Adriana Lestido
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Adriana Lestido née en 1955 à Buenos Aires, est une photographe de nationalité argentine. Elle vit entre Buenos Aires et Mar de las Pampas (es). Elle documente les oppressions des femmes.
Biographie[modifier | modifier le code]
Adriana Lestido est née en 1955 à Buenos Aires. En 1979, elle étudie la photographie à l’École des arts photographiques et des techniques audiovisuelles d’Avellaneda. De 1980 à 1995, elle est photojournaliste pour les quotidiens La Voz del Interior (es) et Página/12[1]. Elle documente la dictature. Elle photographie les manifestantes de la Place de Mai[2].
La photographie lui permet d’interroger et de documenter le quotidien des femmes dans la société. Ses photographies en noir et blanc montrent les oppressions et les discriminations à l'encontre des femmes[1]. Elle réalise des séries au long cours. Elle tisse des liens de confiance avec les personnes[3].
En 1991, elle reçoit une bourse de la Fondation Hasselblad pour photographier les femmes incarcérées avec leur enfant à la prison de Los Hornos à La Plata, en Argentine. Elle consacre un an à ce reportage. Elle produit la série Mujeres Presas[1].
En 1995, elle décide de se consacrer entièrement à ses projets photographiques. Elle se lance dans le projet Madres e hijas. Elle suit pendant trois ans, quatre femmes avec ses filles de divers âges[4] Les images de ce projet ont été publiées en un fotolibro du même nom en 1999.
Depuis 1995, elle anime des ateliers photographiques, auprès des femmes à la prison d'Ezeiza[5].
En 2006, le travail d'Adriana Lestido fait l'objet d'une exposition monographique au Centre national de la photographie à Paris. En 2010, la Casa de América de Madrid lui consacre une rétrospective intitulée Amores difíciles. En 2013, le Museo Nacional de Bellas Artes de Buenos Aires présente trente ans de productions photographiques[1].
En 2017, elle se rend en Antarctique à la recherche du blanc absolu. C'est le noir et le gris qu'elle trouve. Elle produit la série Antártida negra[6].
Séries photographiques[modifier | modifier le code]
- Madre e hija de Plaza de Mayo, 1982[7]
- Hospital infanto-juvenil, 1986-1988[5]
- Madres adolescentes, 1988-1990
- Mujeres presas, 1991-1993
- Madres e hijas, 1995-1998
- El amor, 1992-2005
- Villa Gesell, 2005
- Interior, 2010
- La obra 2011
- Lo que se ve, 2012
- Antártida negra, 2017
Rétrospectives[modifier | modifier le code]
- Amores difíciles, la Casa de América, Madrid, 2010
- Lo que se ve. Fotografías 1979-2007, Centre Culturel Recoleta, Buenos Aires, 2008
Prix[modifier | modifier le code]
- bourse Guggenheim, 1995
- prix Hasselblad, 1991
- prix Mother Jones, 1997
- prix Konex, 2002
- Grand Prix, Salon national de la photographie, 2009
- Lifetime Achievement Award, Association argentine des critiques d'art, 2009
- prix Académie nationale des beaux-arts, 2021
- Konex Platino, 2022[8]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Adriana Lestido Photographe | Actuphoto », sur actuphoto.com (consulté le )
- « Adriana Lestido », www.adrianalestido.com.ar (consulté le )
- Regards de femmes, Paris, Toluca, , 214 p.
- « Adriana Lestido », www.adrianalestido.com.ar (consulté le )
- (es) Fiorella Antonella Balbi, Macarena Andrade, « ADRIANA LESTIDO… », sur Es Lo Que Hay, (consulté le )
- (es) Comandante, « Lestido en el fin del mundo », sur Revista Anfibia, (consulté le )
- « Adriana Lestido », sur www.adrianalestido.com.ar (consulté le )
- (es) Troop Software Factory, « Adriana Lestido | Fundación Konex », sur www.fundacionkonex.org (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
