Château de Corduriès

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Château de Corduriès
Image illustrative de l’article Château de Corduriès
Carte postale du château et de sa tour, début XXe siècle
Période ou style Architecture renaissance
Type Château
Début construction XVIe siècle
Fin construction XVIIe siècle
Destination initiale Demeure bourgeoise
Destination actuelle Résidence privé
Coordonnées 43° 58′ 29″ nord, 1° 49′ 14″ est
Pays Drapeau de la France France
Région historique Drapeau du Languedoc Languedoc
Région Occitanie
Département Tarn
Commune Castelnau-de-Montmiral
Géolocalisation sur la carte : Tarn
(Voir situation sur carte : Tarn)
Château de Corduriès
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Château de Corduriès
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Corduriès

Le château de Corduriès est un château situé à Castelnau-de-Montmiral, dans le Tarn, en région Occitanie (France). Bâti au XVIe siècle, c'est une belle demeure bourgeoise présentant une massive tour carrée rappelant un donjon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le château de Corduriès est élevé au XVIe siècle, semble-t-il par une famille de petite noblesse de Castelnau-de-Montmiral, ou du moins par une famille bourgeoise de la région. L'édifice est ensuite largement remanié au cours du siècle suivant, au XVIIe siècle.[réf. souhaitée]

En 1985, le photographe français Pierre de Fenoÿl rachète la bâtisse et s'y installe. Il mourra deux ans plus tard à Castelnau-de-Montmiral, d'une crise cardiaque, peut-être en son nouveau château de Corduriès[1].

Architecture[modifier | modifier le code]

Le château[modifier | modifier le code]

Le château de Corduriès en lui-même se présente comme un grand corps de logis sur trois étages, orienté au Sud, et flanqué d'une massive tour carré au centre de sa façade principale (façade Sud). Cette tour, s'organisant sur quatre étages, contient un grand escalier, et rappelle les donjons du Moyen Âge, lorsque les châteaux avaient une fonction défensive, et non pas d'apparat comme à l'époque de la construction de cet édifice. Cette idée est par ailleurs renforcé par la présence de faux-créneaux ornant le haut de cette tour. Ceux-ci camouflent la toiture, et n'ont donc pas d'autre utilité qu'une fonction décorative, ne servant même pas de balustrade à une hypothétique terrasse.

Témoigne aussi de l'époque de construction la présence d'innombrables et typiques fenêtres à meneaux. Une des portes d'entrée du château, de style maniériste, présente un bel ensemble décoratif : surmonté d'un fronton curviligne, elle possède aussi un ensemble de pilastres d'ordre ionique. La bâtisse est faite d'un magnifique appareil homogène de pierre, avec un chaînage pour les angles.

Le domaine[modifier | modifier le code]

Le château possède de nombreuses dépendances, lui étant directement rattaché, comme une longue aile à l'Ouest, plus basse que le corps de logis. De plus, à partir de l'extrémité Ouest de cette première aile s'articule deux autres, qui viennent en retour fermer une cour intérieure, cour qui ne s'ouvre donc qu'à l'Est, sur les jardins. On accède au château par un passage entre les deux bâtiments fermant la cour au Sud. Ceux-ci sont précédés d'une seconde cour, au milieu de laquelle trône un magnifique arbre.

A l'Est du château, un petit jardin présente des massifs de buis, ainsi qu'une petite construction carrée non identifiable, mais étant possiblement un pigeonnier. On parvient à la demeure par une longue allée bordée de quelques cyprès[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Pierre de Fenoyl - L'éclat des ombres (dossier de presse) », sur pierredefenoyl.fr, (consulté le )
  2. Philippe Cros, Châteaux, manoirs et logis : le Tarn