Chapelle-Sainte-Catherine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Chapelle-Sainte-Catherine
Chapelle-Sainte-Catherine
Kastanjeplein, l'emplacement de l'ancienne église Sainte-Catharine et son cimetière
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Communauté Drapeau de la Flandre Communauté flamande
Province Drapeau de la province de Flandre-Occidentale Province de Flandre-Occidentale
Arrondissement Dixmude
Commune Dixmude
Code postal 8600
Zone téléphonique 051
Géographie
Coordonnées 51° 04′ nord, 2° 47′ est
Superficie 1 223 ha = 12,23 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Chapelle-Sainte-Catherine
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Chapelle-Sainte-Catherine
Géolocalisation sur la carte : Région flamande
Voir sur la carte administrative de la Région flamande
Chapelle-Sainte-Catherine
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
Voir sur la carte administrative de Flandre-Occidentale
Chapelle-Sainte-Catherine
Tour d'observation de la Première Guerre mondiale

Chapelle-Sainte-Catherine[1],[2] ou Sainte-Catherine-Capelle[3] (Sint-Katharinakapelle en néerlandais) est une ancienne commune de la province belge de Flandre-Occidentale et est entièrement inclus dans le centre du village de Pervyse, une section de la ville de Dixmude.

Le sud de Pervyse a été exploité dès le XIe siècle. Bientôt, il y eut juste en dehors du village de Pervyse une chapelle construite par les chanoines de Cassel. Cette chapelle était dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie, et a été reconnue en paroisse, puis transformée en église. Il y eut alors deux villages dont les deux églises étaient à seulement quelques centaines de mètres l'une de l 'autre. En 1208, l'église est passée  sous le patronage de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer.

Contrairement à Peryse et les communes environnantes, Chapelle-Sainte-Catherine n'appartenait  pas à la châtellenie Furnes-Ambacht, mais appartenait avec Eggewaerts-Capelle, Ramscapelle et Saint-Georges à la communauté indépendante de Berkel.

Chapelle-Sainte-Catherine a augmenté rapidement, ce qui transforma l'église au XVIIe siècle. À la fin du XVIIe siècle, le village a plus d'habitants que Pervyse. Lors de l'apparition des municipalités en 1795, Chapelle-Sainte-Catherine est une commune indépendante, d'une superficie de 250 ha.

Pendant ce temps, la liaison entre Pevyse à Dixmude se redressa et fut améliorée, cela entraîna une expansion de Pervyse vers le sud. Après le Concordat de 1801 la paroisse devint une paroisse annexe rattachée à la paroisse Saint-Nicolas à Pervyse et l'église redevint une chapelle.  Les communes de Chapelle-Sainte-Catherine et Pervyse fusionnèrent également en 1812. À l'époque, le hameau a 240 habitants.

La commune  construit en 1829 d'une école communale, en face de la chapelle, qui elle-même a été élargie entre 1837 et 1840. Entre les deux paroisses, il y avait une grande rivalité et il y a même eu des projets pour reconstruire une église sur une troisième partie neutre. Autour de 1890, il a été décidé de garder l'église Saint-Nicolas de Pervyse et de l'élargir en vendant la chapelle Sainte-Catherine à la démolition pour aider à payer l'extension.


En 1895, la chapelle fut détruite et les fonts baptismaux du XIe siècle furent déplacés au musée Gruuthuse à Bruges. La paroisse a alors complètement cessé d'exister et l'église principale a été rebaptisée église Saint-Nicolas et Sainte-Catherine. Seul le cimetière de Pervyse a également été conservé.

Au cours de la Première Guerre mondiale , il y avait un poste d'observation construit sur les restes laissés par la démolition de l'église et du cimetière. Ce poste a été protégé en 2002 en tant que monument historique.

Monuments[modifier | modifier le code]

51° 04′ 15″ N, 2° 47′ 42″ E

Références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. [2]
  3. Jean Baptiste De Bouge, Manuel géographique, statistique et administratif du royaume des Pays-Bas, , 118 p. (lire en ligne), p. 39.