Carmelo Romero Hernández

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Carmelo Romero Hernández
Illustration.
Fonctions
Sénateur aux Cortes Generales
En fonction depuis le
(8 mois et 4 jours)
Élection
Circonscription Huelva
Législature XVe
Groupe politique Populaire

(4 mois et 3 jours)
Élection
Circonscription Huelva
Législature XIIIe
Groupe politique Populaire
Député aux Cortes Generales

(3 ans, 5 mois et 27 jours)
Élection
Circonscription Huelva
Législature XIVe
Groupe politique Populaire

(7 ans, 2 mois et 20 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Huelva
Législature Xe, XIe et XIIe
Groupe politique Populaire
Biographie
Nom de naissance Carmelo Romero Hernández
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Palos de la Frontera (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PP
Profession Fonctionnaire

Carmelo Romero Hernández, né le , est un fonctionnaire et homme politique espagnol membre du Parti populaire (PP).

Il est élu député de la circonscription de Huelva lors des élections générales de .

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié et père de deux filles.

Profession[modifier | modifier le code]

Il est titulaire d'une licence en droit. Il travaille comme fonctionnaire de la Junte d'Andalousie.

Un jeune maire andalou[modifier | modifier le code]

Il adhère au Parti populaire en 1992 et devient vice-secrétaire à la Politique municipale de la fédération de la province de Huelva. Il se porte candidat lors des élections municipales de dans sa ville natale pour le compte du parti conservateur. Remportant le soutien de 1 608 électeurs et de 46,94 % des suffrages exprimés, il obtient une majorité absolue de sept sièges sur les treize que comprend le conseil municipal. Il est logiquement élu maire de la ville, le suivant, à l'âge de 36 ans[1]. Il améliore successivement son score à chaque élection et conserve son fauteuil de maire ; obtenant 58,92 % des voix en [2] et 59,03 % en [3]. En bénéficiant de l'appui de 3 035 électeurs et de 60,99 % des votes exprimés, il est le maire conservateur andalou le mieux élu lors du scrutin local de . Grâce à la présence d'une industrie chimique et au développement de la culture de fraises, la ville bénéficie d'une bonne santé économique et d'un faible taux de chômage. Durant son mandat, Carmelo Romero met en place une large offre de prestations sociales excédant les compétences municipales comme le paiement de 40 % des frais d'inscription des étudiants, l'enseignement de l'anglais dans les garderies municipales ou un chèque bébé de 600 euros pouvant être dépensé dans les magasins locaux. Les services publics ont tous un taux de 1 euro[4].

Lors des élections andalouses de , il est investi en cinquième position sur la liste présentée par le parti dans la circonscription autonomique de Huelva[5]. Il est élu au Parlement d'Andalousie après que la liste a remporté 92 700 suffrages et cinq des douze sièges à pourvoir[6]. Il siège alors à la commission de l'Emploi et du Développement technologique et vice-préside celle de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche.

Député national[modifier | modifier le code]

Il postule en troisième position sur la liste conduite par Fátima Báñez dans la circonscription de Huelva lors des élections générales de [7]. Élu au Congrès des députés avec Báñez et Juan Carlos Lagares, il siège à la commission de l'Agriculture, de l'Alimentation et de l'Environnement, à la commission bicamérale chargée des Relations avec le Tribunal des comptes et à celle de l'Étude du changement climatique. Il est, en outre, premier secrétaire de la commission pour les Politiques d'intégration du handicap.

Il est remonté à la deuxième place à l'occasion des élections législatives de et conserve son siège au palais des Cortes[8]. Il est alors promu deuxième vice-président de la commission de l'Étude du changement climatique et intègre les commissions de l'Emploi et de la Sécurité sociale, et de l'Égalité. Candidat à un nouveau mandat lors du scrutin anticipé de [9], il est réélu et conserve ses attributions parlementaires. Il abandonne cependant la commission de l'Égalité.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « Resultados de las elecciones municipales de 1995 en Palos de la Frontera. », sur infoelectoral.mir.es, (consulté le ).
  2. (es) « Resultados de las elecciones municipales de 1999 en Palos de la Frontera. », sur infoelectoral.mir.es, (consulté le ).
  3. (es) « Resultados de las elecciones municipales de 2003 en Palos de la Frontera. », sur infoelectoral.mir.es, (consulté le ).
  4. (es) « Palos de la Frontera: un oasis en medio de la crisis. », sur abc.es, (consulté le ).
  5. (es) « Candidaturas proclamas para las elecciones al Parlamento de Andalucía de 2000. », sur juntaelectoralcentral.es, (consulté le ).
  6. (es) « Resultados de las elecciones al Parlamento de Andalucía de 2000. », (consulté le ).
  7. (es) « Candidaturas proclamadas para las elecciones generales de noviembre de 2011. », sur boe.es, (consulté le ).
  8. (es) « Candidaturas proclamadas para las elecciones generales de diciembre de 2015. », sur boe.es, (consulté le ).
  9. (es) « Candidaturas proclamadas para las elecciones generales de junio de 2016. », sur boe.es, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Fiche sur le site du Parlement d'Andalousie : VIe législature.
  • Fiche sur le site du Congrès des députés : Xe, XIe, XIIe et XIVe législatures.
  • Fiche sur le site du Sénat : XIIIe et XVe législatures.