Association générale des nouvellistes parisiens

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Association générale des nouvellistes parisiens

Cadre
Forme juridique Association loi de 1884
Fondation
Fondation 1893
Fondateur Charles Louis Bourgeois
Identité
Siège Palais de justice de Paris

L'association générale des nouvellistes parisiens (acronyme AGNP), est un groupement de journalistes professionnels, fondé par le journaliste Charles Bourgeois en 1893.

Historique[modifier | modifier le code]

Créée en par le journaliste Charles Bourgeois, rédacteur au journal Le Radical, l'association générale des nouvellistes parisiens a pour but de regrouper l'ensemble des journalistes parisiens quelle que soit leur spécialité.

« Elle apporte à ses membres une aide professionnelle et financière en cas de maladie ou de perte d'emploi. Chaque membre reçoit un insigne reconnu par le préfet de police lui permettant d'exercer sa profession sur la voie publique. »

Fondée en vertu de la loi relative à la création des syndicats professionnels du , elle est située au Palais de justice de Paris et fonctionne tel un syndicat dès sa création[1].

L'association générale des nouvellistes parisiens est transformée en société de secours mutuels par arrêté ministériel du . Par un nouvel arrêté du , elle est confirmée comme association professionnelle et société de secours mutuels.

En 1937, elle s'adjoint un syndicat baptisé syndicat des nouvellistes parisiens, chargé de défendre les intérêts de ses membres. l'AGNP fusionne avec l'association des journalistes parisiens en 1963[2].

Son fondateur[modifier | modifier le code]

Charles Louis Bourgeois naît le à Paris 20e. Journaliste au Radical[3], il obtient la médaille des Secours mutuels échelon bronze, par décret du [4], en récompense de ses actions au service de la mutualité des journalistes. Charles Bourgeois tombe gravement malade et est admis à l'hôpital Sainte-Anne le [5]. Il y meurt huit mois plus tard, le , dans sa quarantième année[6]. Il est inhumé au cimetière parisien de Saint-Ouen le [7]. En 1929, le monument est relevé. Ses ossements et ceux de son père sont transférés dans l'ossuaire du cimetière du Père-Lachaise. Ils y reposent depuis cette date.

Charles Bourgeois est le fils du graveur et journaliste Pierre Bourgeois (1844-1905), connu pour son camée sur sardoine exposé au salon des artistes français 1882 représentant Léon Gambetta [8],[9] ; le frère du journaliste Henri Bourgeois ; le frère d'Edmond Bourgeois (1868-?), militaire de l'Indochine française et commissaire de police ; et l'oncle de Pierre Bourgeois, dirigeant de l'industrie phonographique et de la télévision.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Henry Avenel, la presse française au XXe siècle : portraits et biographies
  2. l'AGNP sur la BNF
  3. Le Radical du 11 mai 1904
  4. Journal officiel du 15 août 1898 sur Gallica
  5. Registre des admissions de l’hôpital Sainte-Anne, mars 1906.
  6. L'Humanité no 937 du 10 novembre 1906.
  7. Archives départementales de Paris, registres des transports de corps, novembre 1906
  8. P. Bourgeois sur Gallica, salon de Paris 1882
  9. Société des artistes français. Salon, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Grand-palais des Champs-Élysées, Charles de Mourgues frères, 1882

Liens externes[modifier | modifier le code]