Charles Arminjon (chanoine)

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Charles Arminjon
Fonction
Chanoine
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
ChambéryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charles Marc Antoine ArminjonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
duché de Savoie (-)
française (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Père
Fratrie
Ernest Arminjon (d)
Victor Arminjon
Albert Arminjon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Membre de

Charles Arminjon, né le à Chambéry (duché de Savoie) et mort dans la même ville le , est un ecclésiastique savoyard, puis français. Il appartient à la famille Arminjon, d'origine savoyarde.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Charles-Marie-Antoine Arminjon est né le , à Chambéry[1],[2]. Il est le fils du sénateur savoyard Mathias Arminjon et de Henriette Dupuy[3]. Il a trois frères dont l'amiral Victor Arminjon[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Il effectue ses études au collège jésuite de Chambéry[1], l'actuel Lycée Vaugelas. Il entre chez les Jésuite le [2]. Il est ordonné prêtre le [1],[2]. Il est en rupture avec la Compagnie[4], qu'il quitte pour raison de santé le [2].

Le , alors que le duché de Savoie est uni à la France, il est nommé vicaire à Aix[2].

Il devient enseignant, notamment au Grand séminaire de Chambéry, le [2], et prédicateur[1],[4]. Il enseigne l'éloquence[1]. Il est l'auteur de plusieurs panégyriques (Saints François, Anthelme, Vincent de Paul) discours ou conférences (Fin du monde présent et mystères de la vie future (1881) ou Le Règne de Dieu dans les sociétés actuelles (1884) conférences prêchées à la cathédrale de Chambéry)[1],[4].

Il est nommé chanoine de la Cathédrale Saint-François-de-Sales de Chambéry par Mgr Billiet et de la Cathédrale d'Aoste, par Mgr Duc[1]. Il est chanoine honoraire de Chambéry le [2]. Il obtient du pape Pie IX un titre de missionnaire apostolique[1].

Le , il est élu membre effectif (titulaire) de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie[5],[2]. Il prononce son discours de réception devant l'Académie, durant la séance du .

L'abbé Charles Arminjon meurt le à Chambéry[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Laurent Morand, Les Bauges : histoire et documents : Peuple et Clergé (IIIe volume), Chambéry, Imprimerie savoisienne, , 684 p. (lire en ligne), p. 334.
  2. a b c d e f g et h Laurent Morand, Anciennes corporations des arts et métiers de Chambéry et de quelques autres localités de la Savoie : personnel ecclésiastique du diocèse de Chambéry de 1802 à 1893, Chambéry, Impr. savoisienne, , 748 p. (lire en ligne), p. 501-503.
  3. a et b Laurent Morand, Les Bauges : histoire et documents : Peuple et Clergé (IIIe volume), Chambéry, Imprimerie savoisienne, , 684 p. (lire en ligne), p. 333.
  4. a b et c Christian Sorrel, Histoire de Chambéry, Éditions Privat, , 328 p. (ISBN 978-2-7089-8303-8), p. 230.
  5. « Etat des Membres de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie depuis sa fondation (1820) jusqu'à 1909 », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (consulté en ).
  6. Archives départementales de la Savoie, commune de Chambéry, année 1885, acte de décès no 250

Voir aussi[modifier | modifier le code]