Adolphe Yvon

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Autoportrait

Adolphe Yvon, né à Eschviller le et décédé à Paris le , est un peintre français connu pour ses tableaux de batailles.

Biographie

À vingt ans, il est fonctionnaire à Dreux dans les Eaux et Forêts mais cette carrière ne l'intéresse pas et fin 1838, il entre dans l'atelier du peintre Paul Delaroche (1797-1856) auprès duquel il apprend l'art du portrait et des fresques historiques. L'histoire, qu'elle soit profane ou religieuse, lui offre d'ailleurs le sujet de ses premiers tableaux (La bataille de Koulikovo peinte en 1850, Le maréchal Ney soutenant l'arrière-garde de la Grande Armée pendant la retraite de Russie (1856)), puis il se consacre aux évènements militaires et aux batailles livrées par les armées françaises pendant les guerres du Second Empire (La courtine de Malakoff (1859), La bataille de Solférino (1861), la bataille de Magenta (1863)), tout en peignant des portraits de personnalités françaises de l'époque.

En 1863, il devient professeur à l'École des Beaux-Arts et vers la fin des années 1860, il abandonne le genre qui a fait son succès et présente au Salon de 1870 un tableau allégorique colossal de 15 mètres Les États-Unis d'Amérique, qui est très mal accueilli. À l'issue de la guerre franco-allemande de 1870 et à la suite de l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne il opte pour la nationalité française et peint quelques tableaux sur ce conflit (Le curé de Bazeilles, une Charge de Reischoffen). L'orient l'inspire également (Scène de rue à Constantinople (1873)). En 1881, il est nommé professeur de dessin à l'École Polytechnique.

Il est enterré au cimetière d'Auteuil.

Hommages

Une rue de Paris porte son nom.

L'école primaire de Volmunster, sa commune de naissance, porte son nom.

Galerie

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Sources

  • Louis Delpérier, Yvon, le dernier des Classiques, revue Uniformes nº 68, juillet-août 1982.

Lien externe

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