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« 7e corps d'armée (Empire allemand) » : différence entre les versions

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Traduction de l'article sur le 7eme corps d'armée lors de la guerre austro-prussienne en français.
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Version du 31 octobre 2021 à 18:26

Le VIIe corps d'armée était une unité majeure de l'armée prussienne de 1820 à 1919.

Le corps a été créé le 3 avril 1820 à partir du commandement général du duché de Westphalie, qui existait depuis octobre 1815. Le commandement général était situé à Münster jusqu'à sa dissolution en 1919 et était subordonné à la IIIe inspection de l'armée jusqu'au début de la Première Guerre mondiale.

En 1892, le terrain d'entraînement militaire de Senne, près de Paderborn, est acquis pour les exercices de tir de combat et les exercices en grandes unités.

I) La guerre austro-prussienne, 1866

Après la déclaration de guerre de la Prusse au Royaume de Hanovre le 15 juin 1866, l'armée occidentale (commandement général du VIIe corps d'armée prussien), sous les ordres du général d'infanterie Vogel von Falckenstein, a commencé son avancée sur Hanovre depuis Hambourg (division Manteuffel) et Minden (division Goeben)[1].

Le général Vogel von Falckenstein avait reçu l'ordre de désarmer au plus vite l'armée hanovrienne qui soutenait l'Autriche. Cependant, le roi George V ayant déjà rassemblé son armée à Göttingen le 15 juin 1866, sa capitale est sans défense. Les Hanovriens quittent la ville avec l'intention de s'unir aux Bavarois venant du sud avant que les Prussiens ne puissent l'atteindre. La "Division Goeben" prussienne est ensuite entrée dans Hanovre sans combat le 16 juin.

La "Division Manteuffel" formée dans les Duchés de l'Elbe a pu rattraper l'armée hanovrienne sous les ordres du Major Général Arentschildt avec son avant-garde sous les ordres du Général von Flies et les attaquer lors de la bataille de Langensalza le 27 juin. La bataille s'est terminée par une victoire des Hanovriens, mais à ce moment-là, ils étaient encerclés par les troupes prussiennes et incapables de poursuivre le combat en raison de la situation de l'approvisionnement. Après la capitulation du Royaume de Hanovre, le corps fait partie de l'armée principale.

Dans les batailles de Dermbach désignées par le 4 juillet, la "division Goeben" avançant à l'est de la vallée de la Fulda combat avec la "brigade Kummer" (régiments d'infanterie n° 13 et 53) près de Zella contre la division bavaroise Zoller. La division bavaroise Hartmann, qui se trouvait en face de la brigade Wrangel à Roßdorf, n'a pas pu empêcher la perte de Wiesenthal[2].

Les forces de Goeben avaient obtenu un succès limité en occupant Wiesenthal et Zella, mais n'avaient pas pu forcer l'ennemi à une retraite générale. L'objectif des Bundesheeres (forces armées autrichiennes), l'unification du VIII. Corps fédéral avec le VIIe Corps fédéral des Bavarois, n'avait pas été atteint. Les premiers, sous les ordres d'Alexandre de Hesse-Darmstadt, se replient sur Francfort, les seconds, sous les ordres du prince Karl de Bavière, se replient sur Kissingen.

Le général von Falckenstein se tourne vers la Bavière et envoie la "Division Goeben" à Kissingen pour marcher de là vers Schweinfurt. Lors d'une escarmouche le 9 près de Waldfenster, les prisonniers ont déterminé que le corps bavarois était à Kissingen. La "Division Manteuffel" est maintenant envoyée en renfort après celle de Goeben. Lors de la bataille de Kissingen, le 10 juillet, la "division Goeben" a pris Kissingen. La "Division Manteuffel" a d'abord été victorieuse dans la bataille de Friedrichshall, qui a duré plusieurs heures, avant de pouvoir occuper Winkels.

Lorsque Falckenstein reçut du quartier général, le 11 juillet, l'information selon laquelle l'occupation des terres situées au nord du Main serait importante pour les probables négociations d'armistice, il ordonna une marche immédiate vers la droite de l'armée du Main en direction de Francfort. Depuis Lohr, la 13e division renforcée a marché en deux brigades séparées de 6 000 hommes chacune, via Waldaschaff, vers Laufach. La division de Goeben avait déjà été au centre des combats à Dermbach et avait subi de lourdes pertes près de Kissingen.

La 26e brigade d'infanterie subordonnée a rencontré l'ennemi en action près de Frohnhofen le 13 juillet. Alors que la 25e brigade sous les ordres du major général Kummer n'a pas été engagée dans le combat, la 26e brigade sous les ordres de Wrangel a pu repousser les Hessois sur Aschaffenburg. Le lendemain, les Hessois, renforcés par une brigade autrichienne, tentent en vain d'empêcher la 13e division de traverser le Main lors de la bataille d'Aschaffenburg. Avec la traversée du Main, aucun terrain important ne s'oppose aux opérations des troupes prussiennes contre le VIIIe Corps. Le Bundeskorps (corps fédéral) n'est plus confronté à un obstacle majeur sur le terrain.

Après être entré à Francfort, le général Falckenstein est rappelé comme général commandant l'armée principale le 19 juillet et nommé gouverneur de la Bohême occupée "pour y organiser et y assurer les rations". Le général Edwin von Manteuffel lui succède, et sa division combinée est reprise par le général von Flies. Après que l'armée principale se soit renforcée, l'offensive a repris. La 13e division avance sur Darmstadt, les autres formations à gauche du Main sur Miltenberg. Peu après que la brigade Oldenburg-Hanseatic, commandée par le major général Weltzien, soit arrivée devant Hochhausen, la brigade Wrangel, en tant qu'avant-garde de la 13e division, atteignit la Tauber près de Bischofsheim et rencontra la division Württemberg commandée par le lieutenant général Hardegg dans la bataille près de Tauberbischofsheim. Les Prussiens ont pu repousser les Wurtembergeois grâce à leur puissance de feu supérieure. Pendant ce temps, la division Flies a traversé la Tauber près de Wertheim sans rencontrer de résistance.

Le matin du 25 juillet, l'armée principale poursuit sa progression vers Würzburg en trois colonnes. Alors que la "Brigade Kummer" marchait depuis Bischofsheim sur la route principale vers Würzburg, la "Brigade Wrangel" assurait la sécurité depuis le flanc droit. Lorsque des tirs nourris sont entendus près de Paimar, Goeben ordonne à la "Brigade Kummer" d'avancer vers Gerchsheim. C'est là que le VIII. Le corpsffédéral édéral) s'y était replié. Rencontrant une résistance à cet endroit, la brigade s'est dirigée vers Schönfeld afin d'y attaquer le flanc de l'ennemi dans la soirée. Dans la bataille près de Gerchsheim, le Corps fédéral a dû repousser l'attaque de flanc sur son aile gauche et la brigade "Kummer" a eu l'occasion d'occuper Gerchsheim.

La division "Beyer" rencontre l'armée bavaroise en retraite à Helmstadt le 25. Les combats près de Helmstadt se terminent le 26 juillet à Roßbüttelbrunn et Uettingen.

Lors du bombardement d'artillerie de la forteresse de Marienberg, au-dessus de Würzburg, l'armée principale est à nouveau entièrement rassemblée au pied de la montagne. Après la fin des bombardements en fin de journée, des avant-postes ont été postés. Une trêve a été conclue qui a duré jusqu'au 2 août. L'accord de paix avec les Bavarois a suivi le 22 août 1866[3].

  1. A. Köhler, « Sanitätsbericht über die Königlich Preussische Armee, das XII. (Königlich Sächsische) und das XIII. (Königlich Württembergische) Armeecorps », DMW - Deutsche Medizinische Wochenschrift, vol. 26, no 14,‎ , p. 235–236 (ISSN 0012-0472 et 1439-4413, DOI 10.1055/s-0029-1203787, lire en ligne, consulté le )
  2. J. Liss, « Zur Geschichte des 4. Garde-Grenadier-Regiments Königin », dans Zur Geschichte des 4. Garde-Grenadier-Regiments Königin, Springer Berlin Heidelberg, (lire en ligne), p. 1–71
  3. « Frühere Geschichte der Niederlande bis zum sechzehnten Jahrhundert », dans Deutsche National-Litteratur, Band 127/Abteilung 1, 2: Schiller, Friedrich: Schillers Werke, X/1, Universalgeschichte – Geschichte des Abfalls der vereinigten Niederlande, DE GRUYTER (lire en ligne)