Bertha Hallauer

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Bertha Hallauer
Naissance
Wilchingen
Décès (à 76 ans)
Wilchingen
Activité principale
Poète
Auteur
Langue d’écriture allemand

Bertha Hallauer, née à Wilchingen et morte le dans la même commune, est un poète suisse d'expression allemande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines, enfance et famille[modifier | modifier le code]

Bertha Hallauer naît le à Wilchingen, dans le canton de Soleure. Elle en est également originaire[1]. Son père, Johann Conrad Hallauer, est médecin ; sa mère est née Katharina Waldvogel[1].

Elle passe ses premières années au château de Haslach, près de Wilchingen, où son père a créé un établissement de cures thermales. Très tôt orpheline de père et de mère (la seconde alors qu'elle est âgée de deux ans ; le premier, à l'âge de cinq ans[2]), elle est recueillie avec ses six frères et sœurs par des parents[1]. Elle vit d'abord chez un cousin à Trasadingen, puis à Thayngen[2].

Elle suit l'école secondaire à Schaffhouse[1]. Elle séjourne en France de 1879 à 1881, d'abord à Nice comme fille au pair puis à Paris[2], avant de revenir à Wilchingen, où elle épouse en 1883 le chimiste, artiste et agriculteur Alfred Gysel[1], fils du conseiller d'État et conseiller aux États Zacharias Gysel[3].

Elle devient veuve en 1906 et doit alors élever seule ses cinq enfants[1].

Poésie et récits[modifier | modifier le code]

Elle écrit des poèmes, dont plusieurs sont mis en musique, dès le début de son mariage[1]. Nombre d'entre eux sont d'abord publiés dans des journaux, ce qui assure sa notoriété dans l'ensemble de la Suisse alémanique[2].

Le glaucome la rend aveugle en 1927[1],[2]. Sa piété lui permet cependant de surmonter par l'écriture tous les coups du sort[1].

Parmi ses textes, des récits, qui illustrent en termes simples la vie d'une Schaffhousoise au tournant des XIXe et XXe siècles[1].

Mort et sépulture[modifier | modifier le code]

Elle meurt le à Wilchingen[1] d'une longue maladie, à l'âge de 76 ans[4].

Elle est inhumée dans la parcelle d'honneur du cimetière de Wilchingen[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

  • (de) Aus der Heimat,
  • (de) Sonnenenuntergang,
  • (de) Späte Rosen, Frauenfeld, Huber & Co, , 142 p.
  • (de) Sehsucht nach dem Lichte, Zurich, Orell Füssli (de), , 104 p.

Récits[modifier | modifier le code]

  • (de) Lebenserinnerungen,
  • (de) Die Edlen von Haslach, ?

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k Gertrud Walch (trad. André Naon), « Bertha Hallauer » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a b c d e et f (de) Ruth Blum, « Bertha Hallauer », Schaffhauser Beiträge zur vaterländischen Geschichte, vol. 34 « Schaffhauser Biographien »,‎ , p. 298 à 301 (lire en ligne)
  3. Eduard Joos (trad. Pierre-G. Martin), « Zacharias Gysel » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. (de) N. W., « Kleine Chronik », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 11 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]