Majed Bamya

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Majed Bamya, né en 1983 aux Émirats arabes unis (EAU), est un diplomate et un poète palestinien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et études[modifier | modifier le code]

Natif des Émirats arabes unis, vivant successivement en Tunisie puis Jordanie, il rentre en Palestine en 1996 et il étudie au Lycée Français de Jérusalem. Puis il rejoint la France et étudie le droit international à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne[1]. Il est alors secrétaire général de l'Union générale des étudiants palestiniens et intervient dans des débats sur la Palestine côte à côte avec un militant d'association israélienne de refuzniks (les appelés qui refusent de servir dans les territoires occupés), en insistant sur le dialogue entre communautés[2].

Carrière diplomatique et activité médiatique[modifier | modifier le code]

Ancien membre de la délégation générale palestinienne auprès de l’Union européenne[3],[4], il est directeur du département des conventions internationales[5], et chargé du dossier des prisonniers palestiniens auprès du ministère palestinien des Affaires étrangères[6],[7],[8]. Il intervient notamment pour affirmer la « volonté politique à parvenir à un accord » de la part des Autorités palestiniennes, et précisant : « Il n'y aura pas d'accord s'il n'y a pas assez de pressions internationales sur le gouvernement israélien »[9]. Il réaffirme la nécessité d'une pression internationale en 2015, notamment à l'occasion d'un entretien avec un journaliste du quotidien Le Monde, à Ramallah, lorsque Benyamin Netanyahou nomme comme ambassadeur aux Nations unies un opposant à la création d’un État palestinien[10]. Il coordonne au niveau international la campagne pour obtenir la libération de Marouan Barghouti, emprisonné depuis 2002[8],[11]. Il est également chercheur pour le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme (EMHRN).

Auteur d'articles, il écrit dans des revues généralistes[12] ou spécialisées[13] et il intervient fréquemment dans les médias[14].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Majed Bamya, Les Champs du silence, Paris, Société des écrivains associés, , 59 p. (ISBN 2-7480-1668-8, BNF 39240966)
  • Nerea Craviotto et Majed Bamya, Palestinian Women's Rights In EU-Israel And EU-Pa Relations, rapport, 2014 [lire en ligne].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les détenus palestiniens, le droit israélien et le droit international par Majed Bamya, Thèses en préparation à Paris 1, dans le cadre de Ecole doctorale de droit de la Sorbonne depuis le 15-12-2009, sur theses.fr.
  2. Philippe Bernard, « Si nous pouvons nous parler, tout le monde peut le faire », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Valérie Rohart, « Bamya, diplomate à la Délégation générale de la Palestine auprès de l’Union européenne », Radio France internationale,‎ (lire en ligne).
  4. Cf. Entretien avec Majed Bamya - la nouvelle acuité de la question des prisonniers, [PDF] Confluences méditerranéennes N° 86 - Été 2013 - Palestine: 20 ans après, Éditions L'Harmattan, de P. Blanc, A.A. Eisheh, R. Heacock, 2013.
  5. « Trentenaires et hauts diplômés, les nouveaux technocrates de Ramallah », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  6. Majed Bamya, diplomate chargé du dossier des prisonniers palestiniens, 20 septembre 2013, sur france24.com.
  7. La nouvelle acuité de la question des prisonniers palestiniens - Entretien avec Majed Bamya sur Confluences Méditerranée 2013/3 (N° 86), 2013, sur cairn.info.
  8. a et b « Marwan Barghouti, le nouveau Mandela ? », Le Point,‎ (lire en ligne)
  9. Hélène Sallon, « La crise de Gaza renforce l'isolement de l'Autorité palestinienne », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  10. Nicolas Ropert, « De nouveaux ambassadeurs « faucons » pour Israël », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  11. Piotr Smolar, « Marouan Barghouti, prisonnier palestinien numéro un », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. Hessel et la Palestine : M. Hollande, votre "incompréhension" n'est pas légitime, 8 mars 2013, sur nouvelobs.com.
  13. Publications de Majed Bamya diffusées sur Cairn.info ou sur un portail partenaire.
  14. Si vous voulez défendre (...) sur medias24.com, 23 juillet 2014.

Liens externes[modifier | modifier le code]