Ancien château des comtes de Champagne

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Palais de Justice
Grosse tour
L'état en tant que palais de Justice.
Présentation
Destination initiale
habitation comtale
Destination actuelle
détruit
Localisation
Région
Département
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Aube
(Voir situation sur carte : Aube)
Géolocalisation sur la carte : Troyes
(Voir situation sur carte : Troyes)

L' ancien château des comtes de Champagne était un château situé à Troyes, en France qui fut transformé en prison, en palais de Justice.

Description[modifier | modifier le code]

Il avait une emprise dont le plus grand côté faisait 96 m. La grosse tour, qui surplombait le rempart avait une base carrée de 12 m, à son opposé se trouvait la porte du château représentée en dessin et ouvrait sur la ville.

Porte du château.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le château était situé sur la commune de Troyes, dans l'actuel département français de l'Aube, proche de la porte de Preize de l'enceinte médiévale de la ville et de l'église Saint-Jean[1].

Historique[modifier | modifier le code]

C'était la principale habitation de Hugues, comte de Troyes. Le comte Henri le Large décida l'édification d'un nouveau château qui déplaçait le siège comtal. En même temps le comte faisait donation aux abbés de Montiéramey, de l'église st-Jean. Il devient arsenal et reste un symbole de la puissance comtale.

En ce château eut lieu l'exécution de quarante-neuf protestants, qui y étaient détenus, dans la nuit du 24 au sur ordre de Pierre Bélin[2].

Il disparaît totalement en 1860. La principale trace visible aujourd'hui est la Rue de la Tour.

Annexes[modifier | modifier le code]

  • Anne-François Arnaud, Voyage archéologique et pittoresque dans le département de l'Aube et l'ancien diocèse de Troyes, Troyes, Imp. Cardon, 1837.

Liens internes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Elle fut ensuite nommée Saint-Blaise et siège d'un prieuré, elle fut détruite en 1768 ; Arnaud, p10.
  2. Arnaud, page 13.