Château de Cadreils

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 29 novembre 2020 à 11:48 et modifiée en dernier par Francis Vergne (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Château de Cadreils
Image illustrative de l’article Château de Cadreils
Propriétaire actuel Brice Gayet[1]
Destination actuelle Propriété privée
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1973, façades et toitures)
Coordonnées 44° 00′ 22″ nord, 0° 33′ 43″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Commune Berrac
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Cadreils
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Château de Cadreils
Géolocalisation sur la carte : Gers
(Voir situation sur carte : Gers)
Château de Cadreils

Le château de Cadreils est un château situé à Berrac (Gers), non loin de la commune de Saint-Martin-de-Goyne, entre Lectoure et Condom.

Histoire

Le château actuel a été construit à la fin du XVIIe siècle par les seigneurs de Berrac de Cadreils, sur les bases d’un bâtiment daté du XVe siècle et correspondant à un pavillon trapu à deux étages au nord et à la tour ronde de l’angle nord-ouest. Le corps quadrangulaire ouest, la tour carrée du sud-ouest et les ailes ont été rajoutées ultérieurement. Il n’est donc pas facile de déterminer si ce premier bâtiment était un château de type gascon, mais cela reste une possibilité.

Un pigeonnier date de 1690. Une galerie a été construite en 1689 (date inscrite) et l'intérieur du château a été restauré, notamment l'escalier[2]. L’élévation et les toitures sont inscrites aux monuments historiques depuis 1973.

Cette propriété étant privée, le château ne se visite pas. Il est la propriété de la famille Gayet.

Architecture

Le château s’organise à partir d’un corps principal quadrangulaire, auquel se raccordent vers l’est des bâtiments annexes délimitant une cour, fermée à l’est par un mur sur une dénivellation d’environ cinq mètres. La façade principale, à l’ouest, est flanquée au nord d’une tour ronde, au sud d’une tour carrée en légère saillie. À un étage sur rez-de-chaussée, marqué par une moulure simple, elle présente des grandes fenêtres de style classique sur trois travées.

Bien que datée de la fin du XVIIe siècle, la construction demeure d’une austérité encore médiévale (sans vocation militaire ou défensive, le château était cependant entouré de douves[3]), seulement animée par des baies à meneaux et des fenêtres classiques. Le côté nord présente un ensemble de constructions disparates. La façade méridionale offre en revanche une galerie au premier étage, formée de quatre arcades à arcs en anse de panier, bordées d’un garde-corps à balustres en double poire. Avec la présence au centre de la façade d’un fronton triangulaire d’une modénature soignée, on s’attendrait à ce que la galerie s’étende sur toute la longueur de la façade dans le respect de la symétrie (trois arcades de part et d’autre de l’arcade centrale). Au lieu de cela, le mur nu se poursuit vers l’est, percé à gauche d’une grande baie à meneaux, et à droite d’une fenêtre étroite. Le rez-de chaussée présente quelques ouvertures sans décoration particulière.

Le château comporte également :

  • un bel  escalier intérieur restauré, escalier tournant à retours avec jour ;
  • des douves sèches à l'ouest franchissant un pont dormant avec décor de boules de lavande ;
  • un portail sud portant la date de 1689 sur la clef de son arc et possédant de jolis vantaux décorés de caissons ;
  • un pigeonnier type « pied de mulet » portant la date de 1690 sur son arcade ;
  • une fontaine[4] dans l'allée montant au château.

Notes et références

  1. Gaëlle Richard, « Le château gersois des parents de Julie Gayet », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Notice no PA00094740, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Jean-Henri Ducos, Châteaux et salles du Lectourois.
  4. Classée ?

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Henri Ducos, Châteaux et salles du Lectourois, in Maurice Bordes (dir.), Sites et monuments du Lectourois, Lectoure, 1974 (OCLC 1623101)

Article connexe

Lien externe

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :