Arlette Humbert-Laroche
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Lieux de détention |
---|
Arlette Humbert-Laroche (alias Hélène Humbert-Laroche[1]), née le à Paris et morte en 1945 au camp de Bergen-Belsen, est une résistante et une poétesse française.
Biographie
Secrétaire dans une organisation aidant au placement des chômeurs, elle est en contact avec les syndicats et les partis politiques. Ses relations avec les militants qui, pour la plupart d'entre eux, sont devenus clandestins en 1939, au moment de l'interdiction du Parti communiste français et de la CGT, facilitent son entrée dans la Résistance.
Agent de liaison pendant la Seconde Guerre mondiale, elle voyage d'un centre de résistance à un autre. Lorsqu'elle est libre, elle distribue des tracts aux portes des usines.
En janvier 1943, elle est capturée par la Gestapo à Paris. Enfermée dans la prison de Fresnes pour y être torturée, elle est, par la suite, déportée en Allemagne, et chargée dans un camion jusqu'à la forteresse de Jawor, en Silésie. En 1945, elle sera transférée dans les camps de Ravensbrück, puis à Mauthausen et Bergen-Belsen où elle mourut[2]. La date exacte de sa mort diffère selon les sources[3].
Œuvre
Elle fut lors de son vivant une véritable passionnée de musique et de poésie. Elle a écrit de nombreux poèmes, dont le plus célèbre est celui qui s'intitule On tue, qui dénonce la barbarie et l'ampleur des massacres de la Seconde guerre mondiale, mais se termine sur l'espoir et l'appel à la résistance[4].
Bibliographie
- Poèmes - Arlette Humbert-Laroche - Réalité, 1946
- La Résistance et ses poètes - Pierre Seghers - Seghers, 2003. (ISBN 2-232-12242-5)
Références
- Guillaume Bourgeois, La véritable histoire de l'orchestre rouge, Nouveau Monde, coll. « Le Grand Jeu », , 584 p. (ISBN 978-2-36942-069-9, lire en ligne), p. 359.
- « Actes du colloque Femmes résistantes, organisé le 27 mai 2014 dans le cadre de la première commémoration, au Sénat, de la Journée nationale de la Résistance », sur Senat.fr, (consulté le ).
- Elle serait morte en avril 1945 selon « HUMBERT-LAROCHE Hélène », sur Monument Mathausen (consulté le ) ou le selon « Hélène Pierrette HUMBERT-LAROCHE », sur Mémoire des hommes (consulté le ).
- Texte de On tue sur unadif.fr