Annie Thébaud-Mony

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Annie Thébaud-Mony
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Voir et modifier les données sur Wikidata (79 ans)
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Prix Prescrire (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Prise de parole d'Annie Thébaud-Mony, lors de l'inauguration de la stèle devant l'OMS, Genève

Annie Thébaud-Mony, née le [1], est une sociologue française de la santé, connue pour ses recherches et son travail associatif sur les maladies professionnelles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est directrice de l'unité Inserm GISCOP93 (Groupement d'Intérêt Scientifique sur les Cancers d’Origine Professionnelle) à l'Université Paris 13[2].

Elle est responsable scientifique d'un programme de sociologie comparée de la production de connaissances en santé au travail : France, Brésil, Québec, Japon (ANR)

Elle préside l'association Henri Pézerat (santé, travail, environnement), directeur de recherches au CNRS, toxicologue, lanceur d'alerte, décédé en 2009, dont elle fut la compagne.

Le , elle refuse la Légion d'honneur, afin de dénoncer l'« indifférence » qui touche la santé au travail et l'impunité des « crimes industriels »[3]. Elle écrit une lettre à la ministre chargée de l’Égalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, pour expliquer pourquoi[4]. Elle y dénonce un manque de financement de ce secteur de recherche.

Elle est porte-parole de Ban Asbestos France, une association française s’occupant des risques engendrés par l’amiante[5].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mère de trois enfants.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • L’industrie nucléaire : sous-traitance et servitude, 2000
  • Travailler peut nuire gravement à votre santé. Sous-traitance des risques, mise en danger d'autrui, atteintes à la dignité, violences physiques et morales, cancers professionnels. 2007, pour lequel elle a reçu le Prix de la revue Prescrire[6] et de l’Association des journalistes de la presse médicale.
  • La Science asservie, La Découverte, 224 p., 2014

Lien interne[modifier | modifier le code]

  • Les Sentinelles, film documentaire, réalisé par Pierre Pézerat, retrace les travaux et le combat du chercheur Henri Pézerat avec les témoignages d'Annie Thébaud-Mony et des nombreuses personnes victimes de maladies professionnelles[7].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « CV sur http://www.sdn26-07.org »
  2. « Thébaud-mony annie - iris, ehess », sur ehess.fr via Wikiwix (consulté le ).
  3. Le Point.fr, « Une chercheuse refuse la Légion d'honneur », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  4. « Voici pourquoi je refuse la Légion d'honneur », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le ).
  5. DENIS SERGENT, « Annie Thébaud-Mony refuse la Légion d’honneur », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. http://www.prescrire.org/alaune/dossierprixprescrireannonce2008.php consulté le 12 août 2012
  7. « LES SENTINELLES de Pierre Pezerat - Ciné doc - mardi 28 novembre à 20h00 » [vidéo], sur Les 400 coups - Cinémas - Angers (consulté le ).