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Bataille de Halidon Hill

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Bataille de Halidon Hill
Description de cette image, également commentée ci-après
L'utilisation des archers a été expérimentée lors de cette campagne écossaise avec le même succès que plus tard à Crécy (La Bataille de Crécy, miniature tirée des Chroniques de Jean Froissart).
Informations générales
Date 19 juillet 1333
Lieu Près de La colline d'Halidon, près de Berwick
Issue Victoire anglaise décisive
Belligérants
Écosse Angleterre
Commandants
Archibald Douglas (seigneur de Liddesdale) Édouard III d'Angleterre,
Thomas de Brotherton
Forces en présence
14 700 hommes approx. 10 000 hommes

Guerres d'indépendance de l'Écosse

Coordonnées 55° 47′ 15″ nord, 2° 03′ 00″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Angleterre
(Voir situation sur carte : Angleterre)
Bataille de Halidon Hill

Au cours des Guerres d'indépendance de l'Écosse, la couronne d'Écosse est disputée entre Édouard Balliol allié des Anglais et David II d'Écosse. Édouard Balliol ayant du fuir l'Écosse le jeune roi Édouard III d'Angleterre intervient et défait les Écossais à Hallidon Hill à proximité de la ville de Berwick-upon-Tweed.

La bataille de la colline d'Halidon eut lieu le 19 juillet 1333 durant la seconde guerre d'indépendance de l'Écosse. Les Écossais, sous les ordres de Sir Arthur Douglas, furent rudement défait sur un terrain défavorable pendant qu'ils essayent de reprendre le contrôle de Berwick

Le siège de Berwick

Au début du XIIIe siècle, Berwick est un port marchand qui prospére grâce aux échanges entre l'Angleterre, l'Écosse et la mer du Nord. La ville contrôle stratégiquement la route côtière vers Édimbourg. Le tissage de la laine est devenu une industrie importante et l’arrière pays possède de riches zones agricoles (la vallée formée par la rivière Tweed, surnommée « The Mesh » en est le plus bel exemple) où l’on cultive aussi bien du blé que de l’orge, tous deux servant à la machine de guerre écossaise.

Le siège appliqué à Berwick utilise une grande variété d’engins de siège et peut-être même quelques canons portatifs primitifs qui commencent à faire leur apparition à cette époque. Vers le milieu du mois de mai, Berwick tient toujours bon et Edouard III décide d’envoyer son armée piller l’arrière-pays de Berwick. Une tentative d’attaque par voie maritime échoue et a pour conséquence de couper la ville de la mer. Une trêve conclue entre Edouard III et le gouverneur du château conduit à un échange d’otages, parmi lesquels le fils aîné et le fils cadet du gouverneur. Ils sont finalement pendus par Edouard III lorsque le gouverneur refuse de se rendre.

Vers la mi-juillet, la nourriture commence à manquer et le gouverneur de Berwick promet de cesser toute résistance le 20 juillet à moins que « Le Grim », l’armée de Sir Archibald Douglas, ne parvienne à briser le siège d’ici là.

Douglas, de son côté, souhaite dans un premier temps combattre l’armée anglaise mais il change de tactique et décide de dévaster le Northumberland en territoire anglais. Il va même jusqu'à menacer le Château de Bamburgh où la reine Philippa séjourne mais Edouard III sait pertinemment que Bamburgh n’a rien à craindre de l’armée écossaise, composée essentiellement d’infanterie et ne disposant de presque aucune machine de siège. Se rendant compte qu’Edouard III ne tomberait pas dans le leurre et ne viendrait jamais à la rescousse de Bamburgh, Douglas fait faire demi-tour à ses 13 000 hommes afin de tenter de libérer Berwick. Malheureusement pour lui, Edouard a stratégiquement placé le gros de son armée sur les hauteurs de Halidon Hill tout en laissant un contingent continuer d’assiéger la cité affamée.

La bataille

Edouard III, à l'âge de 20 ans et huit mois, menait sa première grande bataille sur la colline d'Halidon. Il dirigeait alors trois bataillons à pied totalisant 10 000 hommes. Des arches encadraient chacun de ces bataillons. Celui de gauche était mené par Edouard Balliol, le droit par le Comte de Norfolk et celui au centre par Edouard III.

Les archers anglais, en hauteur, tiraient des pluies de flèches sur 14 700 hommes de la horde écossaise. Les archers faisaient des ravages dans les rangs écossais qui parvenaient difficilement à s’extirper du sol marécageux au pied de la colline.

Les piquiers écossais ne firent pas le poids face aux archers anglais qui étaient d’une rapidité stupéfiante. Les Écossais qui parvinrent à éviter les flèches virent alors venir à eux les chevaliers anglais qui les chargèrent à l’épée, à la masse et à la lance ne laissant pas la moindre chance aux écossais.

Conséquences

Plus de 4 000 Écossais dont le régent et cinq comtes périrent sur les flancs de Halidon Hill dont :

70 barons, 500 chevaliers et de nombreux piquiers. Les Anglais perdirent 14 soldats. Les archers du sud du Pays de Galles ont donc, à nouveau, décimé les Écossais comme ce fut le cas du temps d’Edouard Ier d'Angleterre et comme ce sera le cas lors de la future bataille de Crécy et même, encore plus tard, lors de la bataille d'Azincourt.

Notes et références