Centaurée jacée

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Centaurea jacea

La Centaurée jacée (Centaurea jacea), appelée aussi tête de moineau, fleur de galant, herbe d'amour, bleuet rose ou ambrette, est une espèce de plante à fleurs de la famille des Astéracées.

Description[modifier | modifier le code]

C'est une plante herbacée vivace. La couleur de son inflorescence va du rose au pourpre. Comme la pâquerette, la centaurée jacée ne possède pas une fleur unique mais un capitule de petites fleurs. La centaurée jacée a une particularité : si l'on coupe sa tige après sa première floraison, elle peut refleurir en automne[1]. Fleurs mauves ; feuilles rugueuses, entières, lancéolées ; plante poilue ; mesure entre 20 et 90 cm.

Utilisations[modifier | modifier le code]

Alimentaire[modifier | modifier le code]

La racine de Jacée était autrefois épluchée et lavée pour être léchée ou sucée fraîche comme un bâton de réglisse apportant une sensation sucrée et rafraîchissante. Les jeunes feuilles qui ont une amertume prononcée peuvent être mangées en salades ou comme légume cuit. Les fleurs comestibles peuvent décorer les plats[2].

Médicinale[modifier | modifier le code]

Bon tonique amer, la racine de centaurée jacée, comme celle de plusieurs centaurées, a des vertus diurétique, astringente, calmante, stomachique et digestive[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Reeves, Hubert (1932-....)., J'ai vu une fleur sauvage : l'herbier de Malicorne, Paris, Éditions du Seuil, 246 p. (ISBN 978-2-02-129088-2, OCLC 983834439, lire en ligne)
  2. François Couplan, Le régal végétal. Plantes sauvages comestibles, éditions Ellebore, , p. 345, 404.
  3. (en) Esra Küpeli Akkol, Reyhan Arifa, Fatma Erguna, Erdem Yesilada, « Sesquiterpene lactones with antinociceptive and antipyretic activity from two Centaurea species », Journal of Ethnopharmacology, vol. 122, no 2,‎ , p. 210-215 (DOI 10.1016/j.jep.2009.01.019).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Tomanova Eliska, 1981, Plantes sauvages, Coll. : La nature à livre ouvert, Gründ, Paris, 303 p.
  • Blamey M. & Grey-Wilson C., 1991, La flore d’Europe occidentale, Les éditions Arthaud, Paris, 544 p.
  • Hubert Reeves, 2017, J'ai vu une fleur sauvage : l'herbier de Malicorne, Seuil, Paris, 224 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]