Bernard Séret

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Bernard Séret
Bernard Séret au salon du livre de Paris en 2016
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Bernard Séret est un biologiste marin français à la retraite. Titulaire d'un DEA d'océanographie biologique, il est connu pour ses travaux sur les raies et les requins, dont il a décrit plusieurs espèces.

Biographie[modifier | modifier le code]

Rattaché au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) et à l'Institut de recherche pour le développement[1],[2], il a été chef de projet entre 1975 et 1978 au Centre National pour l’Exploitation des Océans, puis a intégré l'Office de la recherche scientifique et technique outre-mer, jusqu'en 1983, et enfin le laboratoire d'ichtyologie du MNHN.

Il est spécialiste[3],[4] des poissons cartilagineux (requins, raies et chimère). Il conseille les organismes publics et les entreprises privées[Lesquels ?]  sur les problèmes relatifs à la biodiversité, la pêche et la conservation des requins, des raies et des chimères, des thématiques sont de plus en plus prises en compte dans les plans de gestion des pêches et dans les actions de conservation de ces espèces ou de leurs milieux. Il a notamment contribué à l’élaboration de divers plans d’actions[Lesquels ?] pour les requins, de diverses Listes Rouges de l’IUCN, fait des expertises dans le cadre de conventions internationales[réf. souhaitée] (e.g. CITES, CMS) ; il est intervenu dans des programmes européens[Lesquels ?] relatifs aux prises accessoires de requins dans les pêcheries pélagiques, et a participé aux travaux des groupes « requins » du Conseil International pour l’Exploration de la Mer et du Comité national des pêches. Bernard Séret a été membre fondateur de l’European Elasmobranch Association (EEA) et scientifique de cette ONG  jusqu’en 2014. Il est l’auteur de plus de 200 publications et descripteurs de 63 espèces nouvelles. Bernard Séret est aussi un « vieux plongeur » qualifié MF1 et CAH1B, enseigne la plongée en milieu associatif[Lesquelles ?]. Il apparaît sous le pseudonyme de "Bruno" dans l'essai autobiographique "ferme ta bouche" (édition les 2 encres) de sa femme Vérène Séret aka Zita Naramé.

Bernard Séret est également connu pour avoir participé au scandale de la photo truquée d'un cœlacanthe en 2000 alors que lui et ses co-auteurs tentaient de montrer dans la revue Nature qu'une photo originale prouvait l'existence du Coelacanthe Latimeria chalumnae en Indonésie en 1995. Or, cette photographie était un faux clairement démontrable, la photo du coelacanthe étant en fait celle, détourée de l'article de Mark Erdmann publiée en 1998[5],[6]. Bernard Séret, qui a soumis le cliché à un expert judiciaire pour le vérifier, a dû reconnaître la manipulation par un de ses co-auteurs, George Serre, lequel avait fourni le cliché, qu'il disait lui avoir été volé et restitué et qui avait été prise par un ami, décédé au moment du scandale[7]. En dépit de l'émoi du monde scientifique[8],[9],[10], Bernard Séret continua paisiblement sa carrière jusqu'à sa retraite.

Selon le portail Research Gate, les principaux collaborateurs de Bernard Séret sont Peter R. Last, Matthias F. W. Stehmann, Gavin J. P. Naylor, Éric Clua, François Poisson et Marcelo Rodrigues de Carvalho[11].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Requins, entre peur et fascination du 09 mars 2015 - France Inter », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Bernard Seret, requinologue du 05 janvier 2013 - France Inter », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « La Réunion: "La dégradation de l'île favorise les attaques de requins" », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Bernard Seret: «Sans requins, il y aurait une explosion de méduses» », 20minutes.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Institut virtuel de cryptozoologie »
  6. (en) Dan Agin Ph.D, Junk Science : How Politicians, Corporations, and Other Hucksters Betray Us, Macmillan, , 336 p. (ISBN 978-1-4668-3853-6, présentation en ligne)
  7. « Truquage photo pour le cœlacanthe de Java », sur Institut Virtuel de Cryptozoologie,
  8. (en) McCabe, H., « Recriminations and confusion over "fake" coelacanth photo », Nature,‎ , p. 225 (lire en ligne)
  9. (en) M.V. Erdmann, « How new technology put a coelacanth among the heirs of Piltdown man », Nature,‎ , p. 343
  10. (en) McCabe, H. et Wright, J., « Tangled tale of a lost, stolen and disputed coelacanth », Nature,‎ , p. 114 (lire en ligne)
  11. (en) « Bernard Seret », sur ResearchGate (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]