ).
  3. Michel Bois, « La faïence de Giroussens (Tarn) », sur Le blog de Michel Bois, (consulté le ).
  4. « Giroussens - Tourisme, Vacances & Week-end », sur France-Voyage.com (consulté le ).
  5. « Giroussens. Patrimoine et histoire de l'ancienne Bastide fortifiée », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  6. « Bibliothèque | Association Patrimoine Giroussens » (consulté le )
  7. Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 369.

Articles connexes[modifier | modifier le code]