Élection partielle québécoise d'avril 2002

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L'élection partielle québécoise du est devenue nécessaire à la suite de la démission de Gabriel-Yvan Gagnon, député péquiste de Saguenay depuis 1994. François Corriveau, candidat de l'Action démocratique du Québec, est élu à la surprise générale.

Contexte[modifier | modifier le code]

Le député sortant, Gabriel-Yvan Gagnon, en cours d'un deuxième mandat, quitte la vie politique et redevient agent de développement économique pour la ville de Baie-Comeau[1] Le candidat péquiste avait été élu avec une très large avance en 1998 (62,64 % et 10418 voix), ce qui laissait imaginer une solidité de la circonscription pour le parti indépendantiste.

Au soir de l'élection, à la surprise générale, c'est François Corriveau, candidat de l'Action démocratique du Québec, qui est élu[2] avec une très large avance, le Parti québécois terminant troisième et dernier. François Corriveau est le premier adéquiste élu après Mario Dumont, seul député de la formation depuis 1994[3], ouvrant la voie à l'élection de trois autres députés adéquistes lors des élections partielles québécoises de juin 2002.

Résultat[modifier | modifier le code]

Élection partielle québécoise de 2002
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     François Corriveau Action démocratique 10 129 47,8 % 4 156
     Isabelle Melançon Libéral 5 973 28,2 % -
     Louise Levasseur Parti québécois 5 070 23,9 % -
Total 21 172 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 60,4 % et 199 bulletins ont été rejetés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le député péquiste Gabriel-Yvan Gagnon se retire de la vie publique », TVA, (consulté le ).
  2. « L'Action démocratique sort gagnante des partielles », TVA nouvelles, 17 juin 2002, consulté le 1er janvier 2017.
  3. « Tenue d'élections partielles dans trois circonscriptions du Québec », La Presse, 16 avril 2002, repris par « Bilan du siècle », consulté le 1er janvier 2017.