1er régiment d'infanterie vieux-prussien

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1er régiment d'infanterie vieux-prussien
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Type
Siège
Pays

Le 1er régiment d'infanterie vieux-prussien est le plus ancien régiment à pied prussien, créé en 1615 sous le nom de Garde margravienne ou Compagnie du Corps et plus tard renforcé pour former un régiment. Par la suite, il est basé à Berlin.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le régiment est d'abord mis en place en tant que garde de l'électeur sous la désignation de Garde margravienne et aussi de Compagnie du Corps électoral. Ce n'est qu'en 1657/59 qu'il est converti en un véritable régiment. En 1701, elle reçoit le rang de Garde du roi prussien, qu'il perd à nouveau en 1713. Le rang est donné à la Garde du roi. Dès lors, ce régiment s'appelle le régiment à pied Wartensleben ou le Garde du corps de fusiliers blancs.

Commandants du régiment[modifier | modifier le code]

Appréciation[modifier | modifier le code]

Malgré la perte du rang de Garde au profit du régiment du roi, il est considéré comme particulièrement respecté, malgré des performances moyennes, par exemple lors de la guerre de Sept Ans. Cela s'explique notamment par les relations étroites entre le général von Winterfeld et le roi. En 1768, il est établi que "quel que soit le rang du chef respectif - dans l'armée, il devait toujours être classé derrière les gardes, suivi du 13e régiment d'infanterie (de)"[1].

Dissolution[modifier | modifier le code]

Le régiment est dissous par capitulation en 1806 en tant que 1er régiment à pied von Hacke à Ratekau, le 3e bataillon à Stettin.

Uniforme[modifier | modifier le code]

Au XVIIIe siècle, l'uniforme du régiment se compose d'une veste d'uniforme bleue avec des revers de manches, des rabats et des revers de jupe rouges et des cordons blancs. La casquette des grenadiers de l'aile est bleue et blanche, avec une garniture en laiton argenté et un pompon blanc. Le drapeau du régiment est orange.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bleckwenn 1984, p. 56.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Hans Bleckwenn, Die friderizianischen Uniformen: 1753–1786, t. I : Infanterie, Dortmund, Hardenberg, coll. « Die bibliophilen Taschenbücher » (no 444), (ISBN 3-88379-444-9, OCLC 694851458), p. 53 et suivantes

Liens externes[modifier | modifier le code]