Alexis Brézet

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Alexis Brézet, né le à Toulouse, est un journaliste et éditorialiste français spécialisé dans le domaine de la politique intérieure[1],[2],[3].

Biographie

Études

Alexis Brezet a fait ses études au lycée public Pierre-de-Fermat à Toulouse, où il effectue une hypokhâgne. Il est également diplômé de Sciences Po Paris[2].

Débuts

Dans les années 1990, Alexis Brezet signe au Spectacle du Monde. Il est nommé rédacteur en chef politique de l'hebdomadaire Valeurs actuelles (groupe Valmonde). Le 29 janvier 1999, il est promu directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, succédant à Henri Marque qui devient membre du comité éditorial.

Le Figaro

Alexis Brézet est ensuite directeur adjoint de la rédaction du Figaro, responsable des rubriques politique et société. Le 19 novembre 2004, à la suite d'une réorganisation menée par Nicolas Beytout, Alexis Brézet garde ses attributions auxquelles s'ajoutent les secteurs sciences et médecine[4][source insuffisante]. Le 27 août 2007, il est nommé directeur délégué de la rédaction du Figaro magazine par Étienne Mougeotte (récemment nommé directeur de la rédaction).

Le 22 novembre 2007, Alexis Brézet est promu directeur de la rédaction du Figaro magazine, Étienne Mougeotte devenant directeur des rédactions du groupe Figaro. Au Figaro, Étienne Mougeotte s'appuie notamment sur Jean-Michel Salvator, qui demeure directeur délégué de la rédaction. Le 12 juillet 2012, il est nommé directeur des rédactions du Figaro par Serge Dassault à la suite du départ d'Étienne Mougeotte[5],[6].

Prises de positions

Alexis Brézet critique par exemple la suppression de la double peine par Nicolas Sarkozy[7].

Le 29 novembre 2010, dans RTL soir de Christophe Hondelatte, Alexis Brézet analyse les résultats du référendum suisse sur l'expulsion des étrangers ayant fait l'objet de certaines condamnations, et conclut sur « le phénomène européen de coupure entre le peuple et les élites »[7].

Le 6 mai 2011, dans un édito du Figaro Magazine, il écrit « Oui, justice est faite », en référence à la mort d'Oussama Ben Laden.

En novembre 2012, suite au Congrès de l'UMP, au cours duquel se déroule l'élection contestée du président du parti, il critique fermement le comportement des deux candidats ainsi que des différents protagonistes, à la fois dans son journal Le Figaro et dans différents médias[8],[9].

Libération et Le Monde le considèrent comme un éditorialiste « de droite »[1],[2],[3].

Vie privée

Catholique, marié à une femme d'une famille pied-noir de Marengo, il est le père de quatre filles[2].

Notes et références

  1. a et b Tania Kahn, Radios garanties avec conservateurs, Libération, 7 octobre 2012
  2. a b c et d Ariane Chemin, Un patron "normal" à la tête du "Figaro", Le Monde, 30 juillet 2012
  3. a et b Presse quotidienne : avec Alexis Brézet à sa tête, Le Figaro va changer de cap, Challenges, 12 juillet 2012
  4. http://groupe.lefigaro.fr/menu/index_redaction.php?cle_redaction=1 http://groupe.lefigaro.fr
  5. Communiqué du groupe Figaro, Le Figaro, 12 juillet 2012
  6. Alexandre Debouté, Enguérand Renault, Alexis Brézet prend la tête du Figaro, Le Figaro, 12 juillet 2012
  7. a et b édito « langue de vipère », émission "On refait le monde", RTL, 29 novembre 2011
  8. « Crise à l'UMP : revivez la journée de jeudi 29 novembre », sur Le JDD,
  9. Alexandre Piquard, « Comment « Le Figaro » couvre les affaires de l'UMP », sur Le Monde,