Cabinet de Niue

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Le cabinet est l'organe du pouvoir exécutif à Niue.

Rôle et composition[modifier | modifier le code]

La Constitution entrée en vigueur en 1974, date de l'obtention du statut de libre association à la Nouvelle-Zélande par cette ancienne colonie, dispose que le cabinet est composé de quatre membres : le Premier ministre et trois autres ministres (art. 2)[1]. Le Premier ministre est élu par et parmi les membres du Parlement de Niue à l'issue des élections législatives, qui ont lieu tous les trois ans. Le Premier ministre ne peut rester en fonction que s'il demeure député au Parlement (art. 4). Le nouveau Premier ministre choisit parmi les députés ses trois autres ministres, avec leur accord, et ils sont alors formellement nommés par le président du Parlement (art. 5).

Le cabinet est responsable face au Parlement (art. 3), Niue étant une démocratie parlementaire fondée sur le modèle de Westminster. Le Parlement peut démettre le Premier ministre et son cabinet à tout moment par une motion de défiance (art. 6).

Le pouvoir exécutif est formellement investi en la personne du roi de Nouvelle-Zélande, qui le délègue au gouverneur général de Nouvelle-Zélande. Celui-ci est ainsi formellement le représentant de la Couronne à Niue ainsi qu'en Nouvelle-Zélande (art. 1). La Constitution dispose que le pouvoir exécutif s'exerce dans le cadre de la Constitution, et « peut être exercé au nom de Sa Majesté par le Cabinet », qui dispose ainsi du pouvoir de « la direction générale et [du] contrôle du gouvernement exécutif de Niue » (art. 2).

Cabinet actuel[modifier | modifier le code]

Largement réélu Premier ministre après les élections législatives de 2023, Dalton Tagelagi nomme le premier gouvernement paritaire de l'histoire du pays le 12 mai, avec deux femmes parmi les quatre ministres et deux femmes également parmi les quatre ministres adjoints[2] :

Fonction Ministre Remarques Adjoint
Premier ministre,
Ministre chargé des Relations avec le Parlement,
Ministre de la Police et de la Gestion des catastrophes naturelles,
Ministre des Entreprises publiques et du Tourisme,
Ministre de la Lutte contre le réchauffement climatique,
Ministre de la Gestion des fonds publics
Dalton Tagelagi Sinahemana Hekau
Ministre des Finances et de la Planification économique,
Ministre des Infrastructures, de l'Énergie et de l'Eau,
Ministre de l'Immigration et des Douanes,
Ministre du Service public,
Ministre du Secteur privé
Crossley Tatui Ricky Makani
Ministre des Ressources naturelles, de l'Agriculture, de la Sylviculture et des Pêcheries,
Ministre de l'Environnement
Mona Ainu’u Emani Fakaotimanava-Lui
Ministre des Services sociaux,
Ministre de la Justice,
Ministre de la Culture et du Patrimoine,
Ministre de la Santé,
Ministre de l'Éducation,
Ministre des Autorités villageoises,
Ministre des Sports
Sonya Talagi Maureen Melekitama

Cabinets précédents[modifier | modifier le code]

Premier gouvernement Rex (1972-1975)[modifier | modifier le code]

Avant 1972, Niué a un conseil exécutif mais son autorité est subordonnée à celle du commissaire résident néo-zélandais. Robert Rex, déjà chef du gouvernement avant cette date, est reconduit par l'Assemblée législative à la tête d'un gouvernement disposant désormais de l'autonomie politique sur le plan de la politique intérieure après les élections législatives de 1972. Le gouvernement qu'il nomme en mai 1972 est le suivant[3] :

Fonction Ministre Remarques
Chef des Affaires du Gouvernement (Leader of Government Business),
Ministre des Finances,
Ministre de l'Administration publique
Robert Rex
Ministre du Développement économique,
Ministre de l'Éducation,
Ministre de l'Agriculture
Young Vivian
Ministre de la Santé,
Ministre de la Justice,
Ministre de la Radio et des Postes
Enetama Lipitoa
Ministre des Travaux publics,
Ministre de la Police
Frank Lui

Ce gouvernement obtient de la Nouvelle-Zélande que Niué devienne en octobre 1974 un État en libre association avec elle, de fait indépendant en matière de politique intérieure, avant les élections de 1975[4],[5]. Le gouvernement souhaitant développer l'économie de l'île grâce au tourisme, un ministère du Tourisme est créé en 1974 et confié à Young Vivian[6].

Deuxième gouvernement Rex (1975-1978)[modifier | modifier le code]

Le gouvernement conserve sa majorité parlementaire aux élections de 1975. Reconduit au poste de Premier ministre par les députés, Robert Rex nomme le gouvernement suivant[6] :

Fonction Ministre Remarques
Premier ministre,
Ministre des Finances,
Ministre de l'Immigration, de l'Émigration, des Douanes et du Commerce extérieur,
Ministre de l'Information,
Ministre de la Police et des Prisons,
Ministre des Transports
Robert Rex
Ministre du Développement économique,
Ministre de l'Éducation,
Ministre de l'Agriculture
Young Vivian
Ministre de la Santé,
Ministre de la Justice,
Ministre des Autorités locales,
Ministre des Terres,
Ministre de la Radio
Enetama Lipitoa
Ministre des Travaux publics,
Ministre du Tourisme,
Ministre de la Sylviculture et des Pêcheries,
Ministre de l'Énergie
Frank Lui

Troisième gouvernement Rex (1978-1981)[modifier | modifier le code]

Ce gouvernement, issu des élections législatives de 1978, est le suivant[7]. :

Fonction Ministre Remarques
Premier ministre,
Ministre des Finances,
Ministre du Commerce extérieur et des Douanes,
Ministre des Transports,
Ministre du Logement,
Ministre de l'Information,
Ministre de la Police,
Ministre de l'Immigration
Robert Rex
Ministre de la Justice,
Ministre de l'Éducation,
Ministre du Développement économique,
Ministre des Autorités locales,
Ministre des Terres
Enetama Lipitoa
Ministre du Tourisme,
Ministre de l'Agriculture,
Ministre de la Sylviculture
Ministre des Postes et des Télécommunications
Frank Lui
Ministre de la Santé,
Ministre de la Culture,
Ministre des Pêcheries,
Ministre de la Jeunesse et des Sports
Robert Rex Junior

Quatrième gouvernement Rex (1981-1984)[modifier | modifier le code]

Ce gouvernement, issu des élections législatives de 1981, est le suivant[7]. :

Fonction Ministre Remarques
Premier ministre,
Ministre des Finances,
Ministre du Commerce extérieur et des Douanes,
Ministre des Transports,
Ministre du Logement,
Ministre de l'Information,
Ministre de la Police,
Ministre de l'Immigration
Robert Rex
Ministre de la Justice,
Ministre du Développement économique,
Ministre des Autorités locales,
Ministre des Terres
Enetama Lipitoa
Ministre du Tourisme,
Ministre de l'Éducation,
Ministre de la Sylviculture
Ministre des Postes et des Télécommunications
Frank Lui
Ministre de la Santé,
Ministre de la Culture,
Ministre de l'Agriculture,
Ministre des Pêcheries,
Ministre de la Jeunesse et des Sports
Robert Rex Junior

1984-1993[modifier | modifier le code]

Robert Rex demeure Premier ministre jusqu'à sa mort en décembre 1992, mais le détail des gouvernements entre 1984 et 1993 n'est pas actuellement disponible[8].

Premier et deuxième gouvernements Lui (1993-1999)[modifier | modifier le code]

L'Assemblée issue des élections législatives de 1993 élit Frank Lui Premier ministre, par onze voix contre neuf pour le Premier ministre sortant Young Vivian[9]. O'love Jacobsen, Terry Coe et Sani Lakatani sont les députés intégrés comme ministres à son gouvernement, mais la répartition des ministères entre eux n'est pas connue[9],[10].

Gouvernement Lakatani (1999-2002)[modifier | modifier le code]

Les députés élus en 1999 élisent Sani Lakatani Premier ministre, avec quatorze voix contre six pour la candidate de la majorité sortante, O'love Jacobsen. Le nouveau Premier ministre nomme le gouvernement suivant[11] :

Fonction Ministre Remarques Assistant
Premier ministre,
Ministre des Finances et du Développement économique,
Ministre des Affaires étrangères,
Ministre des Banques extraterritoriales,
Ministre du Tourisme,
Ministre de l'Aviation civile, de la Poste et des Télécommunications
Sani Lakatani Toke Talagi (développement économique et aviation civile),
Hima Douglas (divers)
Vice-Premier ministre,
Ministre de l'Éducation,
Ministre des Arts et des Cultures,
Ministre des Affaires locales, des Femmes et de la Jeunesse,
Ministre de l'Environnement
Young Vivian
Ministre des Services administratifs et des Travaux publics,
Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de la Sylviculture,
Ministre de l'Emploi,
Ministre de la Radiodiffusion
Dion Taufitu
Ministre de la Santé,
Ministre de la Commission au service public,
Ministre de la Justice,
Ministre des Terres et du Cadastre,
Ministre du Fret maritime et du Commerce extérieur,
Ministre de la Police et de l'Immigration
Robert Rex Junior

Deuxième gouvernement Vivian (2002-2005)[modifier | modifier le code]

Après les élections de 2002, le vice-Premier ministre sortant Young Vivian est élu Premier ministre par quatorze voix contre six pour Hunukitama Hunuki[12]. Young Vivian nomme le gouvernement suivant, dont les détails ne sont pas connus[13] :

Fonction Ministre Remarques
Premier ministre Young Vivian
Vice-Premier ministre Sani Lakatani
Ministre des Finances,
Ministre de l'Éducation,
Ministre de la Santé
Toke Talagi
Ministre des Travaux publics,
Ministre de l'Agriculture et des Pêcheries
Bill Vakaafi Motufoou

Troisième gouvernement Vivian (2005-2008)[modifier | modifier le code]

À la suite des élections législatives de 2005, Young Vivian est réélu Premier ministre avec les voix de dix-sept députés, contre trois pour la candidate de l'opposition, O'love Jacobsen. Il reconduit deux de ses ministres (Bill Vakaafi Motufoou et Fisa Pihigia), mais écarte son précédent ministre des Finances Toke Talagi. La composition de ce gouvernement est la suivante[14] :

Fonction Ministre Remarques
Premier ministre,
Ministre des Finances et de l'Économie,
Ministre des Affaires étrangères
Young Vivian
Ministre de la Santé et des Affaires sociales Fisa Pihigia
Ministre de l'Éducation et de la Culture Va'inga Tukuitoga
Ministre de l'Agriculture et des Pêcheries Bill Vakaafi Motufoou

Premier gouvernement Talagi (2008-2011)[modifier | modifier le code]

À la suite des élections législatives de 2008, Young Vivian échoue à être reconduit au poste de Premier ministre : Les députés lui préfèrent Toke Talagi, par quatorze voix contre cinq et une abstention. Il nomme le gouvernement suivant[15],[16] :

Fonction Ministre Remarques
Premier ministre,
Ministre des Finances et de l'Économie,
Ministre des Affaires étrangères,
Ministre de la Police et de la Sécurité nationale,
Ministre du Tourisme,
Ministre de l'Environnement et du Changement climatique,
Ministre de la Jeunesse et des Sports
Toke Talagi
Ministre de la Santé,
Ministre des Travaux publics,
Ministre des Affaires féminines
O'love Jacobsen
Ministre de l'Éducation,
Ministre des Affaires sociales,
Ministre de la Justice,
Ministre des Terres,
Ministre du Transport maritime
Togia Sioneholo
Ministre de l'Agriculture et des Pêcheries,
Ministre de la Poste et des Télécommunications,
Ministre des Services administratifs
Pokotoa Sipeli

Deuxième gouvernement Talagi (2011-2014)[modifier | modifier le code]

À la suite des élections législatives de 2011, Toke Talagi est réélu Premier ministre avec les voix d'onze députés, contre huit pour Togia Sioneholo. Il nomme le gouvernement suivant, ne pouvant reconduire O'love Jacobsen qui est désormais haute commissaire (ambassadrice) de Niue en Nouvelle-Zélande[17] :

Fonction Ministre Remarques
Premier ministre,
Ministre des Finances et de l'Économie,
Ministre des Affaires étrangères,
Ministre de la Police et de la Sécurité nationale,
Ministre de l'Environnement et du Changement climatique
Toke Talagi
Ministre de la Santé et des Affaires sociales Joan Viliamu
Ministre de l'Agriculture et des Pêcheries,
Ministre de l'Éducation
Pokotoa Sipeli
Ministre de la Justice,
Ministre des Travaux publics
Halene Magatogia

Troisième gouvernement Talagi (2014-2017)[modifier | modifier le code]

À la suite des élections législatives de 2014, Toke Talagi est réélu Premier ministre avec les voix de douze députés, contre huit pour Stanley Kaulani. Il nomme le gouvernement suivant[18] :

Fonction Ministre Remarques
Premier ministre,
Ministre des Finances et de l'Économie,
Ministre des Affaires étrangères,
Ministre de la Police
Toke Talagi
Ministre de la Santé et des Affaires sociales,
Ministre de la Justice,
Ministre de la Culture de Niue,
Ministre de l'Éducation
Pokotoa Sipeli Assisté par Joan Viliamu
Ministre des Ressources naturelles,
Ministre de l'Agriculture et des Pêcheries,
Ministre de l'Environnement
Billy Talagi Assisté par Halene Magatogia
Ministre des Infrastructures, des Transports, des Communications et des Services publics Dalton Tagelagi Assisté par Talaititama Talaiti

Quatrième gouvernement Talagi (2017-2020)[modifier | modifier le code]

À la suite des élections législatives de 2017, Toke Talagi conserve la confiance des députés pour un quatrième mandat de Premier ministre, recueillant quinze voix contre cinq pour O'love Jacobsen. Il reconduit ses ministres sortants, mais en redistribuant entre eux leurs portefeuilles précédents, formant le gouvernement suivant[19],[20] :

Fonction Ministre Remarques
Premier ministre,
Ministre des Finances et de l'Économie,
Ministre des Affaires étrangères,
Ministre de la Police et de la Sécurité nationale
Toke Talagi Assisté par Maureen Melekitama
Ministre de la Santé et des Affaires sociales,
Ministre de la Justice,
Ministre de la Culture de Niue,
Ministre de l'Éducation,
Ministre des Terres
Billy Talagi Assisté par Talaititama Talaiti
Ministre des Ressources naturelles,
Ministre de l'Agriculture et des Pêcheries,
Ministre de l'Environnement
Dalton Tagelagi Assisté par Mona Ainu'u
Ministre des Infrastructures, des Transports, des Communications et des Services publics Pokotoa Sipeli Assisté par Peter Funaki

Premier gouvernement Tagelagi (2020-2023)[modifier | modifier le code]

À la suite des élections législatives de 2020, Dalton Tagelagi, jusque là ministre de l'Agriculture et de l'Environnement, est élu Premier ministre avec les voix de treize députés, contre sept pour la candidate de l'opposition, O'love Jacobsen. Il nomme à son gouvernement Mona Ainu’u, jusque là ministre adjointe, et Sauni Togatule, nouveau venu en politique après avoir été haut fonctionnaire au département ministériel de l'Environnement. Il crée enfin la surprise en confiant un ministère à un membre de l'opposition, Crossley Tatui. La composition de ce gouvernement est ainsi la suivante[21],[22],[23] :

Fonction Ministre Remarques
Premier ministre,
Ministre de l'Intérieur,
Ministre du Logement,
Ministre du Tourisme
Dalton Tagelagi
Ministre des Finances,
Ministre des Infrastructures, de l'Économie et du Commerce,
Ministre de l'Immigration
Crossley Tatui
Ministre des Ressources naturelles Mona Ainu’u
Ministre des Services sociaux Sauni Togatule

Le Premier ministre ne nomme aucun ministre adjoint, se contentant ainsi d'un gouvernement resserré de quatre membres. En février 2022, toutefois, il nomme John Tiakia ministre adjoint auprès de Crossley Tatui, pour une durée de six mois seulement, et le charge de seconder le ministre dans ses fonctions liées aux infrastructures publiques, « pour accélérer le traitement de la longue liste de projets prioritaires et la charge de travail en attente au ministère », mais aussi de « superviser les politiques du gouvernement en matière de commerce extérieur ». Cette nomination fait suite au départ à la retraite de personnels de l'administration publique chargés des équipements publics et de la gestion de l'eau et de l'énergie, notamment, et à la vacance de leurs postes dans ce très petit pays dont la population décroît en raison de l'émigration vers la Nouvelle-Zélande[24],[25].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Constitution de Niue
  2. (en) Esther Pavihi, "Premier Tagelagi announce first gender- balanced Cabinet", TV Niue, 12 mai 2023
  3. (en) "No election fuss", Pacific Islands Monthly, juin 1972, p.128
  4. (en) "1974 is Niue's year", Pacific Islands Monthly, avril 1973, p.10
  5. (en) "Niue gets down to business", Pacific Islands Monthly, février 1975, p.35
  6. a et b (en) "No Rex dynasty for Niue", Pacific Islands Monthly, juin 1975, p.9
  7. a et b (en) "No changes in Niue ministry", Pacific Islands Monthly, aout 1981, p.29
  8. (en) "Elder statesman dies", Pacific Islands Monthly, janvier 1993, p.9
  9. a et b (en) "Niue", The Contemporary Pacific, printemps 1994, pp.185-189
  10. (en) "Niue", The Contemporary Pacific, printemps 1995, pp.155-159
  11. (en) Stephen Levine, "Niue", The Contemporary Pacific, printemps 2000, pp.231-236
  12. (en) "Young Vivian Niue's new Premier", Niue Economic Review, 1er mai 2002
  13. (en) "Sani Lakatani remains near the centre of power in Niue", Radio New Zealand, 6 mai 2002
  14. (en) "Niue's Premier drops former finance minister from Cabinet", Radio New Zealand, 16 mai 2005
  15. (en) "Niuean general election, 2008 - 2011", gouvernement de Niue
  16. (en) IBP USA, Niue Business Law Handbook Volume 1: Strategic Information and Basic Laws
  17. (en) "Niue Country Report 2011", gouvernement de Niue, p.8
  18. (en) "Premier Toke Talagi announces Niue Govt and cabinet portfolios", Pacific Guardians, 30 avril 2014
  19. (en) "Niue cabinet sworn in", Radio New Zealand, 18 mai 2017
  20. (en) "The Executive Government - Cabinet Ministers and Portfolios", gouvernement de Niue
  21. (en) "New cabinet line-up", TalaNiue, 11 juin 2020
  22. (en) "PREMIER TAGELAGI BREAKS TRADITION BY APPOINTING A CABINET OF UNITY", TV Niue, 12 juin 2020
  23. (en) "QUESTIONS RAISED IN LEGISLATIVE ASSEMBLY OVER THE FINANCE PORTFOLIO", TV Niue, 25 juin 2020
  24. (en) "MP for Lakepa John Operator Tiakia appointed as MAM- Member Assisting the Minister of Infrastructure", TV Niue, février 2022
  25. (en) "Member Assisting the Minister (MAM) for Ministry of Infrastructure (MOI) Appointment", gouvernement de Niué, 16 février 2022